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LA FAMILLE DUFRESNE ou DU FRESNE de VIREL.

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DUFRESNE, ou du FRESNE, de VIREL. Armes : d'argent à une fasce de sinople accompagnée de trois feuilles de frêne de même.

La famille DUFRESNE, ou DU FRESNE, DE VIREL appartient, comme la précédente, à l'ancienne noblesse de Bretagne. Elle a eu pour berceau la paroisse de Néant et joint à son nom celui de la seigneurie de Virel qu'elle possédait dès les premières années du XVème siècle dans la paroisse de Rénac, au diocèse de Saint-Malo.

On trouvera sur elle des renseignements dans les ouvrages de Kerviler et de Potier de Courcy. Le vicomte de la Messelière a donné dans ses Filiations bretonnes les derniers degrés de la filiation depuis le milieu du XVIIème siècle jusqu'à nos jours.

La famille Dufresne de Virel a pour premier auteur connu Robert du Fresne, écuyer, sieur de Virel, qui, en 1418, accompagna le duc de Bretagne dans son voyage en France, qui, en 1420, fit partie de la montre du sire de Rieux pour le gouvernement du Duc et qui comparut, en 1426 et 1443, aux réformations de la noblesse pour la paroisse de Rénac. Pierre du Fresne, Sgr de la Fouchais, en Guiguen, figura en 1427 à la réformation de la noblesse de cette dernière paroisse. Jean du Fresne de Virel était archer en 1491 ; il comparut à la réformation de 1530 en Rénac. Son plus jeune fils, autre Jean du Fresne de Virel, fut capitaine de Châteaubriant de 1594 à 1607. Il fut le grand-père de Jacques du Fresne, sieur de Virel, de Jean du Fresne, sieur de la Rivière, et d'Antoine-François du Fresne de Virel, sieur de Launay, qui, lors de la grande recherche, furent maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêt du 31 octobre 1668. Antoine-François du Fresne de Virel, né à Rénac, épousa à Saint-Malo-de Phily, en 1684, Marguerite de la Motte, dame de la Gaudelinaye. Il en eut un fils, François du Fresne de Virel, sieur de la Gaudelinaye, en Saint-Malo-de-Phily, né dans cette paroisse en 1687, qui épousa en 1718 Hélène Thierry de la Prévalaye. Celle-ci lui apporta la terre du Plessis qui fut appelée depuis lors le Plessis-Virel. Leur fils, Augustin Dufresne de Virel, né à la Gaudelinaye en 1719, décédé en 1785, fut nommé, le 21 octobre 1745, conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa à Quimper en 1750 Louise-Henriette de Coulombe, décédée à Rennes en 1803. Il fut père d'Henri-Augustin Dufresne de Virel, Sgr du Plessis-Virel, qui épousa à Dingé en 1784 Julienne-Michelle Désilles de Cambernon, grand-père d'Hippolyte Dufresne, connu le premier sous le titre de comte de Virel, qui en 1837 acquit de la Maison d'Orléans le château et les forges importantes de Trédion, dans le département du Morbihan, et bisaïeul d'Henri-Eustache Dufresne, comte de Virel, né à Châteaubriant en 1812, marié à Rennes en 1839 à Antoinette-Anne d'Amphernet de Pontbellanger, décédé à Trédion en 1892, dont la descendance subsiste.

Henri-Augustin Dufresne de Virel signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des Etats généraux.

La famille Dufresne de Virel a fourni de nombreux officiers ; un de ses membres, M. Conrad de Virel, a été tué à l'ennemi en 1915.

Principales alliances : de la Motte 1681, Thierry de la Prévalaye 1718, Désilles de Cambernon 1784, d'Amphernet 1839, Tardieu de Maleissye, de Bonchamp, Quirot de Poligny 1900, Onffroy de Vérez, de Saint-Gilles, Brillet de Villemorge, etc.

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Il a existé en Bretagne une troisième famille Dufresne, ou du Fresne, que Potier de Courcy et Kerviler ont confondue avec celle des Dufresne de Virel. Cette famille, sur laquelle on trouvera des renseignements dans le Parlement de Bretagne de M. Saulnier, portait pour armes : de sinople à un chef endenté d'or chargé de trois tourteaux de gueules. Elle était originaire des environs de Vire, en Normandie, et de noblesse fort ancienne. Elle descendait de Philippe du Fresne, vivant en 1433, qui avait épousé Hélène de Guéhébert et dont le fils, Pierre Dufresne, de la paroisse de Cahagnes, marié à Colette d'Amphernet, fit reconnaître sa noblesse lors de la recherche de Montfaut, en 1463. La souche se partagea en plusieurs branches. Deux de ces branches, demeurées normandes, résidaient dans les élections de Caen et de Bayeux quand elles furent maintenues dans leur noblesse, lors de la recherche de 1666, par jugement de Chamillart, intendant de Caen. Jean du Fresne, écuyer, sieur de Carcagny, et Charles Dufresne, écuyer, firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696 (registres de Caen et de Rouen). Marie-Angélique du Fresne du Motel, née en 1698 à Neufchâtel, au diocèse de Rouen, fut admise à Saint-Cyr en 1706. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que Claude-Raphaël du Fresne du Motel, né en 1729, fit en 1744 pour le service militaire. Une troisième branche vint à la fin du XVIème siècle se fixer à Saint-Malo, en Bretagne. Elle posséda, entre autres biens, la seigneurie de la Ville-Herpe, au ressort de Lannion, et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction par arrêt du 5 septembre 1669. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1699 par jugement de M. Béchameil, marquis de Nointel, intendant de Bretagne. Un de ses représentants, Nicolas Dufresne, dont Kerviler fait par erreur un fils puîné d'Antoine-François Dufresne de Virel et de Marguerite de la Motte, mentionnés plus haut, acheta en 1745 la baronnie de Rénac, revendue dès 1777. Il fut père de Nicolas-François Dufresne de Rénac, marié à Châteaubriant en 1751 à Mlle de Béchenec, qui signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des Etats généraux. Le fils de celui-ci, Louis-Henri Dufresne de Rénac, né à Rennes en 1755, fut reçu en 1786 conseiller au Parlement de Bretagne:; il vivait encore en 1826. Il avait épousé en 1787 Mlle Boux de la Gazoire, décédée à Nantes en 1841. Il en eut un fils unique, Amaury, qui mourut en 1837 sans avoir été marié. D'après M. Saulnier cette famille se serait éteinte complètement avec la comtesse de Clermont-Crèvecœur, décédée en 1844. C'est à cette souche que paraît avoir appartenu un M. du Fresne de Pontbriand qui, le 8 août 1745, fit enregistrer ses titres de noblesse au Conseil supérieur de l'île de Saint-Domingue.

(Chaix d'Est-Ange).

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