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LA FAMILLE de l'ESPINE de GRAINVILLE |
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ESPINE de GRAINVILLE (de l'), en Normandie et en Bretagne. Armes : d'argent à un tréfle de sinople en abîme, accompagné de trois molettes à six rais de gueules, 2 et 1. De nos jours la famille de l'Espine écartèle ses armes des suivantes : d'azur à une fasce d'argent chargée de trois coquilles de sable.
La famille DE L'ESPINE DE GRAINVILLE, fixée en Bretagne au cours du XVIIIème siècle, est originaire de la Haute-Normandie et tire sa noblesse des charges que ses membres ont exercées en la Chambre des comptes de Rouen.
Le vicomte de la Messelière lui a consacré une de ses Filiations bretonnes et on trouvera dans le Nouveau d'Hozier et dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'un de ses membres fit en 1769 pour être admis à l'École militaire.
Un membre de la famille de l'Espine fut reçu en 1597 conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Normandie. Adrien de l'Espine, Sgr de Baineville, conseiller du Roi, maître ordinaire en sa Chambre des comptes de Normandie, épousa vers 1645 Elisabeth de Brasdefer. Leur fils, Louis de l'Espine, chevalier, Sgr de Grainville, né à Rouen le 6 juin 1650, épousa, le 5 mars 1689, Françoise Joly de Fleury, fille d'un conseiller en la Grand'Chambre du Parlement. Il fut maintenu dans sa noblesse d'abord, le 30 novembre 1697, par arrêt des commissaires généraux du Conseil, puis, le 11 février 1698, par jugement de M. de la Bourdonnaye, intendant de Rouen, rapporté tout au long dans le Nouveau d'Hozier. Il fut père de Charles-Joseph de l'Espine de Grainville, né en 1695 à Neaufle, au diocèse de Rouen, conseiller au Parlement de Paris, qui épousa, le 16 mars 1722, Catherine-Marie Chardon, fille d'un trésorier payeur des gages des officiers du Parlement, et grand-père de Jean-Charles de l'Espine, chevalier de Grainville, né à Paris, paroisse Saint-Séverin, le 22 février 1728, qui fut capitaine des vaisseaux du Roi et chevalier de Saint-Louis. Ce fut celui-ci qui se fixa en Bretagne. Il épousa à Landerneau, le 14 février 1754, Marguerite-Françoise de Kerguélen et fut maintenu dans sa noblesse en 1774, sur preuves de cinq générations, par arrêt du Parlement de Bretagne. Son fils, Guillaume de l'Espine de Grainville, né à Landerneau en 1755, fit en 1769 pour être admis à l'Ecole militaire les preuves de noblesse dont il a été parlé plus haut. Il fut dans la suite capitaine au régiment de Bourgogne et chevalier de Saint-Louis et épousa à Morlaix en 1780 Mlle de Guerdavid. Il fut père de Gabriel-Omer de l'Espine de Grainville, décédé en 1864, qui épousa Mlle de Coetanlem de Rostiviec, décédée à Grainville en 1863, et grand-père d'Adrien de l'Espine de Grainville, commissaire de la marine, décédé à Morlaix en 1905, qui a laissé plusieurs enfants de son mariage avec Mlle de Blois.
Pierre de l'Espine, conseiller clerc au Parlement de Normandie, avait fait enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696.
Principales alliances : de Brasdefer, Joly de Fleury. de Kerguélen, de la Motte-Rouge vers 1785, le Rouge de Guerdavid 1780, de Cœtanlem de Rostiviec, de Blois 1853, etc.
Il a existé aussi dans la noblesse de Bretagne plusieurs familles de l'Espine. Aucune de ces familles ne subsistait lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666.
Note : Il a existé en Normandie une famille de l'Espine qui était distincte de celle dont il vient d'être parlé. Cette famille portait pour armes : d'or à une épine à trois racines, de sinople. Jean de Lespine, de Rouen, et ses enfants furent anoblis par lettres patentes des années 1356 et 1361. Leur descendant, Thomas de l'Espine, écuyer, marié à Marie de Malfiance, vint se fixer en Ponthieu dans les premières années du XVIème siècle et acquit à Bellifontaine le fief d'Obize. Il fut père de Jean de l'Espine, Sgr d'Obize, qui épousa, le 10 février 1511, demoiselle Caron. Sa postérité s'éteignit en la personne de Daniel de l'Espine, sieur de Saint-Georges, qui épousa le 11 août 1649 Hippolyte de la Gorgue et qui en eut une fille unique, Marguerite, mariée à Charles de Violaine, chevalier.
Une famille de l'Espine, originaire de Bourgogne, vint se fixer en Poitou vers la fin du XVIème siècle. Elle portait pour armes : d'or à un lion rampant de gueules, appuyé sur une aubépine de sinople, et trois étoiles d'azur rangées en chef. Elle remontait par filiation au 5 novembre 1530, date à laquelle Christophe de l'Espine, écuyer, fils d'autre Christophe, Sgr de Sertre-Chauveron et autres lieux, épousa Marie du Vigier par contrat passé devant notaires en la vicomté de Montbard. Les deux fils de ce gentilhomme, Jacques et Louis, partagèrent sa succession par acte du 3 octobre 1582. Ils vinrent se fixer en Poitou et furent les auteurs de deux branches. La branche aînée fut maintenue dans sa noblesse, le 21 novembre 1700 et le 1er février 1715, par jugements de MM. de Maupeou et de Richebourg, l'un et l'autre intendants de Poitiers. Le chef de la branche cadette, Jean de l'Espine, Sgr de Lambertière, fut maintenu dans sa noblesse en 1667 par jugement de M. de Barentin, également intendant de Poitiers. Il épousa successivement en 1644 Marie Desmier et vers 1656 Marie de la Barlotière et eut de ces deux unions un grand nombre d'enfants dont on ignore la destinée.
(Chaix d'Est-Ange).
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