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LA FAMILLE EUZENOU DE KERSALAÜN

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EUZENOU de KERSALAÜN. Armes : écartelé aux 1 et 4 d'azur plein ; aux 2 et 3 d'argent à une feuille de houx de sinople en pointe. - Couronne : de Marquis.

La famille EUZENOU DE KERSALAÜN, éteinte dans les mâles en 1895, appartenait à l'ancienne noblesse chevaleresque du pays de Cornouailles en Bretagne.

On trouvera sur elle d'intéressants renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler.

Payen Euzenou et trois autres gentilshommes bretons sont mentionnés dans une procuration donnée à Limisso, en avril 1249, au patron du navire la Pénitence. En vertu de ce titre, provenant de la collection Courtois, le nom et les armes de la ramille Euzenou de Kersalaün ont été inscrits aux Salles des Croisades du musée de Versailles.

Kerviler mentionne un Guillon Euzenou, receveur d'Hennebont, qui en 1385 reçut un mandement du duc Jean IV.

La famille Euzenou figura en 1445 à 1536 aux réformations et montres de la paroisse de Plusquellec, au diocèse de Cornouailles. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, sur preuves de neuf générations, par arrêt du 14 août 1669 des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Bretagne.

Conan Euzenou, auquel ce jugement fait remonter la filiation, vivait en 1380 et avait épousé Marguerite de Kerméno. Il fut père de noble écuyer Raoul Euzenou, Sgr des Landelles, qui épousa Pléson de Kéroignant, grand-père d'Henri Euzenou, sieur des Landelles, qui épousa Marguerite Richard, bisaïeul de Charles Euzenou, sieur des Landelles, qui épousa Catherine de Quellenec, et trisaïeul d'Henri Euzenou, qui épousa en 1545 Marie de Coatgoureden et qui continua la lignée.

Jean-François Euzenou, Sgr de Kersalaün, né en 1714 au château du Cosquer, en Combrit, fils de Jean-Joseph, Sgr de Kersalaün, capitaine général de la milice garde-côtes de Concarneau, décédé à Quimper en 1773, et de Marie de la Pierre, marié en 1744 à sa cousine, Catherine de la Pierre, fut reçu en 1739 conseiller au Parlement de Bretagne. Il fut arrêté en 1766 comme complice de la Chalotais, fut exilé au Mans et ne recouvra sa liberté qu'en 1775. Il obtint, par lettres patentes données à Fontainebleau au mois d'octobre de cette même année 1775 et enregistrées au Parlement de Rennes le 2 avril 1776, l'érection en marquisat, sous le nom d'Euzenou, de ses seigneuries de Trévalot et de Kervégant, en la paroisse de Scaer. Il signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États Généraux, fut emprisonné à Paris pendant la Terreur et mourut en 1810 en son château du Cosquer. Il avait eu deux fils dont l'aîné, Jean-Joseph Euzenou, marquis de Kersalaün, né à Quimper en 1746, marié en 1774 à Marie de Ranconnet, continua la descendance et dont le second, Jean-Vincent Euzenou, comte de Kersalaün, né en 1753 au château de Kersalaün, en Leuhan, reçu en 1775 conseiller au Parlement de Bretagne, mourut à Quimper en 1823 sans avoir été marié. Son arrière-petit-fils, Jean-Hippolyte Euzenou, marquis de Kersalaün, né à Paris en 1804, général de brigade en 1861, commandeur de la Légion d'honneur, décédé en 1895, fut le dernier représentant mâle de sa famille. De son mariage avec Mlle Delassalle, qui lui a survécu, il ne laissa qu'une fille mariée en 1865 au baron Desponty de Sainte-Avoye.

En dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice la famille Euzenou de Kersalaün avait fourni des officiers distingués.

Principales alliances: de Kerlazrec du Cosquer 1625, de Saisy de Kérampuil 1789, le Gentil de Rosmorduc, de Gourcuff, de Ranconnet, du Couédic, le Preudhomme de Fontenoy, de Coatgoureden, Desponty de Sainte-Avoye, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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