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LA FAMILLE de FORSANZ du HOUX

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FORSANZ du HOUX (de), en Bretagne. Armes : d'argent à trois chouettes de sable, becquées, membrées et clarinées de gueules, 2 et 1. – Aliàs : écartelé : aux 1 et 4 d'argent à trois chouettes de sable, becquées, membrées et clarinées de gueules, 2 et 1 ; aux 2 et 3 d'azur à neuf carreaux (aliàs neuf billettes) d'or, en sautoir, qui est de la Nux. – Aliàs écartelé : aux 1 et 4 de Forsanz ; aux 2 et 3 d'or à un lion de gueules, qui est d'Armagnac ; sur le tout de la Nux. Tenant et support : à dextre un sauvage au naturel, appuyé sur une massue, à sénestre un lion. - Les anciens seigneurs de Forcez, ou Forsais, en Condomois, portaient : écarlelé : aux 1 et 4 d'or à un lion de gueules, qui est d'Armagnac ; aux 2 et 3 d'argent à une corneille de sable, becquée et membrée de gueules.

La famille DE FORSANZ appartient à la noblesse de l'ancien diocèse de Saint-Brieuc, en Bretagne. Elle a eu pour berceau la Gascogne, où les noms de Forsan et de Forsanz sont assez répandus, et ne vint se fixer en Bretagne que dans les dernières années du XVème siècle.

On trouvera sur elle d'intéressants renseignements dans les Carrés d'Hozier, dans le Nouveau d'Hozier, dans les Dossiers bleus, dans les divers ouvrages que MM. Potier de Courcy, Kerviler et de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne, dans l'Annuaire de la noblesse de 1896, etc.

La famille de Forsanz revendique une brillante origine. Les généalogistes la font descendre, en effet, de celle des anciens seigneurs de Forsaix, ou Forcez, une des plus vieilles de la noblesse de Gascogne. La seigneurie, ou baronnie, de Forcez, située près,de Miélan, en Condomois, était, dit d'Hozier, une belle ville fermée de murailles, avec des foires quatre fois l'an, un marché toutes les semaines, un beau château couvert en ardoises, et étendait sa juridiction sur quatorze paroisses.

La famille des seigneurs de Forsaix, ou de Forcez, avait pour premiers auteurs connus noble dame Bruchite de Forsaix, qui fit donation de l'église de Pujols et de ses dépendances à l'église de Condom et à l'abbé Seguin, et son fils, Amathimus, qui ratifia cette donation par acte de 1010. Guillaume de Forsaix épousa vers 1030 Brachile, fille du comte d'Armagnac ; il fut père de noble et puissant Bernard, baron de Forsaix, marié à Azeline, fille d'Odon, vicomte de Limagne, qui fut lui-même père d'Hugues de Forsaix, vivant en 1100, et d'Odon de Forsaix. Peregrinus de Forsaix était abbé de Condom dans les dernières années du XIIème siècle. Gérard, baron de Forsaix, épousa Alpasie, fille unique du comte de l'Isle-en-Jourdain, décédée en 1236. La filiation est à peu près établie depuis haut et puissant seigneur Jourdain, qui était baron de Forsaix vers le milieu du XIVème siècle. Ce gentilhomme fut le premier seigneur qui protesta auprès du roi de France contre les impositions dont la Guienne avait été frappée par les Anglais ; le roi d'Angleterre ordonna la confiscation de ses biens et fit raser le château d'Agnan qu'il possédait près d'Agen. En dédommagement des pertes qu'il avait subies et en récompense de son dévouement, le duc d'Anjou, lieutenant du roi de France, lui fit donation de divers domaines par acte du 3 avril 1369. Son fils, Jean, baron de Forsaix, prit, au contraire, le parti des Anglais, ce qui lui valut d'avoir ses biens confisqués au profit de Pierre de Montaut par acte du 1er septembre 1378. Il est cité dans un acte passé en 1419 par son fils Hugues, Sgr, ou baron, de Forsaix. Celui-ci paraît devoir être identifié avec un Hugues, baron de Forsaix, qui, d'accord avec un de ses fils, Amanieu, fonda, par acte du 13 juillet 1471, une chapelle dans l'église de Forsaix. On lui attribue deux fils, Amanieu, qui continua la ligne directe, et Pierre, qui serait venu se fixer en Bretagne et dont on a voulu faire l'auteur de la famille de Forsanz actuellement existante. L'aîné de ces fils, Amanieu, avait épousé vers 1467 Agnès de Montesquiou. Leur fils, Guy, baron de Forsaix, était encore fort jeune quand son château de Forsaix fut rasé, par ordre du roi de France donné à Chinon le 12 mai 1488, en punition de la rebellion de son oncle Pierre, auteur présumé de la branche passée en Bretagne. Il devint dans la suite un des plus vaillants guerriers de son temps, reçut en récompense de ses services d'importantes donations des rois Louis XII et François Ier et fit son testament le 10 septembre 1521. Il eut pour successeur son fils, Jacques, baron de Forsaix, marié, le 7 août 1543, à Jeanne de Clermont-Lodève. Sa descendance s'éteignit avec noble et puissant Charles, baron de Forsaix, chevalier, marié le 4 février 1649 à Catherine de Cheverry, qui légua tous ses biens à messire Charles de Lupiac, baron de Moncassin, à charge de relever le nom et les armes de la famille de Forsaix.

Pierre de Forsaix, second fils d'Hugues de Forsaix, suivit en Bretagne le sire d'Albret comme commandant d'une compagnie de cent lances et prit en 1487 du service dans les armées de la duchesse Anne, ce qui détermina le roi de France à faire raser l'année suivante le château de Forsaix appartenant à son neveu, Pierre, baron de Forsaix. D'après les généalogistes, il aurait été amnistié après la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, serait alors revenu en Gascogne, y aurait épousé à une date inconnue Jeanne, vicomtesse de la Nux, dernière représentante d'une vieille famille noble de la Chalosse, et se serait engagé par contrat de mariage à faire relever par ses fils puînés les armes de la famille de la Nux. On lui attribue deux fils. L'aîné de ceux-ci, Bernard, Sgr de Saint-Lary, n'eut qu'une fille, mariée au baron d'Esclignac. Le puîné, Gaillard, aurait adopté le blason de la famille de sa mère et serait l'auteur de la famille qui s'est perpétuée en Bretagne sous le nom modifié de Forsanz.

Dans la réalité un Pierre de Forsanz, capitaine des gens d'armes du sire d'Albret, se fixa en Bretagne dans les dernières années du XVème siècle et y épousa Jeanne Nux, issue d'une famille de Saint-Brieuc dont il releva les armoiries. Sa descendance figura de 1535 à 1569 aux réformations et montres de la noblesse de la paroisse de Plestan, au diocèse de Saint-Brieuc, et fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction lors de la grande recherche, sur preuves de six générations, par arrêts des commissaires des 10 novembre 1668 et 10 juillet 1669. Son fils, Gaillard de Forsanz, gentilhomme de la chambre du Roi en 1526, gouverneur de Dinan, commissaire ordinaire des guerres, commanda l'arrière-ban du diocèse de Saint-Malo. Il épousa en 1526 Françoise James, héritière de la seigneurie de Gardisseul, en la paroisse de Plestan. Il en eut trois fils :

1° Jean, Sgr de Launay, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, commissaire des guerres, gouverneur de Dinan, mestre de camp, tué en 1559 à l'assaut du fort de Risban, près de Calais, qui de son mariage avec Marie Gicquel eut un fils unique, Mathurin, tué à l'ennemi en 1579 ;

2° Jacques, qui continua la lignée ;

3° Gilles, page du Roi, tué à l'ennemi en 1568. Jacques de Forsanz, Sgr de Gardisseul, fut chevalier de l'Ordre du Roi, gouverneur de Dinan, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de Navarre et lieutenant-général de l'artillerie en Bretagne. Il épousa en 1570 Jeanne du Bouilly et en eut, entre autres enfants, trois fils, Jean, auteur d'un premier rameau, Isaac, auteur d'un second rameau, et Samuel, dont la descendance ne tarda pas à s'éteindre.

Le premier rameau est aujourd'hui éteint. Son auteur, Jean de Forsanz, chevalier de l'Ordre du Roi en 1626, marié à Marie des Landes, se qualifiait vicomte de Gardisseul Il fut père de Maurille de Forsanz, vicomte de Gardisseul, marié en 1660 à Marie de Romelin, qui fut à son tour nommé en 1661 chevalier de l'Ordre du Roi. On trouvera dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'un arrière-petit-fils de celui-ci, Jean-Baptiste-Ange de Forsanz, né en 1724, fit en 1739 pour être admis parmi les pages du Roi.

Le rameau cadet subsiste. Son auteur, Isaac de Forsanz, Sgr de Maradran, sénéchal de Montfort, épousa en 1622 Jeanne Rabinard, héritière de la seigneurie du Houx, en la paroisse de Talensac. Il fut père d'Hilarion de Forsanz, Sgr du Houx, décédé en 1694, qui épousa Marie Gibon, grand-père de Gilies de Forsanz, Sgr du Houx, né en 1658, décédé à Talensac en 1707, et bisaïeul d'Hilarion-Eléonor de Forsanz, Sgr du Houx, né en 1687, décédé à Rennes en 1766, qui épousa en 1715 Françoise-Catherine de Lantivy du Trémeur et qui continua la lignée. Paul-Emile de Forsanz, né en 1815, décédé à Versailles en 1882 sans laisser de postérité masculine, fut successivement député et sénateur des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor).

Le nom de la famille de Forsanz a été illustré par ses deux neveux :

1° Hilarion, connu sous le titre de comte de Forsanz du Houx, né à Saint-Pol-de-Léon en 1840, général de division, commandeur de la Légion d'honneur ;

2° Raoul, connu sous le titre de vicomte de Forsanz du Houx, né en 1845, général de brigade en 1898.

La famille de Forsanz a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, un grand nombre d'officiers de mérite, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi.

Principales alliances : du Bouilly, le Mintier 1797, Fournier d'Allerac, de Carné 1804, de Roquefeuil, de Kermenguy, de l'Estang du Rusquec 1843, de Gibon, de Guéhenneuc, de Lantivy 1745, Thépault de la Ville-Ozern I775, de Brilhac 1811, de Launay 1901, Pinczon, le Provost, du Botdéru 1723, des Congnets 1694, de Saint-Pern 1654, de Kérouallan 1788, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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