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LA FAMILLE de FITZ-JAMES et de BERWICK.

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FITZ-JAMES et de BERWICK (de), en Espagne et en France. Armes de la branche ainée, ou des ducs de Berwick et d'Albe, fixée en Espagne : d'azur à sept points équipolés d'argent. – Couronne et manteau : de Duc. – Cimier : un ange vêtu d'une dalmatique aux armes de l'écu, les ailes d'argent, tenant de la main dextre une épée et de la sénestre un monde d'azur, cerclé et croiseté d'or. – Devise : TU IN EA ET EGO PRO EA.

Armes de la branche cadette, ou des ducs de Fitz-James, fixée en France : écartelé : aux I et IV contre-écartelé de France et d'Angleterre ; au II d'or à un lion de gueules dans un double trécheur fleurdelysé de même, qui est d'Ecosse ; au III d'azur à la harpe d'or, qui est d'Irlande ; à la bordure renfermant tout l'écu componée d'azur et de gueules de seize pièces, les compons d'azur chargés d'une fleur de lys d'or et les compons de gueules chargés d'un léopard d'or. - Couronne et manteau : de Duc. - Supports : à dextre une licorne et à senestre un griffon, l'un et l'autre couronnés. - Ancienne devise : ORTU ET HONORE. - Devise actuelle : 1689, SEMPER ET UBIQUE FIDELIS, 1789.

La maison DE FITZ-JAMES est une branche naturelle de la maison royale des Stuarts.

Son auteur, Jacques, ou James, Fitz-James, né en 1670, était fils naturel de James Stuart, duc d'York, plus tard roi d'Angleterre sous le nom de Jacques II, et d'Arabella Churchill, sœur du premier duc de Marlbourough. Il reçut de son père en 1687 les titres de duc de Berwick, de comte de Tinmouth et de baron de Bosworth et fut créé au mois de mars de cette même année chevalier de l'Ordre de la Jarretière. Après la révolution qui renversa le trône des Stuarts le jeune duc de Berwick vint se réfugier en France et prit du service dans les armées du roi Louis XIV qui lui accorda, le 17 décembre 1703, des lettres patentes de naturalité. Il fut créé, le 31 mars 1693, lieutenant général des armées du Roi, se signala pendant la guerre d'Espagne, s'empara en janvier 1706 du château et de la citadelle de Nice et obtint le 15 février suivant, en récompense de cet exploit, le bâton de maréchal de France. IL obtint encore, par lettres patentes du 23 mai 1710, l'érection en duché-pairie, sous le nom de Fitz-James, de la seigneurie de Warty, qu'il possédait près de Clermont-en-Beauvaisis, et périt en 1734 au siège de Philippsbourg. Il avait été créé grand d'Espagne en 1704. Après la bataille d'Almanza, qu'il remporta sur les Impériaux en 1707, il reçut encore du roi d'Espagne Philippe V le collier de la Toison d'Or et une grandesse d'Espagne de première classe au titre de duc de Liria et de Xérica, au royaume de Naples. Le maréchal de Berwick avait épousé en premières noces, en 1695, Honorée Burke, veuve du comte de Lucan et fille du comte de Clanricard, d'une illustre maison d'Irlande, décédée à Pézenas en 1698. Il en eut un fils, Jacques-François, qui fut l'auteur de la branche aînée, fixée en Espagne. Il se remaria en 1700 à Anne Bulkeley, dame d'honneur de la reine d'Angleterre, décédée en 1751. Il eut de cette seconde union, outre plusieurs filles, quatre autres fils :

1° Jacques, deuxième duc de Fitz-James et pair de France surla démission de son père, qui mourut dès 1721 sans avoir eu d'enfants de son mariage avec Mlle de Duras, remariée en 1727 au duc d'Aumont ;

2° François, né en 1709, troisième duc de Fitz-James et pair de France après la mort de son frère, qui renonça à ces dignités pour entrer dans les ordres et mourut évêque de Soissons en 1764 ;

3° Charles, qui fut l'auteur de la branche cadette, demeurée française ;

4° Edouard, comte de Fitz-James, né en 1715, lieutenant général des armées du Roi, décédé en 1758 sans sans avoir été marié.

Le fils aîné du maréchal, Jacques-François de Fitz-James, né le 28 août 1696, fut élevé à la Cour de Madrid et demeura fixé en Espagne. Il recueillit les titres de duc de Berwick, de Liria et de Xérica, avec la grandesse, fut chevalier de la Toison d'Or, ambassadeur extraordinaire à Saint-Pétersbourg et à Vienne, lieutenant-général des armées du roi d'Espagne en 1732 et mourut à Naples en 1738. Il avait épousé en 1716 Catherine de Portugal-Colomb, fille du duc de Véragua et de la Véga et descendante de Christophe Colomb. Leur fils aîné, Jacques-Francis-Edouard Fitz-James, dit Stuart, duc de Berwick, de Liria, de Xérica et de Véragua, grand d'Espagne, né en 1718, décédé en 1785, épousa en 1738 Marie-Thérèse de Sylva y Alvarez de Tolédo, décédée en 1790, fille du comte de Galve et héritière du chef de sa mère, Marie-Thérèse Alvarez de Tolédo, onzième duchesse d'Albe, du duché d'Albe de Tormès, érigé en 1469, situé dans la province de Salamanque. Il fut père de Charles-Bernard-Janvier Fitz-James-Stuart, duc de Berwick, de Liria, de Xérica, de Veragua, puis d'Albe, connu du vivant de son père sous le litre de marquis de la Jamaïque, baptisé en 1751, qui épousa en 1771 Carolina-Augusta, fille du prince de Stolberg, et qui continua la lignée. Son descendant, Jacques-Louis Stuart-Fitz-James, huitième duc de Berwick, quinzième duc d'Albe, duc de Liria, et de Xérica, etc., plusieurs fois grand d'Espagne, né le 3 juin 1821, décédé en 1881, épousa en 1844 Marie-Françoise de Sales Portocarrero-Palafox y Kirckpatrick de Closburn, neuvième comtesse de Montijo, décédée à Paris en 1860, qui était la propre sœur de l'impératrice Eugénie. Il en eut une fille, la duchesse de Tamamès, et un fils, Carlos Fitz-James-Stuart, seizième duc d'Albe, neuvième duc de Berwick, etc., quatorze fois grand d'Espagne, né à Madrid en 1849, sénateur espagnol, décédé à New-York en 1901, qui épousa en 1877 Maria del Rosario Falco y Osorio, des ducs de Fernan-Nunez, décédée à Paris en 1904, et qui en laissa deux fils, les ducs d'Albe et de Penaranda.

Charles Fitz-James, né en 1712, auteur de la branche cadette, recueillit en 1736, par suite de la démission de son frère François, le titre de duc de Fitz-James et la dignité de pair de France. Il eut une brillante carrière militaire, fut nommé en 1756 commandeur du Saint-Esprit, obtint en 1775 le bâton de maréchal de France et mourut à Paris en 1787. Il avait épousé en 1741 Victoire-Sophie de Gouyon-Matignon, qui fut dame du palais de la Reine. Il en eut deux fils, Jacques-Charles, qui continua la lignée et dont il va être parlé, et Edouard-Henri, comte de Fitz-James, né en 1750, lieutenant-général des armées du Roi en 1815, qui mourut à Saint-Germain-en-Laye en 1823 sans avoir été marié. Jacques-Charles, cinquième duc de Fitz-James, pair de France, né en 1743, maréchal de camp, colonel du régiment de Berwick-infanterie, décédé pendant l'émigration, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Clermont-en Beauvaisis. Il avait épousé en 1768 Mlle de Thiard de Bissy qui fut nommée en 1781 dame du palais de la Reine. Leur fils, Edouard, duc de Fitz-James, pair de France, né à Versailles en 1776, décédé en 1838, fut après la révolution de 1830 un des chefs du parti légitimiste. Il donna en 1832 sa démission de la pairie et fut élu en 1834 député du Gard. De son premier mariage contracté en Angleterre, en 1798, avec Mlle le Vassor de la Touche, il laissa deux fils, Jacques-Emmanuel, septième duc de Fitz-James, né en 1789, marié en 1826 à Mlle de Marmier, décédé en 1846, et Charles-Henri, comte de Fitz-James, né en 1801, marié 1832 à Mlle de Poilly, décédé en 1882, qui ont été les auteurs de deux rameaux. Le rameau cadet n'est plus représenté que par Mlle Hélène de Fitz-James, née en 1906.

Principales alliances de la branche française : de Durfort de Duras 1720, de Clermont d'Amboise 1722, de Montagu de Bouzols 1732, de Pérusse des Cars 1736, de Gouyon-Matignon 1741, d'Hénin-Liétard 1762, de Thiard de Bissy 1768, de Maillé 1784, le Vassor de la Touche 1798, de Choiseul-Gouffier 1819, de Poilly 1832, de Biencourt 1859, de Marmier 1826, Borghèse-Salviati 1847, de Gontaut-Biron 1849, 1884, de Charette 1862, de Lœwenhielm 1851, de Turenne d'Aynac 1873, de Cassagnes de Beaufort de Miramon 1874, de Vaulchier 1890, etc.

Jacques-Charles, cinquième duc de Fitz-James, reconnut plusieurs fils naturels. Un de ces bâtards a lui-même laissé des enfants naturels. Un autre, Jacques-Charles-René de Fitz-James, né à Paris le 16 juillet 1788, fils d'Anne-Bibiane Beauvaland, maréchal de camp en 1834, décédé cette même année à Oran, en Algérie, reçut le titre personnel de vicomte par ordonnance royale du 17 février 1828. Il avait épousé en 1819 Mlle de Cormack.

(Chaix d'Est-Ange).

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