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LA FAMILLE de FREMONT du BOUFFAY

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FREMONT du BOUFFAY (de), en Bretagne. Armes : d'azur à un croissant d'argent surmonté d'un cœur d'or ; au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'argent.

La famille DE FRÉMONT DU BOUFFAY appartenait à la noblesse de Bretagne. Elle a possédé, entre autres biens, la seigneurie du Bouffay, située dans la paroisse de la Chapelle-sur-Erdre, au diocèse de Nantes. On trouvera sur elle quelques renseignements dans les ouvrages de Potier de Courcy et de Kerviler.

Elle était originaire de Tours. Elle vint se fixer à Nantes dans la première moitié du XVIIème siècle. Un de ses membres était en 1652 marchand de draps de soie dans cette ville ; il était vraisemblablement le même personnage qu'un sieur Frémont, deuxième consul de Nantes, décédé en exercice en 1660. La famille Frémont chercha dès cette époque à s'agréger à la noblesse. Elle ne figure pas au nombre de celles qui, lors de la recherche de 1666, firent reconnaitre leur noblesse par arrêt du Parlement de Bretagne, mais elle trouva moyen de se faire maintenir dans sa noblesse en 1669 par un jugement, assurément de pure faveur, de l'intendant de la province. Plus tard elle régularisa définitivement sa situation nobiliaire en se faisant maintenir dans sa noblesse, en 1722, par arrêt du Conseil d'État en conséquence des privilèges de la mairie de Nantes et de la Chambre des comptes. Jacques Frémont du Bouffay, fils de François et d'Anne Turpin, conseiller au présidial de Nantes, fut maire de cette ville en 1680 ; il obtint en 1682 des lettres d'anoblissement pour sa terre des Croix, en la paroisse de Sautron, et mourut en 1685. De son mariage avec Anne Basson il eut deux fils :

1° Jacques Frémont, sieur de Croix, reçu en 1705 conseiller maître en la Chambre des comptes de Nantes, qui fut autorisé en 1722 à substituer à son nom celui de BOISFRÉMONT ;

2° François Frémont du Bouffay, né à Nantes en 1685, échevin de cette ville en 1742 et 1747.

René Frémont, sieur du Mottay, et Jean-Augustin Frémont, sieur de la Bourdonnaye, furent reçus l'un en 1751, l'autre en 1755 conseillers auditeurs en la Chambre des comptes de Nantes.

L'abbé Frémont du Bouffay, né à Couffé en 1744, curé de Blain, mourut à Nantes en 1806. M. de Frémont du Bouffay, gentilhomme breton, mourut à Avranches en 1872 à l'âge de 54 ans.

La famille paraît être aujourd'hui éteinte.

Note : Une famille Frémont de Rozay et d'Auneuil a occupé aux XVIIème et XVIIIème siècles un rang distingué dans la noblesse de robe parisienne. Elle avait cherché à se rattacher à la famille de Faramond, ou de Framond, encore existante. Il convient d'ajouter que la famille Frémont de Rozay avait pour nom primitif celui de Loué. Son auteur, Guillaume Loué, receveur de la seigneurie de Linto (?), fut autorisé, par lettres d'août 1561 (aliàs 1551) à changer son nom contre celui de son domaine de Frémont. Il fut père de Jean Loué, Sgr de Frémont, avocat au Parlement de Normandie, marié en 1534 à Isabeau le Cordier, aïeul de Robert, Sgr de Frémont, et bisaïeul de Jacques Frémont, Sgr de Gressy, marié en 1613 à Marie Baduel. La famille de Frémont fut maintenue dans sa noblesse le 25 août 1700, par jugement de Phélyppeaux, intendant de Paris.

(Chaix d'Est-Ange).

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