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DUMAY, ou du MAY, de la VILLELOUAYS. Armes : d'azur à un tronc écoté d'or, posé en fasce, surmonté de trois sautoirs alaisés du même, rangés en chef, et accompagné en pointe d'une hure de sanglier aussi du même.

La famille DUMAY, d'honorable bourgeoisie, est originaire du Languedoc d'où elle vint se fixer en Bretagne dans les premières années du XVIIIème siècle.

Paul Dumay était sous Louis XV sénéchal de Ploermel. Son fils, Pierre Dumay, sieur de la Villelouays, né vers 1756, fut père de Charles Dumay de la Villelouays, né en 1784, qui épousa Virginie Carré de Kerisouet. Ce dernier laissa deux enfants, une fille, Caroline, née en 1822, qui épousa en 1841 le marquis de Kergariou et qui mourut en 1903, et un fils, Charles du May de la Villelouays, né en 1819. M. Léonce du May de la Villelouays, ancien officier, chevalier de la Légion d'honneur, est décédé à Alençon en novembre 1908. Mme du May de la Villelouays est décédée en juillet 1916.

DUMAY. La famille DUMAY, distincte de la précédente, est anciennement connue dans la haute bourgeoisie de Ploermel, en Bretagne. Elle a possédé près de cette ville, entre autres biens, la seigneurie de Kervéno, située dans la paroisse de Pluméliau, et celle de la Morissaye.

Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, un de ses représentants, Pierre Dumay de Kervéno, se désista de lui-même de ses prétentions à la noblesse par acte du 2 octobre 1668.

Jean-Mathurin Dumay de la Morissaye se qualifiait procureur et notaire royal apostolique, ancien maire de Ploermel, quand, en 1778, sa fille Jeanne épousa noble maître Charles-Guillaume Dusers, conseiller au présidial de Vannes, plus tard député du Tiers-Etat aux Etats généraux de 1789. François-Yves Dumay de la Morissaye fut admis en 1786 dans le gendarmerie avec la note suivante « fils et petit-fils d'avocats, bonnes alliances ». Marie-Glaude-Jacquette Dumay de la Morissaye, fille de noble maître Charles-François, sieur de la Morissais, avocat au Parlement, ancien maire de Ploermel, épousa dans cette ville en 1786 Pierre-Toussaint Gaillard, sieur de Kerbertin, plus tard conseiller à la Cour de Rennes. Fidèle-Pierre Dumay, oncle de Mme de Kerbertin, reçu en 1775 docteur en médecine de la Faculté de Montpellier, fut plus tard médecin des épidémies de l'arrondissement de Pontivy. Il eut pour successeur dans ces fonctions, en 1814, son fils, Charles-François-Jacques Dumay, né à Pontivy, reçu en 1805 docteur en médecine de la Faculté de Paris. C'est à cette famille que paraît avoir appartenu Toussaint-Louis Dumay, né en 1785, président de chambre à la Cour de Rennes en 1845, décédé dans cette ville en 1879.

On trouvera quelques renseignements sur la famille Dumay dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler.

(Chaix d'Est-Ange).