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LA FAMILLE de l'ESTOURBEILLON

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ESTOURBEILLON (de l'). Armes : d'argent à un griffon de sable armé et lampassé de gueules. - Couronne : de Marquis. - Supports : deux griffons. - Cri de guerre : CRAINS LE TOURBILLON. - Devise : FIDELIS ET AUDAX.

La famille DE l'ESTOURBEILLON appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne.

M. Courtaux en a donné en 1899 une généalogie à la suite de son Histoire généalogique de la maison de Lantivy. On pourra encore consulter sur la famille de l'Estourbeillon le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler, les Filiations bretonnes de M. de la Messelière, l'Annuaire de la noblesse de 1893, etc. On trouvera, enfin, dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que Joseph-Claude de l'Estourbeillon fit en 1773 pour être admis parmi les pages de la Grande Ecurie.

La famille de l'Estourbeillen a eu pour berceau la paroisse d'Ercé, près de Gosné, au diocèse de Rennes. Elle a possédé sur le territoire de cette paroisse une seigneurie de l'Estourbeillonaye que Pierre de l'Estourbeillon et sa femme vendirent en 1313 à Regnault de Montbourcher, Sgr du Bordage.

Pierre de l'Estourbeillon, qualifié armiger, fut en 1093 témoin d'une fondation faite au prieuré de Vitré. Son fils, également appelé Pierre, fut en 1130 témoin d'une donation semblable. Un Pierre de l'Estourbeillon, Sgr de l'Estourbeillonaye, fut en 1204 un des bienfaiteurs de Notre-Dame de Vitré. Jean de l'Estourbeillon se croisa en 1249 à la suite de saint Louis, d'après un titre de la collection Courtois. Perrot de l'Esfourbeillon fut en 1348 un des 32 écuyers de la montre de Jean du Hallay.

La famille de l'Estourbeillon figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres des paroisses de Saint-Médard-sur-Ille et d'Acigné, au diocèse de Rennes. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction le 21 novembre 1668, sur preuves de cinq générations, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles.

Jean de l'Estourbeillon, chevalier, à partir duquel la filiation est régulièrement établie, servit en 1370 sous le connétable du Gueselin et ratifia en 1381 le traité de Guérande. Il eut deux fils de son mariage avec Jeanne d'Angoulvent. L'aîné de ceux-ci, Pierre, sieur du Haut-Brin, en la paroisse de Saint-Marc-le-Blanc, marié à Renée de la Haye, fut du nombre des gentilshommes de Rennes qui, en 1437, prêtèrent serment de fidélité au Duc. Julien de l'Estourbeillon, un des fils de Pierre, épousa Perrine de Mézeray. Il en eut, entre autres enfants, deux fils :

1° Charles, Sgr de Brin, qui épousa, en 1471, Françoise de la Beschère, dame dudit lieu, en la paroisse d'Acigné, et qui continua la lignée ;

2° François, qui fut l'auteur du rameau des sieurs de la Babelière, de la Chapelle et de la Haye, généralement considéré comme éteint depuis très longtemps. Kerviler se demande si ce rameau ne se serait pas perpétué, après avoir perdu sa noblesse par dérogeance, et ne serait pas représenté par une famille Létourbillon qui est fixée de nos jours à Saint Germain-sur-Ille. La descendance de Charles de l'Estourbeillon et de Françoise de la Beschère vint, au cours du XVIIème siècle, se fixer au diocèse de Nantes. René de l'Estourbeillon, né à Donges en 1733, décédé en 1816 sans avoir été marié, recueillit en 1797 les terre de la Garnache et de Beauvoir, en Bas-Poitou, par héritage de la famille du Pas de la Bourdinière à laquelle appartenait sa mère ; il fut connu dans les dernières années de sa vie sous le titre de marquis de la Garnache. Son neveu, Joseph-Claude Jean, né à Nantes en 1757, page de la Grande Ecurie en 1773, décédé en 1829 au château du Matz (Morbihan), fut connu sous le titre de marquis de l'Estourbeillon qui a été conservé depuis lors par le chef de la famille. Il avait épousé au Croisic en 1784 Mlle Rado du Matz. Ses deux fils, Joseph-Armand, marquis de l'Estourbeillon et de la Garnache, né à Jersey en 1794, marié en 1823 à Mlle de Cheffontaines, décédé à Nantes en 1864, et Prosper, comte de l'Estourbeillon, né en 1802 au château de Kerflesse, à Herbignac, marié au Croisic en 1822 à Mlle Maillard de Bois-Saint-Lys, décédé dans la même ville en 1882, ont été les auteurs de deux rameaux. Le premier rameau n'est plus représenté que par Régis, marquis de l'Estourbeillon et de la Garnache, né à Nantes en 1858, député du Morbihan depuis 1898, auteur de la Noblesse de Bretagne et de plusieurs autres ouvrages généalogiques estimés, barde, qui n'a pas d'enfants de son mariage avec Mlle le Bourg. Un représentant du second rameau, Louis de l’Estourbeillon, né au Croisic en 1848, zouave pontifical, est décédé en 1870 des suites de blessures reçues à l'attaque de Rome par les Italiens. Le comte Prosper de l'Estourbeillon, né au Croisic en 1835, frère aîné du précédent, marié en 1866 à Mlle de Bellouan d'Avaugour, décédé en 1901, a été conseiller général du Morbihan de 1886 à 1898. Il a laissé deux fils, Armel et Louis, qui continuent la lignée.

La famille de l'Estourbeillon a fourni de nombreux officiers. D'après les travaux de Kerviler et de M. Courtaux, elle aurait donné trois chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Julien, tué au siège de Rhodes en 1522, Pierre, né en 1667, et Pierre-François, neveu du précédent, né à Donges en 1726, décédé en 1748 des suites de blessures reçues dans un combat contre les Turcs.

Principales alliances : d'Angoulvent, de Quatrebarbes 1546, de Marnières 1623, de Montmorency 1644, Rado du Matz 1784, de Lantivy 1824, de Nettancourt 1856, Pépin de Bellisle 1856, Dudon 1892, de Penfétenyo de Cheffontaines 1823, de Crochard 1875, de Bellouau d'Avaugour 1866, de Kersauson 1896, de Beugny d'Hagerue 1903, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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