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LA FAMILLE de l'ESPERONNIÈRE de VRITZ

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ESPERONNIÈRE de VRITZ (de l'). Armes : d'hermines fretté de gueules, quelquefois au chef de gueules chargé de trois losanges et deux demi d'or. - Couronne : de Marquis.

La famille DE L'ESPERONNIÈRE, aujourd'hui éteinte dans les mâles, appartenait à l'ancienne noblesse chevaleresque de l'Anjou.

M. Courtaux en a publié en 1889 une très intéressante généalogie dont Beauchet-Filleau a donné un résumé dans son Dictionnaire Historique el généalogique des familles du Poitou. On trouvera dans le Cabinet d'Hozier les preuves de noblesse qu'Antoine de l'Esperonnière fit en 1705 pour être admis parmi les pages de la Grande Ecurie. On trouvera aussi dans les Carrés d'Hozier beaucoup de renseignements sur les l'Esperonnière.

La famille de l'Esperonnière a eu pour berceau la seigneurie de son nom, située sur le territoire de la paroisse de Vezins, dans les environs de Cholet.

Elle a pour premier auteur connu un Joachim de l'Esperonnière qui épousa en Bretagne en 1156 Eléonore de Saint-Amadour.

La filiation suivie remonte au 16 avril 1357, date à laquelle Hardouin de l’Esperonnière, chevalier, Sgr de l'Esperonnière, fils de Geoffroy et de Marie de Sainte-Flayve, épousa Jeanne Bardoul, dame de la Roche, par contrat passé devant notaire à Mortagne. Hardouin de l'Esperonnière eut de cette alliance, entre autres enfants, deux fils, Pierre et Jean, qui partagèrent sa succession par acte du 14 novembre 1401 et qui furent les auteurs de deux grandes branches.

L'ainé des deux frères, Pierre de l'Esperonnière, varlet, Sgr de l'Esperonnière, est mentionné dans un acte du 25 août 1397 avec sa femme, Jeannette Baraton. Sa descendance s'éteignit en la personne de Gabrielle de l'Esperonnière, dame dudit lieu, née en 1572, supérieure générale de la Congrégation du Calvaire en 1622, décédée à Poitiers en odeur de sainteté le 21 juillet 1641.

Jean de l'Esperonnière, auteur de la branche cadette, fut seigneur de la Roche-Bardoul et de la Touche-Baranger, épousa, le 3 septembre 1415, Jeanne Pérou et fit son testament, le 16 juin 1419, devant notaire à Chemillé. Son arrière-petit-fils, Antoine de l'Esperonnière, Sgr de la Sansonnière et de la Roche-Bardoul, épousa, le 22 août 1519, Marguerite de Villeneuve, veuve d'Hervé d'Aubigné. Il en eut, entre autres enfants, deux fils :

1° François de l'Esperonniere, Sgr de la Roche-Bardoul et de la Sorinière, marié en 1543 à Renée du Pineau, qui continua la lignée ;

2° Laurent de l'Esperonnière, Sgr de la Sansonnière, marié en 1555 à Hélène Rigault, dont la descendance s'éteignit en la personne d'Henri de l'Esperonnière, Sgr de la Sansonnière, marié en 1690 à Marie Davy du Chiron.

François de l'Esperonnière, Sgr de la Roche-Bardoul et de la Sorinière, petit-fils de François et de Renée du Pineau, épousa, le 16 septembre 1612, Renée Simon, héritière de la seigneurie de Vritz. Il en eut, entre autres enfants, deux fils :

1° Antoine, qui continua la lignée et dont il va être parlé ;

2° François, qualifié baron de Vritz, Sgr de la Sorinière, dont un fils, également appelé François, fut admis en 1659 dans l'Ordre de Malte et dont un autre fils, Louis-Augustin, Sgr de Vritz, fut maintenu dans sa noblesse, le 19 mai 1699, par jugement de M. de Maupeou, intendant de Poitiers.

Antoine de l'Esperonnière, Sgr de la Roche-Bardoul, était lieutenant de la vénerie du Roi et résidait dans la paroisse de Freigné quand il fut maintenu dans sa noblesse le 5 août 1667, sur preuves remontant à 1519, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours. Son petit-fils, Antoine de l'Esperonnière, Sgr de la Roche-Bardoul, de la Saulaye, de Vritz, etc., né à la Saulaye en 1690, fut admis en 1705 parmi les pages de la Grande-Ecurie. Il fut connu dans la suite sous le titre de marquis de la Roché-Bardoul qu'avaient déjà porté son père et son grand-père. Il fut père de Jacques-Thomas de l'Esperonnière, Sgr de Vritz, de la Saulaye, etc., né au château de la Saulaye en 1723, reçu en 1752 conseiller au Parlement de Bretagne, marié en 1781 à Mlle de la Bintinaye, décédé en 1784, et grand-père d'Antoine-Jacques, marquis de l'Esperonnière de Vritz, né à Rennes en 1783, marié dans cette ville en 1813 à sa cousine, Mlle de la Bintinaye, décédé au château de la Saulaye en 1864.

La famille de l'Esperonnière s'est éteinte avec le petit-fils de ce dernier, René-Antoine, marquis de l'Esperonnière de Vritz, né en 1846, qui est décédé le 8 janvier 1913 sans avoir eu d'enfants de ses deux mariages successifs avec Mlle de Gaalon et avec Mlle de Castries.

La famille de l'Esperonnière a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, des officiers de mérite, des gentilhommes de la maison du Roi, des chevaliers de son Ordre, etc.

Principales alliances : du Vergier (de la Rochejaquelein) 1478, de Chevigné 1505, de Chasteignier, de Sainte-Maure, Durcot 1593, le Bascle 1627, de la Haye-Montbault 1634, Jousseaume 1649, Boislève 1690, des Herbiers de l'Estanduère 1698, Robineau de Rochequairie 1746, de la Bintinaye 1781, 1813, Veillon de la Garoullaye 1843, le Bault de la Rochecantin 1850, du Buat 1845, de Gaalon 1872, de la Croix de Castries 1902, de Menou, du Ligondès 1683, Davy du Chiron 1690, etc.

Une famille de l'Esperonnière a appartenu à la noblesse de Bretagne. Elle portait pour armes : d'or à trois molettes de sable, 2 et 1. Elle avait eu pour berceau une seigneurie de son nom située dans la paroisse de Princé, au diocèse de Rennes. Elle figura comme noble à la réformation de 1513. Mais, lors de la grande recherche commencée en 1666. Son représentant, Jean de l'Esperonnière, prieur de Châteaubourg, fut débouté de ses prétentions, faute de preuves suffisantes, par arrêt des commissaires du 24 mars 1671.

(Chaix d'Est-Ange).

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