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LA FAMILLE de l'ESPINAY ou LESPINAY

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ESPINAY, ou LESPINAY, (de l'), en Bretagne et en Poitou. Armes : d'argent à trois épines arrachées de sinople, 2 et 1. - Aliàs : de sinople à trois buissons d'épines d'argent, 2 et 1. - Couronne : de Marquis. – Tenants : deux sauvages de carnation. - Devise : SEQUAMUR QUO FATA VOCANT.

La famille DE L'ESPINAY, ou DE LESPINAY, originaire des environs de Nantes, appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne et du Bas-Poitou.

M. Léon Maitre a publié à Nantes en 1897 une Généalogie de la maison de Lespinay, originaire de Bretagne. M. Alexis Daigre a donné un résumé de ce travail dans le deuxième volume, paru en 1909, d'un ouvrage qu'il a intitulé : Armorial général et universel rédigé d'après les documents laissés par les d'Hozier. On trouvera encore des renseignements intéressants sur la famille de l'Espinay, on de Lespinay, dans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres, dans les ouvrages que MM. Potier de Courcy et Kerviler ont consacrés à la noblesse de Bretagne, dans l’Annuaire de la noblesse de 1893, etc.

La famille de l'Espinay possédait dès la première moitié du XVème siècle un domaine seigneurial de son nom dans la paroisse de Plessé, au diocèse de Nantes.

Jean de l'Espinay, auquel remonte la filiation, épousa Guillemette, dame du Guigon, et rendit aveu en 1429 à la seigneurie de Fresnay pour des biens qu'il possédait dans la seigneurie de Plessé. Il représente seulement le sixième degré du travail de M. Maitre qui le fait descendre d'un Jacques, Sgr de l'Espinay, décédé vers 1299 ; mais les cinq premiers degrés donnés par cet auteur ne sont accompagnés d'aucune preuve. Jean de l'Espinay laissa deux fils :

1° Jean II de l'Espinay, qui continua la lignée ;

2° Pierre de l'Espinay, qui épousa une fille de Jacques de la Touche, maréchal de salle du duc de Bretagne.

Jean II de l'Espinay épousa Briance Pinart ; il était en 1464 homme d'armes à la garde de la Guerche. Son fils, Jean III de l'Espinay, écuyer, Sgr de Rodouan, de Trémar, de l'Espinay, etc. marié à une date inconnue à Bertianne Robellot, fut de 1499 à 1524, date de sa mort, trésorier et receveur général des finances en Bretagne. Il avait acquis à Plessé, le 15 décembre 1799, un héritage roturier, appelé le Haut-Espinay, où il transporta son manoir seigneurial et sur lequel il fut autorisé, par lettres patentes de décembre 1513, à transférer la noblesse et franchise de l'ancien Espinay. Il survécut à son fils, Jean IV de l'Espinay, reçu en 1515 conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Nantes et marié à une date inconnue à Hélène de Marbié, dame de Malarit. L'arrière-petit-fils de celui-ci, Samuel de l'Espinay, Sgr de l'Espinay, de Chaffault, de Briord, etc., marié, le 19 février 1885, à Suzanne des Roussières, eut, entre autres enfants, deux fils, Samuel II et Jacob, qui furent les auteurs de deux grandes branches.

Les représentants de ces deux branches furent maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêt du 31 octobre 1668 sur preuves de cinq générations.

La branche aînée est aujourd'hui éteinte. Son auteur, Samuel II de l'Espinay, Sgr du Chaffault, de Monceaux, de Briord, etc., décédé en 1657, avait épousé en 1625 Antoinette Jousseaume de la Bretesche. Leur petit-fils, Joseph-Sébastien de l'Espinay, Sgr de Briord, marié en 1687 à Jeanne Milsent, laissa trois filles qui furent les dernières représentantes de leur branche et qui se marièrent dans les familles de Charette, de la Roche-Saint-André et du Rocher de Lestiez.

L'auteur de la branche cadette, Jacob de l'Espinay, Sgr de Buhel, en la paroisse de Plessé, épousa en 1632 Anne de Tinguy. Il en eut deux fils :

1° Jacob, qui continua la lignée et dont il va être parlé ;

2° Samuel, Sgr de la Roche-Boulogne, dont la descendance se signala pendant l'insurrection de la Vendée et s'éteignit avec Louis Charles de l'Espinay, né en 1807, décédé sans alliance en 1842. Jacob de l'Espinay, Sgr de Buhel, fut aussi seigneur de la Ruffelière, en Bas-Poitou. Il épousa en 1665 Henriette de Goulaine. Leur fils, Samuel de Lespinay, Sgr de la Ruffellière, au diocèse de la Rochelle, marié à Louise de la Bussière par contrat passé en 1696 devant notaires à Nantes, fut maintenu dans sa noblesse, le 15 avril 1715, par jugement de M. Quentin de Richebourg, intendant de Poitiers. Il eut, entre autres enfants, deux fils, Louis-Jacob et Charles-Samuel, qui furent les auteurs de deux grands rameaux actuellement existants. L'aîné de ces rameaux a adopté l'orthographe Lespinay, en un mot, tandis que le rameau cadet a conservé l'orthographe l'Espinay.

L'auteur du premier rameau, Louis-Jacob de Lespinay, Sgr de la Buffelière et de Vrignonnière, demeurant en la paroisse des Essarts, épousa en 1726 Marie-Elisabeth des Nouhes. Il en eut deux fils :

1° Samuel-Alexis de Lespinay, qualifié baron de Chantonnay, de Sigournais et du Puybelliard, connu dans les dernières années de sa vie sous le titre de marquis de Lespinay, qui épousa en 1750 Marie-Félicité Cicoteau et qui continua la lignée ;

2° Louis-Gabriel de Lespinay, né en 1728, admis en 1744 parmi les pages de la Grande Ecurie, marié en 1758 à Mlle d'Appelvoisin, dont les deux fils moururent sans postérité. Alexis, marquis de Lespinay, né en 1752, fils de Samuel-Alexis, épousa en 1783 Mlle de Montault par contrat signé du Roi et de la Famille Royale ; il fut député de la Vendée en 1811, fut créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 21 février 1814 et mourut à Poitiers en 1837. Il laissait deux fils :

1° Charles, marquis de Lespinay, né en 1785, marié en 1817 à Mlle de Rély, dont la descendance subsiste ;

2° Louis-Armand de Lespinay, né en 1789, page de Napoléon Ier, créé baron de l'Empire par lettres du 31 janvier 1810, général de brigade, grand-officier de la Légion d'honneur, décédé en 1869, qui de deux alliances eut trois filles, la vicomtesse de Gontaut-Biron, la comtesse de Pontevès et la vicomtesse de Rougé. Zénobe-Alexis, marquis de Lespinay, né en 1854, marié en 1879 à Mlle Benoist d'Azy, décédé en 1906, fut pendant de longues années député et conseiller général de la Vendée. Il était le père de Jean, marquis de Lespinay, né en 1886, marié à Mlle de Sesmaisons.

L'auteur du rameau cadet, Charles-Samuel de l'Espinay, né en 1699, épousa en 1742 Mlle de la Rochefoucauld. Son petit-fils, Alexis-Gabriel, né en 1786, marié en 1806 à Mlle le Bœuf, décédé prématurément à Nantes en 1815, fut connu sous le titre de comte de l'Espinay. C'est de lui que descendent tous les représentants actuels de ce rameau.

La famille de Lespinay, ou de l'Espinay, a produit, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, un grand nombre d'officiers de valeur dont plusieurs ont péri sur différents champs de bataille.

Principales alliances : de la Bourdonnaye, du Chaffault 1514, de Buor 1582, 1788, Jousseaume de la Bretesche 1625, de la Tousche 1646, Boux 1646, de Langle, de Charette, de la Roche-Saint-André, du Rocher, de Tinguy 1632, de Bessay, de Goulaine 1665, de la Rochefoucauld 1742, des Nouhes 1726, du Vigier de Mirabal 1788, de Montault 1783, Duval de Curzay 1807, Irland de Bazoges 1777, de Rély 1817, Morisson de la Bassetière 1853, de Méhérenc de Saint-Pierre 1883, de Suyrot 1884, de Montguyon 1820, de Gontaul-Biron 1841, de Chavagnac 1847, de Pontevès 1883, de Rougé 1850, Benoist d'Azy 1879, de Sesmaisons 1914, d'Appelvoisin 1758, Walsh de Chassenon 1785, de Cornulier 1833, de Melun 1842, de Farcy, de Saint-Exupéry 1853, de Gouyon-Beaufort 1691, de Maynard-Mesnard 1918, etc.

Il a existé dans la noblesse de Bretagne plusieurs familles de l'Espinay qui étaient distinctes de celle dont il vient d'être parlé.

L'une de ces familles portait pour armes : de sable à un sautoir d'argent, quelquefois accompagné de deux léopards de même. Elle figura de 1445 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Malo et fut maintenue dans sa noblesse par arrêt du 26 mars 1669 sur preuves de neuf générations. Elle paraît s'être éteinte au cours du XVIIIème siècle.

Une autre, possessionnée dans la paroisse de Piré, portait pour armes : d'argent à un croissant de gueules accompagné de six billettes de sable, 3 et 3. Elle figura de 1440 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Rennes. Elle fut maintenue dans sa noblesse par arrêt du 1er juin 1669 sur preuves de six générations. Elle paraît s'être éteinte peu de temps après.

Une troisième famille possédait la seigneurie de la Patissière, en la paroisse de Brains, au diocèse de Nantes. Elle portait pour armes : d'argent à un fresgon, ou petit houx, de sinople. Elle avait pour nom primitif celui de la Motte. Elle fut maintenue dans sa noblesse, sur preuves de huit générations, par arrêt du 6 août 1670.

(Chaix d'Est-Ange).

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