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LA FAMILLE de FLAMBART

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FLAMBART (de), en Normandie. Armes : d'azur à la fasce de cinq flammes d'or surmontée de deux étoiles du même. - L'écu timbré d'un casque orné de ses lambrequins

La famille DE FLAMBART appartient à la noblesse de Normandie. Elle est originaire de l'ancienne élection de Lisieux et ne doit pas être confondue avec une famille de Flambard qui a appartenu à la noblesse de l'élection de Bayeux et dont il sera dit quelques mots à la fin de cette notice.

On en trouvera dans les Dossiers bleus un tableau généalogique très sommaire. On trouvera aussi sur elle de courts articles dans le Dictionnaire véridique de Lainé et dans le Nobiliaire de Normandie de M. de Magny.

D'après Lainé elle aurait pour auteur un Guillaume Flambart, de la ville de Bernay, en l'élection de Lisieux, qui fut anobli par lettres patentes de 1409.

Le tableau généalogique conservé dans les Dossiers bleus donne la filiation depuis Guillaume Flambart qui était seigneur de la Chapelle dans les dernières années du XVème siècle. Les deux fils de celui-ci, Massieu Flambart, sieur de la Chapelle, et Guillaume Flambart, Sgr de Guitot, en la paroisse de Fontaine-la-Louvet, dans l'élection d'Orbec, furent les auteurs de deux branches.

Massieu Flambart, auteur de la branche aînée, avait épousé Catherine Labbé qui était en 1556 veuve et tutrice de ses enfants. Leurs deux arrière-petits-fils, Jacques Flambart, Sgr de la Chapelle, demeurant en la paroisse de Villers-en-Ouche, marié en 1629 à Marie Agis, et son frère, François Flambart, Sgr de la Noë et de la Perroterie, demeurant à la Chapelle-Viel, dans l'élection de Verneuil, firent reconnaitre leur noblesse, le 18 février 1641, par arrêt de M. de Blanchouin, trésorier général de France à Alençon, commissaire départi par le Roi pour les exemptons de tailles. Les enfants de ces deux gentilshomme furent à leur tour maintenus dans leur noblesse, le 10 avril 1666, par jugement de M. de Marie, intendant d'Alençon. Laurent-Alexis de Flambart, chevalier, épousa, le 27 novembre 1732, Judith de Fermanel. Son fils, Gabriel-Laurent de Flambart, né en 1735 à Villers-en-Ouche fut père de Jean-Baptiste de Flambart, né en 1765, grand-père de Louis-Adolphe de Flambart, marié en 1813 à Mlle le Harivel de Flagy, et bisaieul d'Albert-Gabriel de Flambart, né en 1830, qui a épousé en 1856 Mlle de Lépesse et qui en a eu des enfants.

La branche cadette est aujourd'hui éteinte. Son chef, Laurent Flambart, Sgr de Guitot, marié en 1652 à Mlle Villecoq, fut maintenu dans sa noblesse en 1666 par jugement de M. de Marle, en même temps que les représentants de la branche aînée.

Un M. de Flambard prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Caen.

La famille de Flambart a fourni de nombreux officiers.

Principales alliances : Agis, de Fermanel, le Harivel, Sorin de Lépesse, du Merle, etc.

L'autre famille normande de Flambart, ou de Flambard, portait pour armes : de sable à trois chevrons, ou biseaux, d'or, 2 et 1. Elle était de noblesse très ancienne. Un de ses représentants fut du nombre des 119 gentilhommes qui en 1423 défendirent le Mont-Saint-Michel contre les Anglais et dont les noms sont demeurés gravés sur les murs de l'abbaye. Un autre, Gilles Flambart, de la paroisse de Bernières, dans la sergenterie de Briquesart, fit reconnaitre sa noblesse lors de la recherche de Montfaut, en 1463. Richard Flambart, sieur de Saint-Martin, âgé de 60 ans, marié en 1630 à Marie Bourdon, demeurant à Bernières-le-Bocage, fut maintenu dans sa noblesse, le 10 avril 1668, par jugement, de Chamillart, intendant de la généralité de Caen, comme issu d'une vieille race déjà maintenue par Montfaut en 1463. Il parait avoir été le dernier représentant de sa famille.

Une famille de Flambard a appartenu à la noblesse des diocèses de Rennes et de Dol, en Bretagne. Elle portait pour armes : d'argent à trois têtes de léopard de sable, 2 et 1, arrachées et membrées de gueules. Son premier auteur connu, Guillaume Flambard, est mentionné dans une montre de du Guesclin en 1356. Elle figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres de sa région et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction par arrêt du 25 octobre 1668. Toussaint Flambard de Vauhériot était en 1670 recteur de Carfantain. Son frère, Jean Flambard de la Garenne, eut sept enfants, nés à Cendres entre 1676 et 1688, dont on ignore la destinée.

(Chaix d'Est-Ange).

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