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LA FAMILLE DE FARCY. |
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FARCY de la VILLE du BOIS, de PONTFARCY et de ROSERAY (de). Armes : d'or fretté d'azur ; à un chef de gueules. - Couronne : de Marquis. - Cimier : un lion issant tenant une banderolle avec la devise : JAMAIS NE VARIE. – Supports : deux lions (aliàs : un lion à dextre et un lévrier à sénestre).
La famille DE FARCY appartient à la noblesse de la Normandie, du Maine et de la Bretagne.
Un de ses représentants, M. Paul de Farcy, a publié à Laval en 1891 une Généalogie de la famille de Farcy très documentée et très consciencieuse. Le vicomte Révérend a donné un résumé de ce travail dans l'Annuaire de la noblesse de 1896. On trouvera encore des renseignements sur la famille de Farcy dans les manuscrits de Chérin, dans les Dossiers bleus, dans le Dictionnaire de la noblesse de la Chesnaye des Bois, dans la France protestante de Haag, dans le Dictionnaire historique et biographique de la Mayenne de l'abbé Angot, dans les Documents généalogiques d'après les registres des paroisses d'Alençon du comte de Souancé, dans les divers ouvrages que MM. Potier de Courcy, Saulnier, Kerviler et de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne, etc.
La famille de Farcy actuellement existante est originaire de la Basse-Normandie. Elle paraît avoir eu pour berceau le lieu du Pontfarcy, situé dans le canton actuel de Saint-Sever (Manche).
Tout semble indiquer qu'elle est la même qu'une famille de Farcy qui posséda longtemps le fief de la Chapelle-Heuzebrock, également situé dans le canton actuel de Saint-Sever. Cette famille était connue dès l'an 1200 dans la noblesse de sa région. Deux de ses représentants, Pierre et Thomas Farcy, frères, figurent comme écuyers dans une montre de Nicole Raynel passée en 1385. La filiation est à peu près établie depuis Pierre de Farcy qui aurait été le huitième seigneur de la Chapelle-Heuzebroc et qui est mentionné dans un acte de 1404 avec sa femme, Marie de la Lande, Le petit-fils de ce gentilhomme, Jean de Farcy, sieur de la Caperonnière, est mentionné dans un acte de 1451 avec sa femme, Marie le Baillif. Il fit reconnaître sa noblesse lors de la recherche des faux nobles entreprise par Montfaut en 1463. Mais on trouve que lors de cette même recherche un Grégoire Farcy, du lieu de Guilberville, dans la sergenterie de Thorigny, vraisemblablement son parent, fut déclaré non noble, faute d'avoir produit des titres suffisants, et assis à la taille. Jean de Farcy eut de Marie le Baillif un fils, également appelé Jean, qui fut seigneur d'Auterive. On sait peu de chose sur ce fils dont les enfants partagèrent la succession par acte du 24 mai 1530 et dont le petit-fils, Michel, paraît être mort sans postérité.
Un jugement de maintenue de noblesse rendu en 1668 par le Parlement de Bretagne en faveur de la famille de Farcy actuellement existante en fait remonter la filiation à un Michel de Farcy, licencié ès droits, qui avait épousé Marie (aliàs Françoise) du Moulinet et qui était en 1530, 1534 et 1539 enquêteur ordinaire à Alençon. D'après le beau travail de M. Paul de Farcy, ce Michel de Farcy était en 1530 conseiller du roi de Navarre en l'échiquier de Normandie. D'après le même travail il aurait été un fils puîné de Jean de Farcy, sieur de la Caperonnière, le gentilhomme maintenu par Montfaut en 1463 dont il a été parlé plus haut. Sa descendance fut longtemps dans une situation nobiliaire assez douteuse. Son fils, Guillaume Farcy, qualifié écuyer, Sgr de Saint-Laurent-Croixcroust, conseiller au présidial d'Alençon, embrassa le protestantisme que ses descendants professèrent pendant plusieurs générations. Il épousa Marie Caget à une date inconnue et mourut vers 1564. Léonard Farcy, écuyer, sieur de Paisnel, fils du précédent, fut avocat au bailliage et siège présidial d'Alençon. Il épousa d'abord Anne Buherre, puis, le 24 octobre 1575, Catherine Bizeul et laissa de sa seconde union, entre autres enfants, deux fils, Daniel et Annibal, qui furent les auteurs de deux grandes branches.
La branche aînée, demeurée normande, est aujourd'hui éteinte. On ne voit pas qu'elle ait fait reconnaître sa noblesse lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666. Son auteur, Daniel Farcy, maître d'hôtel du prince de Condé en 1613, puis contrôleur au grenier à sel d'Alençon, échevin de cette ville en 1628, avait épousé, le 12 septembre 1607, Marie Flotte, fille du sieur de la Bigottière, inhumée le 16 août 1675 en l'église Saint-Léonard d'Alençon. D'après le travail de M. Paul de Farcy il aurait exercé la charge anoblissante de trésorier de France au bureau des finances de cette ville. Il ne figure cependant avec la qualification de trésorier de France dans aucun des actes publiés par M. de Souancé. Ces actes ne lui donnent pas non plus la qualification d'écuyer. Il eut, entre autres enfants, quatre fils :
1° Pierre Farcy, écuyer, sieur du Parc, en la paroisse de Neufchatel-en-Sonnois, conseiller du Roi, receveur des tailles en l'élection d'Argentan, marié le 17 juillet 1647 à Jacqueline Michelet, dont le fils, Pierre de Farcy, chevalier, Sgr du Parc, né le 11 avril 1650, décédé en 1733, exerçait dès 1674 l'office de trésorier de France au bureau des finances d'Alençon et dont le petit-fils, Antoine-Joseph de Farcy, Sgr d'Ozonville, baptisé en 1695, commissaire des guerres, chevalier de Saint-Louis, décédé en 1780, n'eut que des filles ;
2° Jacques de Farcy, sieur de l'Isle, trésorier de France au bureau des finances d'Alençon, qui épousa, le 17 août 1673, Marie Corneille, fille du grand Corneille et veuve de Félix du Buat, sieur de Guénebaud, décédée en 1721, et qui n'en eut que des filles ;
3° Louis de Farcy, Sgr de la Drouettière, conseiller du Roi, contrôleur au grenier à sel d'Alençon, marié successivement à Jeanne Rebours et à Jeanne Perronne, décédé en 1670, dont la descendance s'éteignit au XVIIIème siècle ;
4° Charles de Farcy, sieur de la Gare, mestre de camp de cavalerie, marié à Anne Houdan, dont le fils, Charles, né à Paris en 1670, maintenu dans sa noblesse, le 4 février 1678, par arrêt du Conseil d'État, ne paraît pas avoir laissé de postérité. Une des filles de Jacques de Farcy et de Marie Corneille, Françoise, née en 1683, épousa en 1701, Adrien de Corday ; elle fut la bisaïeule de la célèbre Charlotte Corday.
La branche cadette subsiste. Son auteur, Annibal de Farcy, marié le 8 février 1601 à Guyonne de Launay, fille de François, sieur de la Roche, et de Lézine Geslard, était avocat au présidial d'Alençon quand il fut nommé procureur fiscal et procureur général des eaux et forêts du comté de Laval. Il se fit accorder, le 26 mai 1643, des lettres patentes de confirmation de noblesse et d'anoblissement en tant que besoin. Ces lettres ne prouvent pas qu'il n'était pas de condition noble ; mais elles n'en indiquent pas moins que la situation nobiliaire de sa famille était alors contestée. Annibal de Farcy mourut le 18 septembre 1650 et fut inhumé dans le cimetière protestant de Vitré. Un de ses fils, Henri, fut tué à l'armée. Cinq autres, Gilles, Jacques, François-Annibal, René et Charles, furent les auteurs d'autant de rameaux. Trois d'entre eux, Gilles, René et Charles, furent maintenus dans leur noblesse, le 12 mai 1665, par arrêt de la Cour des aides. Les rameaux demeurés dans le Maine furent encore maintenus dans leur noblesse, le 12 juin 1715, par jugement de M. de Chauvelin, intendant de Tours, sur preuves remontant à un aveu rendu le 4 septembre 1450 à la Cour des comptes de Paris par Pierre Farcy, écuyer, à cause de sa femme, Jeannette de Broon. L'auteur du premier rameau, Gilles de Farcy, né en 1602, fut lieutenant enquêteur civil et criminel du comté de Laval. Il fut maintenu dans sa noblesse le 7 août 1667, sur preuves remontant à 1530, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours. Son fils, Isaac de Farcy, épousa Jeanne Grimaudet ; il en eut un fils, François, qui fut tué à la bataille de Senef, et une fille qui épousa successivement Léonard de Vauborel, sieur de Saint-Georges, et Pierre de Francier, sieur de Juvigny.
Jacques de Farcy, auteur du deuxième rameau, aujourd'hui l'aîné, se fixa en Bretagne après le mariage qu'il contracta avec Catherine de Gennes, fut seigneur de la Ville-du-Bois, en la paroisse de Mordelles, au ressort de Rennes, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du Parlement de Bretagne du 19 octobre 1668 et mourut en 1682. Il laissa trois fils :
1° Jacques (aliàs Michel), conseiller au Parlement de Normandie, qui épousa Suzanne Béraudin, fille de l'intendant de la Rochelle, dont les enfants passèrent en Angleterre lors de la révocation de l'édit de Nantes, dont un des trois fils, Jean, fut capitaine des gardes du roi d'Angleterre et dont la descendance ne tarda vraisemblablement pas à s'éteindre ;
2° Jean, qui continua la lignée ;
3° René, sieur de la Ville-du-Bois, marié successivement en 1678 à Charlotte Lévesque, puis à Elisabeth Prépetit, décédé en 1694, qui abjura le protestantisme en 1688, dont les fils furent maintenus dans leur noblesse en 1715, en même temps que leurs cousins, par jugement de M. de Chauvelin, intendant de Tours, et dont la descendance s'éteignit en la personne de Jean-Baptiste-René de Farcy, connu sous le titre de comte de Mué, né à Laval en 1724, conseiller au Parlement de Bretagne en 1750, décédé sans postérité à Rennes en 1805. Jean de Farcy, Sgr de Malnoé, de la Ville-du-Bois, etc., épousa en 1670 Suzane Ravenel, fille d'un banquier de Rennes, qui se retira dans le Hanovre après la révocation de l'édit de Nantes. Leur fils, Jean-Michel de Farcy de la Ville-du-Bois, baptisé en 1677 au temple de Cleusné, revint en France en 1709, épousa en 1725 Louise Taillart et mourut en 1768 au château de la Ville-du-Bois. Il fut père de Charles-Joseph de Farcy, Sgr de la Ville-du-Bois et de Malnoé, né en 1728, marié en 1762 à Jeanne-Mathurine Bertho, décédé à Rennes en 1796, qui fut connu le premier sous le titre de comte, conservé depuis lors par le chef de ce rameau. Trois des fils de ce dernier, Jean-Protaire, Guillaume-Charles et Joachim de Farcy, ont été les auteurs de trois sous-rameaux actuellement existants.
L'auteur du troisième rameau, François-Annibal de Farcy, épousa à Laval en 1635 (aliàs en 1640) Claude Uzille, fut gouverneur de Vitré, fut maintenu dans sa noblesse en 1668, avec son frère Jacques, par arrêt du Parlement de Bretagne et mourut l'année suivante. Il laissa quatre fils :
1° Jacques de Farcy du Rocher-Portal, conseiller au Parlement de Bretagne en 1671, décédé en 1690, dont le fils n'eut pas de postérité masculine ;
2° Jean-Baptiste de Farcy de Saint-Laurent, qui épousa en 1669 Françoise Liais de la Returais et qui continua la lignée ;
3° Amaury de Farcy, maréchal de camp au service du duc de Hanovre, qui épousa Dorothée-Louise Charéard et qui en eut un fils ;
4° François de Farcy de Kerlo, gouverneur de Vitré, dont les fils moururent en bas âge. Louis-Annibal de Farcy de Saint-Laurent, né en 1747, arrière-petit-fils de Jean-Baptiste et de Françoise Liais, fut reçu en 1775 conseiller au Parlement de Bretagne et mourut à Rennes en 1789. Son fils, Amaury de Farcy de Saint-Laurent, né en 1781, lieutenant-colonel dans la garde royale, démissionnaire en 1830, décédé en 1837, avait épousé Mélanie de Poulpiquet du Halgouet. Il en eut deux enfants :
1° Amaury-Annibal, né à Rennes en 1810, qui passa aux Indes Néerlandaises et qui y mourut sans postérité vers 1858, dernier représentant de son rameau ;
2° Mme, Haouisée de la Villeaucomte, née en 1816.
René de Farcy de Pontfarcy, auteur du quatrième rameau, fut procureur général de la juridiction des eaux et forêts du comté de Laval, épousa Marie de Gennes, fut maintenu dans sa noblesse en 1668, avec ses frères Jacques et François-Annibal, par arrêt du Parlement de Bretagne, mourut en 1681 et fut inhumé à Cleusné dans le cimetière de l'église réformée de Rennes. Il eut deux fils :
1° François René de Farcy de Pontfarcy, sénéchal de Laval en 1671, maître des eaux et forêts, subdélégué de l'intendant, marié en 1663 à Marie du Breil, décédé en 1710, qui continua la lignée ;
2° Antoine de Farcy de la Daguerie, conseiller au Parlement de Metz, puis président des requêtes au Parlement de Bretagne, décédé en 1711, dont le fils, René-Francois de Farcy de la Daguerie, président des requêtes au Parlement de Bretagne, mourut sans postérité à Saint-Malo en 1757. René-François de Farcy de Pontfarcy, né en 1684, fils de François René, fut reçu en 1707 conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa en 1706 Anne-Marie Moland, fille d'un receveur général des fermes au département de Laval, et mourut en 1754. Il s'était démis de sa charge en 1731 en faveur de son fils, Camille-François-Philippe de Farcy de Pontfarcy, né à Laval en 1708, décédé en 1765. Le fils de celui-ci, François-Annibal de Farcy de Pontfarcy, né à Laval en 1751, fut à son tour reçu en 1775 conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa à Laval en 1789 Marguerite Foucault des Iffs. Leur fils, Camille, connu sur le titre de comte de Farcy de Pontfarcy, né à Jersey en 1792, marié en 1821 à Marie Foucault de Vauguyon, décédé en 1850, prit une part brillante à l'insurrection légitimiste de 1832. Sa descendance subsiste avec distinction.
L'auteur du cinquième rameau, Charles de Farcy, officier d'infanterie, décédé en 1688, épousa successivement Marguerite Renaud, dont il n'eut pas d'enfants, et en 1640 Marguerite Uzille. Il possédait dans les environs de Laval les seigneuries de la Carterie, du Bois de Cuillé, de Rozeray, etc., et avait été maintenu dans sa noblesse en 1667, en même temps que son frère Gilles, par jugement de l'intendant Voisin de la Noiraye. Il eut deux fils, François et Jacques, qui furent les auteurs de deux grands sous-rameaux.
L'aîné de ces deux frères, François de Farcy, Sgr de Cuillé, dans l'élection de Château-Gontier, décédé en 1698, avait épousé en 1670 Elisabeth de Guillon qui se retira à Delft, en Hollande, après la révocation de l'édit de Nantes. Leur fils, Annibal-Auguste de Farcy de Cuillé, page de la chambre du Roi en 1692, conseiller au Parlement de Bretagne en 1696, décédé en 1758 doyen dudit Parlement, laissa, entre autres enfants, trois fils :
1° Jacques-Daniel-Annibal de Farcy de Cuillé, né au château de Cuillé en 1702, conseiller au Parlement de Bretagne, décédé en 1752, dont le fils, Jacques-Annibal de Farcy, connu sous le titre de marquis de Cuillé, conseiller au Parlement de Bretagne en 1746, président à mortier au même Parlement en 1756, décédé à Rennes en l'an VIII, ne laissa que des filles ;
2° Auguste-François-Annibal de Farcy de Cuillé, né en 1706, évéque de Quimper en 1739, décédé à Lorient en 1772 ;
3° Camille de Farcy, né en 1710, chevalier de Malte.
L'auteur du second sous-rameau, Jacques de Farcy, Sgr du Rozeray, en Anjou, épousa en 1677 Isabelle Pineau et mourut en 1719. Il avait été maintenu dans sa noblesse en 1704 par arrêt du Conseil d'Etat. Son arrière-petit-fils, Charles-René-Auguste de Farcy de la Beauvais, né en 1734, décédé en 1810, fut élevé parmi les pages de la reine Marie Leczynska. Il fut père de Charles-Louis-Annibal de Farcy de la Beauvais, né à Château-Gontier en 1762, conseiller au Parlement de Bretagne en 1786, conseiller, puis président, à la Cour d'Angers, premier président à la Cour d'Amiens, député de la Mayenne en 1825 et 1828, marié en 1801 à Mlle de Bonchamps, décédé à Paris en 1828, et grand-père d'Alfred-Annibal de Farcy, né en 1816, décédé en 1874, qui épousa en 1840 Mlle de Penfétenyo de Cheffontaines et qui en eut deux fils. L'aîné de ceux-ci, M. Paul de Farcy, né en 1840, est l'auteur de la Généalogie de la famille de Farcy dont il a été parlé plus haut. Ce rameau n'est pas titré.
Jean-Annibal de Farcy de Boutigny, né à Château-Gontier en 1768, et plusieurs de ses parents firent sous Louis XVI des preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire.
Jean de Farcy de Malnoe, Annibal de Farcy de Montavallon et le chevalier de Farcy de la Villedubois signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des Etats généraux. Mlles de Farcy de Pontfarcy, Jacques-Louis de Farcy, chevalier, Sgr de Launay-Villiers, et Catherine de Farcy, veuve de François de Farcy, conseiller au Parlement de Bretagne, dame de la Bufetière, prirent part l'année suivante aux assemblées de la noblesse du Maine.
La famille de Farcy a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, un grand nombre d'officiers distingués, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, des conseillers généraux d'Ille-et-Vilaine, etc.
Principales alliances : Corneille 1673, de Corday 1701, de Bernières de Louvigny, Grimaudet (de Rochebouet), de Gennes, du Breil de Chalonge 1751, Tuffin de la Rouerie, Rolland du Noday 1804, de la Celle de Chateaubourg 1788, Huchet de la Bédoyère 1832, de Saint-Méleuc 1857, de la Bintinaye 1822, 1880, le Corgne de Bonabry 1827, de Poulpiquet du Halgouet 1873, du Boisboissel 1784, de la Rivière 1861, 1864, le Gonidec de Traissan 1907, de Kersaint-Gilly 1895, du Boisbaudry 1875, de Lantivy 1857, de Boisgelin 1670, de Conen de Précréan, de Busnel 1765, de Chateaubriand, de Freslon 1847, 1872, 1895, du Fournet, de Bahuno, du Coetlosquet, d'Andigné 1695, de Bonchamps 1804, de Penfétenyo de Cheffontaines 1840, de Caqueray-Valolive 1872, de Trogoff, de Lespinay 1869, d'Argouges 1840, 1847, de la Broise 1853, etc.
(Chaix d'Est-Ange).
La famille de Farcy est une très ancienne maison venue de Normandie en Bretagne et au Maine. Connue dès le XIVème siècle, elle prouva sa noblesse depuis messire Jean de Farcy, marié à Louise de Bricqueville, lequel paraît être le fils de Geoffroy de Farcy, mentionné dans l'Histoire de Normandie de Lobineau, et elle fut reconnue noble d'ancienne extraction à la réformation de 1668 ; — la branche installée au Maine fut aussi maintenue en 1717. — On remarque en outre parmi ses membres : Ecuyer Guillaume de Farcy, pourvu d'une charge d'enquesteur en 1530, marié à Françoise du Moulin ; — Ecuyer Guillaume de Farcy, son fils, conseiller à l'Echiquier d'Alençon en 1568, marié à noble demoiselle Marie Cazet ; — Messire Gilles de Farcy, juge ordinaire, civil et criminel au comté de Laval, et François, sgr de la Daguerie, son successeur, figurent à l'arrière-ban en 1675. — Messire Michel de Farcy, conseiller au Parlement de Rouen (XVIIème siècle) ; — Messire Jacques de Farcy, sgr du Rocher, conseiller au Parlement de Bretagne, marié à noble demoiselle Conen de Précréant ; — Messire Annibal de Farcy, président aux Requêtes, marié à noble demoiselle N. de Farcy de la Casterie ; — Messire N. de Farcy, sgr du Pont, juge de Laval ; — Messire N. de Farcy, sgr de Cuillé, conseiller au Parlement de Bretagne (XVIIème siècle) ; — Messire François-René de Farcy, conseiller au Parlement de Bretagne, en 1717, demeurait paroisse d'Arquenay (Mayenne) ; il avait un frère puîné du nom de René, seigneur de Montbron ; Monseigneur François-Annibal de Farcy de Cuillé, évêque de Quimper (1739-1771). — Jacquet-Annibal, sgr de Gastines et de Cuillé, René-Annibal, sgr du Roseray et du Grand-Pont, assistèrent à l'assemblée de la noblesse d'Anjou en 1789, et cinq autres membres de cette famille figurent à celle du Maine. — Cette famille s'est alliée aux maisons du Moulin, vers 1530, Cazet (XVIème siècle), de Bizeul (8 octobre 1575), de Broons (XVIème siècle), de Launay (février 1691), de Guernes, Uzille, de Gennes, de Ravenel, Berraudin, Conen de Précréant (XVIIème siècle), Guérin de la Grasserie (13 septembre 1717), de Busnel (23 juillet 1765), Ermar du Lieuzel, vers 1771, Bennaiche de la Corbière, etc.
Armes : D'or fretté d'azur, au chef de gueules.
(P. A-Grancière).
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