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LA FAMILLE FROGIER de PONTLEVOY (ou PONLEVOY)

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FROGIER de PONTLEVOY, ou PONLEVOY [Note : les derniers représentants avaient adopté l'orthographe Ponlevoy]. Armes : d'azur à deux gerbes d'or, quelquefois accompagnées en pointe d'un poinçon levé, aussi d'or. - Couronne : de Marquis.

La famille FROGIER DE PONTLEVOY, OU DE PONLEVOY, fixée de nos jours en Lorraine, appartenait à la noblesse de l'Anjou et de la Bretagne. Elle ne doit pas être confondue avec la famille Louvart de Pontlevoye qui appartient à la noblesse du Poitou.

On en trouvera une généalogie détaillée dans le tome VIII de l'Armorial de la noblesse de France, fondé par M. d'Auriac et continué par M. Acquier. On trouvera aussi sur elle quelques renseignements dans l'Annuaire de la noblesse de 1889, dans le Répertoire de la biobibliographie bretonne de Kerviler et dans la Recherche de la noblesse dans les généralités de Tours en 1666 de MM. l'abbé Chamboiset de Farcy.

Jean Frogier, marié à Jeanne Hervé, auquel remonte la filiation, était en 1790 prévôt de la monnaie d'Angers. Son fils, Jean II Frogier, Sgr de Pontlevoy, juge des traites d'Anjou, marié à Suzanne Pelisson, fut anobli par l'échevinage d'Angers qu'il exerça en 1625. Il fut père de François Frogier, Sgr de Pontlevoy, juge des traites foraines d'Anjou, marié à Claude Ernoil, qui se fit maintenir dans sa noblesse, le 24 septembre 1642, en vertu des privilèges de l'échevinage d'Angers, par arrêt de la Cour des aides de Paris, et grand-père de Jean III Frogier, Sgr de Pontlevoy, baptisé à Angers en 1632, juge des traites d'Anjou, marié en 1661 à Françoise Louvart, qui fut maintenu dans sa noblesse en 1667 par jugement de Voisin de Noiraye, intendant de Tours. Jean-Baptiste Frogier, Sgr de Pontlevoy, né en 1662, fils du précédent, était lieutenant des vaisseaux du Roi quand il épousa à Gestel, le 3 février 1693, Jeanne-Louise le Moine de Kermelen de Kerguezangor. Il se fixa à la suite de ce mariage dans les environs de Vitré, en Bretagne. Il fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 (registre de Vannes). Son fils, Roland Frogier de Pontlevoy, né en 1706, épousa en 1733 Aimée Marguerite Gobery, ou Gobrye. Celle-ci était veuve quand elle fut maintenue dans sa noblesse le 21 avril 1742, par arrêt du Parlement de Bretagne, avec ses quatre enfants mineurs, tous baptisés à Vitré. Son fils aîné, César-Jean Frogier, Sgr de Pontlevoy, baptisé en 1734, lieutenant-colonel du régiment d'infanterie d'Anjou, décédé en 1782, fut admis en 1760 aux États de Bretagne. Il laissa deux fils :

1° Louis-César de Ponlevoy, né en 1776, sous-intendant militaire, marié en 1816 à Sophie-Françoise Panichot, qui continua la lignée ;

2° Aimé-Hyacinthe Frogier de Ponlevoy, né en 1780, dont les deux fils, Louis, né à Vitré en 1811, vicaire général du diocèse de Rennes, et Armand, né en 1812, membre de la Compagnie de Jésus, furent des ecclésiastiques très distingués. Le fils de Louis-César de Ponlevoy, Paul-Placide de Ponlevoy, fut le dernier représentant de sa famille. Il vint se fixer en Lorraine après le mariage qu'il contracta en 1865 avec Mlle de Mardigny, décédée en 1909. Il fut élu en 1876 député radical des Vosges, fut plus tard sénateur du même département et mourut à Paris le 21 janvier 1915 sans laisser de postérité.

La famille Frogier de Pontlevoy a fourni des officiers distingués.

Principales alliances : Aveline 1600, de Fontane, Georgin de Mardigny, de Lantivy-Gillot, etc.

Note : Une famille Frogier, distincte de celle dont il vient d'être parlé, occupait sous Louis XIV un rang distingué au diocèse de Cornouaille, en Bretagne, où elle possédait une seigneurie de Lorme, ou de Lourme, dans la paroisse de Lanriec. Elle portait pour armes : d'azur à deux mondes d'or. Son chef, Pierre Frogier, Sgr de Lorme, écuyer de la Grande Écurie, fut condamné à l'amende comme usurpateur de noblesse par arrêt du 6 avril 1669. Il fut père de Pierre-Georges Frogier de Lorme, qui se désista de ses prétentions à la noblesse le 1er décembre 1701.

(Chaix d'Est-Ange).

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