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LA FAMILLE DROUET de MONTGERMONT.

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DROUET de MONTGERMONT. Armes : de gueules à trois cœurs d'or, 2 et 1, et une rose de même en abîme. - Couronne : de Comte. - Supports : deux lions. - Devise : AD HONOREM SEMPER.

La famille DROUET DE MONTGERMONT appartient à la noblesse de Bretagne. Elle ne doit pas être confondue avec la famille Lebœuf de Montgermont dont un membre a reçu de nos jours le titre de comte romain.

On trouvera des renseignements sur les Drouet de Montgermont dans le Nouveau d'Hozier, dans l'Annuaire de la noblesse de 1896, dans les ouvrages de Potier de Courcy et de Kerviler, dans les Filiations bretonnes du vicomte de la Messelière.. etc.

Les généalogistes ont attribué à cette famille, mais sans preuves certaines, un Robin Drouet, de la paroisse de Thourie, qui en 1427 était avocat d'assises et procureur de Rougé et pour ce motif non contribuant ; un Michel Drouet, sieur de la Morelays, demeurant à Rennes, qui fut anobli par lettres de 1469 ; un Geoffroy Drouet, sieur de Langle, en Couéron, qui fut maire de Nantes en 1564 ; et un Mathurin Drouet, marié à Renée Touzelin, qui fut reçu en 1570 conseiller au Parlement de Bretagne, à une époque où ces fonctions n'étaient pas encore anoblissantes.

Dans la réalité la famille Drouet ne figure pas aux anciennes réformations de la noblesse de Bretagne. Elle tire simplement sa noblesse de l'office de secrétaire du Roi en la Chancellerie près du Parlement de Bretagne qui fut exercé par cinq de ses membres : Pierre Drouet, en 1625, Bertrand Drouet, en 1634, Julien Drouet, en 1638, André Drouet, en 1649, et Jean Drouet, en 1672.

Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, René Drouet, sieur de Torigny, et son frère, Pierre Drouet, sieur de la Briantaye, fils de Pierre Drouet, secrétaire du Roi Jean Drouet, Sgr du Prezec, fils de Bertrand Drouet, secrétaire du Roi ; Julien Drouet, sieur de Boisguillaume, et son frère, Roch Drouet, sieur de la Rogantaye, fils de Julien Drouet, secrétaire du Roi ; et, enfin, André Drouet, sieur des Rochelles, secrétaire du Roi, furent maintenus dans leur noblesse, en vertu des privilèges des secrétaires du Roi, par arrêts du Conseil d'Etat du 17 octobre 1670, de 15 novembre 1670 et du 19 janvier 1671. La famille Drouet fut encore maintenue dans sa noblesse en 1702 par jugement de l'intendant de la province.

René Drouet de Torigny fut reçu en 1634 conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Nantes ; Jacques-René Drouet de la Harlière et François-René Drouet furent pourvus de la même charge le premier en 1692, le second en 1766.

La seule branche de la famille Drouet qui se soit perpétuée jusqu'à nos jours joint à son nom celui de la paroisse de Montgermont, au diocèse de Rennes, dont elle possédait la seigneurie dès le XVIIème siècle. Elle descend d'André Drouet, sieur des Rochelles et des Noescelles, mentionné plus haut, qui fut pourvu en 1649 de l'office de secrétaire du Roi, qui obtint en 1670 des lettres d'honneur et qui fut maintenu dans sa noblesse cette même année. Ce magistrat avait épousé Julienne des Hayers. Leur fils, Léonard Drouet, écuyer, Sgr de Montgermont, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696. Il épousa d'abord Élisabeth de la Corbière, puis, en 1693, Marguerite Chauvel du Launay, veuve de Jean de Cheux. Il eut de cette seconde union un fils, Léonard-Gilles Drouet, Sgr de Montgermont, qui épousa d'abord, en 1723, sa cousine, Jeanne Grimaudet, fille de Jean Grimaudet, conseiller au Parlement de Bretagne, et de Marguerite Drouet de Thorigny, puis, en 1741, Anne-Julienne Gouin. Celui-ci fut père de Léonard-Joseph Drouet, chevalier, Sgr de Montgermont, né du second lit, capitaine de cavalerie, qui épousa à Rennes, en 1779, Mme Poullain des Dodières, née Charette du Thiersant, et grand-père de Léonard-Joseph Drouet de Montgermont, né en 1780, qui épousa Mlle de Farcy et qui continua la lignée.

André-François Drouet, chevalier de Montgermont ; Mathurin Drouet du Boisglaume ; François et Guillaume Drouet de la Noë-Seiche ; Léonard-Joseph et Jean Drouet de Montgermont signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille Drouet de Montgermont a fourni des conseillers auditeurs en la Chambre des comptes de Nantes, des officiers de mérite, un zouave pontifical, des secrétaires du Roi, des conseillers généraux d'Ille-et-Vilaine, etc. Son chef est connu de nos jours sous le titre de comte de Montgermont.

Principales alliances : de Charette 1779, de Farcy, de Marnière de Guer 1831, du Bourne de Chefdubois 1858, de Lespinay, d'Aubert 1859, Normant de la Villehéleuc 1893, de Bernon 1912, Davy de Boisroger 1914, Chéreil de la Rivière 1681, Grimaudet (de Rochebouet) 1723, de la Corbière, de Lalun 1911, etc.

Il avait existé en Bretagne au moyen âge une famille Drouet, d'ancienne noblesse, qui, d'après un sceau de 1381, portait pour armes : de … à une clef en pal, accostée d'une étoile de… et d'une coquille de ... . Potier de Courcy mentionne un Alain Drouet qui, d'après un titre de la collection Courtois, se serait croisé en 1248. Les preuves de dom Morirce mentionnent Robert Drouet, qui était archer en 1381, Bertrand Drouet, qui ratifia le traité de Guérande en 1381, et Guillaume Drouet, écuyer, qui était capitaine de compagnie en 1414.

Une troisième famille Drouet appartenait sous Louis XIV à la haute bourgeoisie de Nantes. Un de ses représentants, Henri Drouet, était conseiller au présidial de cette ville quand il fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 : de sinople à un lion d'argent ; au chef d'or chargé d'une fleur de lys d'azur accostée de deux étoiles du même.

(Chaix d'Est-Ange).

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