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LA FAMILLE de la FRUGLAYE

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FRUGLAYE (de la). Armes : d'argent à un lion de sable, armé et lampassé de gueules. – Devise : DE TOUT ET UNE POSE. - Autre devise : OS ET UNGUES SANGUINE MADENT.

La famille DE LA FRUGLAYE appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque de Bretagne. Elle a eu pour berceau une seigneurie de son nom qu'elle a possédée de toute ancienneté dans la paroisse de Plurien, au diocèse de Saint-Brieuc.

On trouvera sur elle des renseignements dans les divers ouvrages que Potier de Courcy, Kerviler et le vicomte de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne, dans les Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, etc. On trouvera dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse que François-Gabriel de la Fruglaye, né en 1730, fit pour être admis parmi les pages de la Petite Écurie. On trouvera, enfin, dans les manuscrits de Chérin la généalogie que François-Gabriel de la Fruglaye envoya en mars 1789 au Cabinet des Ordres du Roi en vue d'obtenir les honneurs de la Cour ; mais, par suite des événements de la Révolution, ce travail ne fut même pas examiné.

La famille de la Fruglaye figura de 1423 à 1535 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Plurien et de Quintenic, au diocèse de Saint-Brieuc. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, le 6 avril 1669, sur preuves de dix générations, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1773 par arrêt du Parlement de Bretagne.

La famille de la Fruglaye a pour premier auteur connu un Pierre de la Fruglaye qui épousa une fille de Guillaume de Chateaubilly et dont le fils, Étienne, encore vivant en 1330, fit en 1293 un accord avec les moines de Saint-Aubin relativement aux eaux d'un moulin situé à Plurien.

La branche aînée, dite des seigneurs de la Fruglaye, se fondit vers 1410 dans la famille de la Chapelle.

Le jugement de maintenue de noblesse de 1669 fait remonter la filiation de la branche qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours à un Étienne de la Fruglaye, Sgr de la Ville-Aubaud, en la paroisse de Plurien, dont le fils, Perrot de la Fruglaye, Sgr de la Ville-Aubaud, marié à Guillemette de Saint-Méloir, était en 1399 curateur de Pierre de Trémereuc et dont le petit-fils, Rolland de la Fruglaye de la Ville-Aubaud, Sgr du Perrin, en la paroisse de Plurien, marié à Perrine de Broons, figura en 1440 à la réformation de la noblesse du diocèse de Saint-Brieuc. Claude de la Fruglaye de la Ville-Aubaud, descendant des précédents, épousa en 1613 Françoise de Mur de Kervers. Il en eut, entre autres enfants, deux fils, René et Jean, qui furent les auteurs de deux grands rameaux.

Son fils aîné, René de la Fruglaye, Sgr de la Ville-Aubaud et du Boishignaud, épousa Catherine Fromont qui, étant veuve, fut maintenue dans sa noblesse avec ses enfants par l'arrêt de 1669 mentionné plus haut. Son fils, François-Hyacinthe de la Fruglaye, Sgr de Kervers, en la paroisse de Saint-Martin-des-Prez, épousa le 11 février 1670 Marie-Anne de Tanguy de Kerobezan. Il eut, entre autres enfants, trois fils :

1° Charles-Hyacinthe, qui épousa le 30 novembre 1700 Claude-Josèphe le Pappe et qui continua la lignée ;

2° François-Hyacinthe, né en 1680, évêque de Tréguier en 1732, décédé dans cette ville en 1745 ;

3° François-René, marié en 1724 à Marguerite le Gentil de Quélern, qui n'eut que des filles. François-Gabriel de la Fruglaye, né en 1730, petit-fils de Charles Hyacinthe, fit en 1749 les preuves de noblesse dont il a été parlé plus haut pour être admis parmi les pages de la Petite Écurie. Il fut connu dans la suite sous le titre de comte de la Fruglaye, conservé depuis lors par le chef de la famille de la Fruglaye, et épousa en 1761 Mlle de Caradeuc, fille du célèbre procureur général la Chalotais ; il fut un des douze députés que la noblesse de Bretagne envoya à Versailles en 1788 et fut mis à la Bastille avec eux ; il fut maire de Morlaix sous le Premier Empire et mourut en 1808. Son fils, Paul, comte de la Fruglaye, né à Quimper en 1766, maréchal de camp en 1815, député du Finistère en 1822, pair de France héréditaire en 1827, décédé en 1849 au château de Keranroux, épousa en 1802 Caroline de Loz de Koazfrémont. Il en eut trois filles qui furent les dernières représentantes de leur rameau :

1° Marie, née en 1808, religieuse Augustine, décédée en 1862 ;

2° Caroline, héritière du château de Keranroux, mariée au général vicomte de Champagny ;

3° Pauline, mariée en 1827 au comte de Kergariou de la Granville.

On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse qu'il avait faites en 1780 pour être admis à l'École militaire.

L'auteur du second rameau, Jean de la Fruglaye, Sgr du Lambel, en la paroisse d'Yffiniac, et de Lanfosso, en la paroisse de Plouguenast, épousa Sylvie Gourlay. Il fut père de Joseph-René de la Fruglaye, né à Plouguenast en 1670, qui épousa en 1697 Gilette Berthelot, dame du Rocher, et qui continua la lignée, et de Claude de la Fruglaye de Lanfosso, vicaire général de l'ordre de Citeaux, décédé en 1764. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse qu'une arrière-petite-fille de Joseph-René de la Fruglaye, Joséphine-Prudence-Françoise, née à Plouguenast en 1779, décédée à Jersey en 1795, fit en 1789 pour être admise à Saint-Cyr. Le frère de cette jeune fille, Casimir-Jean-Nicolas de la Fruglaye, né en 1776, décédé en 1818, épousa en 1801 Blanche-Hermine du Lys de Beaucé, ancienne demoiselle de Saint-Cyr. Il en eut deux fils qui furent connus sous les titres de comte et de vicomte de la Fruglaye après la mort, survenue en 1849, du comte Paul de la Fruglaye, chef du premier rameau. L'aîné de ces fils, Joseph, décédé en 1870, marié en 1833 à Adèle de Beaumont, décédée en 1892, survécut à son fils et ne laissa que trois filles, la comtesse de la Tour, décédé en 1877, la comtesse de Goyon-Coypel, décédée à Redon en 1910, et la marquise de Sécillon de Kerfur, décédée en 1903. Le puîné, Casimir, né en 1804, épousa Mlle de la Tousche-Limousinière. Il fut père de Casimir, comte de la Fruglaye, marié en 1873 à Mlle d'Andigné, décédé en 1901, qui a été le dernier représentant mâle de sa famille et qui n'a laissé que des filles.

La famille de la Fruglaye a fourni de nombreux officiers, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi.

Principales alliances : de Broons, de Caradeuc de la Chalotais, le Cardinal de Kernier 1783, le Gentil 1724, de Boissard, de Loz, de Nompère de Champagny, de Kergariou, Berthelot 1697, Bonin de la Bonninière de Beaumont 1833, le Borgne de la Tour 1859, de Gouyon-Coypel 1862, de Sécillon de Kerfur 1872, de la Tousche-Limousinière, d'Andigné, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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