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LA FAMILLE DUREAU de VAULCOMTE

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DUREAU de VAULCOMTE. Armes (ce sont celles des Dureau de Nantes) : d'azur à un rocher d'or issant d'une mer d'argent et accompagné en chef de trois étoiles d'or (aliàs d'argent), 2 et 1. – Couronne : de Comte. – Supports : deux lions. - Les Dureau de Nantes ont aussi porté les armes suivantes : mi-parti d'argent à trois molettes d'éperon de gueules et d'azur à un lion d'or adextré en chef d'une étoile d'argent.

Une famille DUREAU a occupé un rang distingué à Nantes et fut anoblie par l'échevinage de cette ville. Kerviler mentionne dans son Répertoire de biobibliographie bretonne un Julien Dureau qui, en 1498, fut taxé à 30 livres pour les besoins de la ville de Nantes ; un autre Julien Dureau, qui fut contrôleur de la ville de Nantes en 1569 et second consul en 1577 ; un Julien Dureau, qui fut second consul en 1601 ; un Antoine Durand de la Rillotière, qui fut premier consul de Nantes en 1629 et échevin en 1642 ; un Charles Dureau de la Noë-Guy, qui fut premier consul en 1640 ; un Julien Dureau de la Noë-Guy, qui fut échevin de Nantes en 1673 et sous-maire en 1675. Nicolas et Charles Dureau furent maintenus dans leur noblesse en 1701, sur preuves de trois générations, par jugement de l'intendant de Bretagne. La famille Dureau paraît s'être éteinte, au moins à Nantes, dans la première moitié du XVIIIème siècle.

La famille DUREAU DE LA MALLE, aujourd'hui éteinte, était, paraît-il, une branche de la famille Dureau de Nantes dont, du reste, elle portait les armoiries. Jean-Baptiste-Joseph-René Dureau de la Malle, né à Saint-Domingue le 21 novembre 1742, était, d'après son acte de baptême, fils de monsieur Laurent Dureau, capitaine de cavalerie, et d'Elisabeth Sauvage. Il fut un littérateur distingué, fut élu en 1802 député de l'Orne, fut admis à l'Académie française en 1804 et mourut en 1807 au château de Landier, en Normandie, qu'il avait acquis, le 30 avril 1783, pour le prix de 275.000 livres. Il avait été pourvu, le 5 décembre 1770, de l'office anoblissant de secrétaire du Roi, maison et couronne de France en la chancellerie près du Parlement de Nancy. Il avait épousé Elisabeth-Renée Maignon. Il en laissa un fils, Adolphe Dureau de la Malle, né à Paris en 1777, décédé sans postérité en 1857, qui fut, lui aussi, un littérateur de grand mérite et qui fut admis en 1818 à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

La famille DUREAU DE VAULCOMTE est anciennement et honorablement connue à l'île Bourbon et à l'île de France. On n'a pu se procurer sur elle que peu de renseignements. D'après Borel d'Hauterive, qui lui a consacré une courte notice dans son Annuaire ds la noblesse de 1883, et d'après le Bulletin de la Société héraldique de septembre 1886 elle serait, elle aussi, une branche de la famille Dureau de Nantes et en porterait les armoiries. Un de ses représentants, Guillaume-Albert Dureau de Vaulcomte, né en 1844, a été élu en 1882 député de la Réunion.

(Chaix d'Est-Ange).

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