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LA FAMILLE DUVERGER |
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DUVERGER, ou du VERGER, de CUY. Armes (d'après les Dossiers bleus) ; d'azur semé d'abeilles d'or, à trois ruches d'or, 2 et 1. - Aliàs (armes portées par les représentants actuels) : d'argent à trois branches de sinople, 2 et 1. - La famille Duverger de Cuy écartèle souvent ces armes de celles de la famille de Poulmic : échiqueté d'argent et de gueules.
La famille DUVERGER, ou DU VERGER, DE CUY, fixée en Bretagne depuis la Révolution, est originaire d'Ay, en Champagne. On ne lui connaît pas de principe d'anoblissement et on ne voit pas qu'elle ait pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse de sa région.
On en trouvera dans les Dossiers bleus un tableau généalogique très intéressant.
Le vicomte Révérend lui a consacré une courte notice dans l'Annuaire de la noblesse de 1896. On trouvera aussi sur elle quelques renseignements dans l'Armorial de Bretagne de Potier de Courcy.
La souche était représentée sous Henri IV par deux frères, Pierre et Robert Duverger, qui furent les auteurs de deux branches.
Pierre Duverger, aubergiste à Ay, maire de cette ville en 1599, fut père de Pierre Duverger, maire d'Ay en 1623, et grand-père de Jacques Duverger, maire d'Ay de 1624 à 1651.
Robert Duverger était en 1589 et 1604 procureur à Ay. Il fut père de Briet Duverger, marchand à Ay, marié à Nicole Gosset, dont les enfants partagèrent la succession en 1635, et grand-père d'Isaac Duverger, Sgr des Forges et en partie de Cuy, procureur du Roi en la sénéchaussée d'Epernay en 1628, échevin de cette ville en 1656. Ce dernier avait épousé Marguerite Fagnier, fille du lieutenant des eaux et forêts d'Epernay. Ses deux fils, Isaac Duverger de Cuy, procureur du Roi au grenier à sel d'Epernay, échevin de cette ville en 1668, décédé sans postérité, et Pierre Duverger de Cuy, gendarme de la garde du Roi en 1680, marié à Jacqueline de Laval, fille d'un marchand de Reims, vendirent en 1691 leur seigneurie de Cuy à leur sœur, Mme Charuel. Pierre Duverger de Cuy, fils de Pierre, fut employé aux aides et mourut en 1738. Sa veuve, Nicole Clément, fille d'un élu à Bar-sur-Aube, qu'il avait épousée en 1726, était en 1746 directrice de la poste à Épernay Leurs deux fils, Jean-Baptiste Duverger, dit le chevalier de Cuy, né à Bar en 1729, et Jean-Rémy Duverger de Cuy, furent l'un et l'autre officiers au régiment de Champagne. L'un d'eux épousa vers 1760 Mlle Masson de Morfontaine. Il eut deux fils dont l'aîné fut une des victimes de l'expédition de Quiberon, en 1795, et dont le second, Joseph, vint se fixer en Bretagne par son mariage avec Mlle de Poulmic, dernière héritière d'une très ancienne famille noble de ce pays. Le fils de celui-ci, Isidore Duverger de Cuy, officier de la garde royale, épousa Mlle Luette de la Pilogerie. Il fut père de Joseph Duverger de Cuy, conseiller général du Morbihan, marié en 1867 à Mlle de Longeaux, et grand-père de Georges Duverger de Cuy marié en 1891 à Mlle de Romance de Mesmon.
Marie du Verger, veuve de Robert Charuel, conseiller du Roi, avait fait enregistrer le blason de son défunt mari à l'Armorial général de 1696 (registre d'Epernay).
La famille Duverger de Cuy a fourni des officiers très distingués.
Principales alliances : Masson de Morfontaine, de Poulmic, Luette de la Pilorgerie, de Chappotin 1863, de l'Escale 1861, de Longeaux 1867, de Romance 1891, de Cacqueray 1898, etc.
Une famille du Verger a appartenu à l'ancienne noblesse de la Haute-Bretagne. Elle possédait la seigneurie de son nom et celle de la Bougeardais, dans la paroisse de Saint-Aubin d'Aubigné. Elle portait pour armes : d'argent à un lion de sable, armé, lampassé et couronné d'or. Elle figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Rennes et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, par arrêt du 7 septembre 1669, sur preuves de six générations remontant à Pierre du Verger, vivant en 1427. Elle ne s'est éteinte qu'au XIXème siècle.
Il a existé dans le Maine une famille du Verger qui possédait divers biens au ressort de Fougères, en Bretagne. Cette famille portait pour armes : d'argent à une bande de gueules. Ses représentants, Nicolas du Verger, sieur du Tertre, marié en 1655 à Claude du Boisbéranger, et Gilles du Verger, sieur de Chambor, marié à Anne de Goué, frères, demeurant dans l'élection de Laval, furent maintenus dans leur noblesse avec leurs enfants, le 10 juin 1668, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, après avoir justifié leur filiation depuis leur quartaïeul, Simon du Verger, écuyer, sieur du Tertre, vivant en 1493. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1701 par jugement de l'intendant de Bretagne en raison de biens qu'elle possédait au ressort de Fougères.
On trouvera dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler d'abondants renseignements sur une famille Duverger qui occupait aux XVIIème et XVIIIème siècles un rang distingué dans la région de Vitré et qui y possédait de nombreux domaines. Cette famille portait pour armes : d'argent à trois roses de gueules, parti d'azur à une croix ancrée d'argent. Elle fut condamnée comme usurpatrice de noblesse par jugement de 1668 et demeura dès lors non noble. Etienne Duverger de la Gravelle fut maire de Vitré en 1693. Son fils, René-Olivier Duverger de la Gravelle, exerça les mêmes fonctions en 1727. Mathurin Duverger du Boislebault, sénéchal de Vitré en 1622, fut reçu en 1627 conseiller maître en la Chambre des comptes de Bretagne ; son fils, Gilles, décédé en 1696, exerça la même charge.
Note : Une famille du Verger a appartenu à la noblesse de l'ancienne élection de Niort, en Poitou. Elle portait pour armes : d'azur à quatre croissants d'argent. Elle fut maintenue dans sa noblesse en 1667 par jugement de M. de Barentin, intendant de Poitiers, après avoir justifié sa filiation depuis Arnaud du Verger dont les enfants partagèrent la succession en juin 1524.
(Chaix d'Est-Ange).
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