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LA FAMILLE du DRESNAY

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DRESNAY (du). Armes : D’argent à une croix ancrée de sable accompagnée de trois coquilles de gueules. - Couronne : de Marquis. - Cimier : un enfant issant. - Supports : deux lions. – Devise : CRUX ANCHORA SALUTIS. - Cri de guerre : EN BON ESPOIR.

La maison DU DRESNAY appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque de Bretagne.

Elle a eu pour berceau une seigneurie de son nom située sur le territoire de la paroisse de Plougras, dans l'ancien diocèse de Tréguier. Elle posséda cette seigneurie jusque dans les dernières années du XIVème siècle, époque à laquelle Marie, dame du Dresnay, héritière des biens de la branche aînée de sa maison, la porta par mariage à Jean de Quélen.

Le marquis du Dresnay fut admis en 1783 aux honneurs de la Cour. On trouvera dans les manuscrits de Chérin la généalogie très complète que la famille du Dresnay envoya dans cette circonstance au Cabinet des Ordres du Roi et le mémoire que Chérin, chargé de vérifier cette généalogie, adressa au premier écuyer le 21 février 1783. Le chevalier de Courcelles a aussi donné une généalogie des du Dresnay dans le tome X de son Histoire généalogique des pairs de France. On trouvera, enfin, les derniers degrés de la filiation dans les Tableaux des parentés de mes enfants du baron de Saint-Pern et dans les Filiations bretonnes du vicomte de la Messelière.

Le mémoire de Chérin commence en ces termes : « La famille du Dresnay a comparu dans les plus anciennes réformations de la noblesse de Bretagne, c'est-à-dire dès 1426. Son gouvernement, ou partage noble, est prouvé dès la même époque et, suivant la coutume de Bretagne, le partage noble suppose cent ans de noblesse. On trouve Robinet et Even du Dresnay au nombre des écuyers de la compagnie de Hues de Kerantret, en 1356. Cependant le plus ancien titre qu'on puisse lui attribuer avec certitude n'est que de l'année 1424. Elle a pour auteur Jean du Dresnay, premier du nom, qui épousa Jeanne de Kergrist. Leurs biens furent partagés noblement en 1431 entre leurs enfants qui furent Alain Ier, qui suit, et Constance. Alain du Dresnay, premier du nom, fut maintenu, par sentence du 29 janvier 1423, vieux style, c'est-à-dire 1424, dans la possession d'un bien appelé la Lande du Laquevel, au diocèse de Tréguier, qu'il possédait depuis plusieurs années. Il fut compris comme noble dans une réformation de la noblesse du même évêché de l'année 1426, donna partage à sa sœur, en qualité d'héritier principal et noble de leurs père et mère, le 14 août 1431, et vivait encore très vieux en 1481. Il peut être le même ou, du moins, proche parent d'Alain du Dresnay qui servait en 1415 en qualité d'écuyer avec Bonabes du Dresnay dans la compagnie de Jean de Rosset, chevalier. Il eut deux fils, savoir, Jean, qui suit, et Guillaume, qui comparut pour lui à la montre des nobles de l'évêché de Tréguier en 1481. Jean du Dresnay, deuxième du nom, comparut aussi aux montres générales du même évêché des années 1479 et 1480 en équipage d'archer avec brigandine et page et fut reconnu noble dans la réformation de Tréguier de cette dernière année. Il épousa Jeanne le Cozic laquelle vivait encore en 1524. Elle le rendit père d'Alain, qui suit, et de Jeanne, femme de Jean de la Forest, écuyer ».

D'après le travail de M. de Courcelles, Jean du Dresnay, mari de Jeanne de Kergrist, auquel seulement Chérin fait remonter la filiation, aurait été un fils puîné de Geoffroy-Bonabes du Dresnay, Sgr de Kerdirizien, qui épousa en 1360, Jeanne Marec, et un petit-fils de Bonabes du Dresnay, mari d'Olive, dame de Kerdirizien.

Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, les représentants de la famille du Dresnay furent maintenus dans leur noblesse d'extraction, sur preuves de huit générations, par divers arrêts des 9 novembre 1668, 27 juillet 1669, 10 août et 11 septembre 1670 et 24 mars 1671.

François-Jules du Dresnay des Roches, décédé sans postérité en 1784, fut nommé brigadier des armées du Roi en 1771 et chef d'escadre des armées navales en 1784. Son frère aîné, Joseph-Michel, connu sous le titre de comte du Dresnay, né en 1717, marié en 1740 à Mlle de Cornulier, décédé en 1784, fut colonel de la garde-côtes du pays de Léon, inspecteur général des haras du même pays et gouverneur des villes de Saint-Pol de Léon et de Roscoff. Ce fut le fils aîné de celui-ci, Louis-René du Dresnay, né en 1741 à Saint-Pol de Léon, enseigne de la compagnie des chevau-légers de la garde ordinaire du Roi, qui fut admis aux honneurs de la Cour, le 21 février 1783, sous le titre de marquis du Dresnay, conservé depuis lors par le chef de la famille. Le marquis du Dresnay fut plus tard maréchal de camp, fut colonel d'un régiment de son nom pendant l'émigration, fut un des organisateurs de l'expédition de Quiberon et mourut à Londres en 1798. Il avait épousé en 1766 Mlle du Coetlosquet dont il eut plusieurs fils :

1° Ambroise, marquis du Dresnay, né en 1770 colonel de cavalerie, qui épousa à Morlaix en 1790 Mlle de Quélen et qui continua la descendance ;

2° Julien-François du Dresnay, tué à Quiberon en 1795 ;

3° Joseph-René du Dresnay, né en 1773, qui fit en 1788 des preuves de noblesse, conservées dans le Nouveau d'Hozier, pour être admis parmi les pages de la reine Marie-Antoinette. Joseph-Renaud, marquis du Dresnay, fils d'Ambroise, né à Londres en 1797, épousa à Paris en 1828 Mlle Jullien de Courcelles, fille du célèbre généalogiste. Il était l'aïeul des représentants actuels. Son grand-oncle, Joseph-Nicolas du Dresnay, né en 1752, fils puîné de Joseph-Michel, fut père de Joseph-Nicolas, vicomte du Dresnay, né en 1791, député légitimiste du Finistère en 1844 et 1846, décédé à Morlaix en 1847, dont la descendance est aujourd'hui éteinte.

Joseph-Léonard et Louis-René du Dresnay signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille du Dresnay a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1443 (Perrot du Dresnay, gouverneur de l'hôpital de Balazmont, en Plourin) ; un capitaine de la ville d'Asti, en Piémont, pour le duc d'Orléans, en 1447, plus tard bailli de Sens au service du roi Charles VII, décédé en 1463 (Renaud du Dresnay) ; un conseiller maître en la Chambre des comptes de Bretagne ; un bailli de Cornouailles en 1476 ; de nombreux officiers, dont plusieurs périrent à l'ennemi ; une chanoinesse du chapitre noble de l'Argentière, etc.

Principales alliances : du Guermeur, de Coetlogon, du Parc de Locmaria, le Borgne, de Lannion 1553, d'Acigné 1634, de Kergoet 1688, de Cornulier 1740, Hersart de la Villemarqué 1668, de Kergorlay 1679, de l'Estang du Rusquec 1734, de Kersauson 1814, 1849, du Coetlosquet 1766, de Quélen 1790, le Long du Dresneuc, Jullien de Courcelles 1828, du Marc' Hallac'h 1827, le Vassor de la Touche 1859, du Fay de la Taillée 1854, de Baderon de Maussac de Thézan de Saint-Geniés 1856, de Legge 1843, de Bragelongne, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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