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LA FAMILLE FOUCHER de CAREIL

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FOUCHER de CAREIL. Armes primitives : de sable à quatre fasces d'or, au lion de même brochant sur le tout. - Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle la famille Foucher de Careil remplaça ces armoiries par celles de la famille Foucher de Brandois avec laquelle elle revendiquait une origine commune : de sable au lion d'argent. - Armes concédées en 1808 : parti de sable au lion d'argent et d'argent à un chevron d'azur accompagné de trois étoiles du même ; au franc quartier de gueules à l'épée haute en pal d'argent, qui est des barons militaires. -Couronne : de Comte. – Supports : deux lions (aliàs deux Mélusines). – Devise : VIRTUTEM A STIRPE TRAHO.

La famille FOUCHER DE CAREIL appartient à la noblesse de Bretagne. Elle a eu pour berceau les confins du Bas-Poitou et de l'Anjou. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle elle chercha à se rattacher à la famille Foucher de Brandois et en adopta les armoiries ; mais cette dernière famille n'a jamais accepté une communauté d'origine qui est peu vraisemblable et qui, du reste, ne s'appuie sur aucune preuve. On trouvera des généalogies ou des tableaux généalogiques de la famille Foucher de Careil dans les manuscrits de Chérin, dans le Cabinet d'Hozier et dans le tome Vlll du Nobiliaire universel de Saint-Allais. On trouvera les derniers degrés de la filiation dans l'Armorial du Premier Empire du vicomte Révérend et dans les Filiations bretonnes du vicomte de la Messelière.

Les travaux mentionnés plus haut, d'accord avec un jugement de maintenue de noblesse rendu en 1668, font remonter la filiation suivie à l'année 1451, date à laquelle Julien Foucher, écuyer, et son frère, Georges Foucher, un des cinquante hommes d'armes de la compagnie du seigneur de Chateaubriant, partagèrent la succession de leurs parents, Guillaume Foucher, sieur du Boisrondeau, dans la paroisse de Touvais, en Bas-Poitou, et Antoinette de la Touche. L'aîné des deux frères, Julien Foucher, écuyer, Sgr du Boisrondeau, épousa Guillemette de Lesbas par contrat du 4 août 1467. Son fils, Jean Foucher, Sgr de la Fellière, en Anjou, marié à Marie de Brie par contrat du 8 novembre 1534, se fit rayer du rôle des tailles de sa paroisse par sentence des élus d'Angers du 4 octobre 1578. Il fut père d'Hardouin Foucher, sieur de la Fellière, reçu le 9 juillet 1554 conseiller au Parlement de Paris, qui épousa cette même année Claude de Lantier, fille d'un procureur général au Parlement de Normandie, grand-père de Marie Foucher, écuyer, Sgr de la Fellière, simple receveur des tailles, qui épousa, le 13 octobre 1614, Claude Gédoyn, veuve de Michel Boutant, sieur de Gommerville, secrétaire du Roi, et bisaïeul de Thomas Foucher, Sgr de la Fellière, baptisé le 19 septembre 1616 en l'église de Saint-Jean-en-Grève, à Paris, demeurant en la paroisse de Beaufort-en-Vallée, dans l'élection d'Angers, nommé en 1642 gentilhomme servant du Roi, qui épousa, le 19 février 1647, Françoise de Grancey, native de Courmoulin, au diocèse de Bayeux, et qui fut maintenu dans sa noblesse le 7 mars 1668, sur preuves remontantà 1451, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, avec son fils, François, baptisé en 1648, marié dans la suite, en 1685, à Marie Choisnet. Celle-ci était veuve et résidait à Angers quand elle fut maintenue dans sa noblesse, le 5 mars 1715, par jugement de M. de Chauvelin de Beauregard, un des successeurs de Voisin de la Noiraye. Son fils, Louis-François Foucher, chevalier, Sgr de la Fellière, né à Angers en 1697, d'abord avocat aux Conseils du Roi, fut reçu en 1735 conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa d'abord en 1723 Sainte Charruault, fille d'un conseiller maître en la Chambre des comptes de Bretagne et héritière de la seigneurie de Careil, à Guérande, où il mourut en 1771. Il eut de cette union un fils unique, Denis-Louis Foucher de Careil, né à Paris en 1729, reçu en 1754 conseiller au Parlement de Bretagne, décédé sans postérité à Rennes en 1768. Il se remaria dans un âge avancé, le 29 juillet 1760, à Anne-Jeanne Busnel et en eut trois autres fils qui furent maintenus dans leur noblesse, le 11 août 1784, par arrêt du Parlement de Bretagne. Le plus jeune de ces fils., Auguste-Jean, n'eût qu'une fille. Les deux aînés, Guillaume-Fidèle et Louis-François, furent les auteurs de deux branches.

Guillaume-Fidèle Foucher, Sgr de Careil, auteur de la branche aînée, épousa en 1787 Marie-Olive de Kerven de Kersullec. Sa descendance, demeurée bretonne, était représentée de nos jours par son arrière-petit-fils, Robert, connu sous le titre de comte Foucher de Careil, marié en 1902 à Mlle de Chantérac.

L'auteur de la branche cadette, Louis-François Foucher de Careil, né en 1762 au château de Careil, général de division en 1807, grand-officier de la Légion d'honneur en 1813, décédé en 1835 à Garches, près de Saint-Cloud, fut créé baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808. Il était connu dans les dernières années de sa vie sous le titre de comte que l'on a dit par erreur lui avoir été concédé en 1820 par le roi Louis XVIII. Son petit-fils, Louis-Alexandre, comte Foucher de Careil, né à Paris en 1826, préfet, sénateur de Seine-et Marne, ambassadeur à Vienne en 1885, décédé à Paris en 1891, avait épousé en 1851 Amélie Fayau de Vilgruy, présidente de la Société des femmes de France, décorée de la Légion d'honneur, décédée en 1911. Il en laissa un fils, Raymond, dernier représentant de sa branche, qui demeura célibataire. Il eut aussi deux filles auxquelles il survécut, Mmes della Faille de Leverghem et Jacques Lacaze.

Principales alliances : de Gouyon-Coypel 1738, Surcouf 1824, de Clinchamps, de Pioger 1897, de la Cropte de Chantérac, della Faille de Leverghem 1879, de Villeneuve-Tourettes, de Trédern 1802, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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