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LA FAMILLE LE GAC de LANSALUT.

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GAC de LANSALUT (le). Armes : d'or à un lion rampant de sable, armé et lampassé de gueules. – Devise : SEMPER FIDELIS.

La famille LE GAC DE LANSALUT appartient à la noblesse de l'ancien diocèse de Tréguier, en Bretagne.

Le vicomte de la Messelière lui a consacré une de ses Filiations bretonnes. On trouvera sur elle un gros dossier dans le Nouveau d'Hozier. On trouvera dans le même recueil et dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'elle fit au XVIIIème siècle pour obtenir l'admission de plusieurs de ses membres à l'École militaire ou à la maison de Saint-Cyr.

La famille le Gac figura en 1481 à une montre de la noblesse de l'évêché de Tréguier. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, sur preuves de huit générations par arrêts de la chambre de réformation des 9 et 25 juin 1670. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1699 par jugement de l'intendant de la province.

Un tableau généalogique conservé dans les Carrés d'Hozier donne la filiation depuis Yvon le Gac, de la paroisse de Plouezoch, au diocèse de Tréguier, qui fut anobli le 12 novembre 1438 par Jean V, duc de Bretagne. Pierre le Gac, fils d'Yvon, épousa Isabelle de Corran. Sa descendance fut longtemps obscure. Il fut père d'Yvon le Gac, mentionné dans un acte de 1525, qui épousa Anne le Jeune, grand-père du noble Jean le Gac, qui épousa, le 7 mai 1540, Jeanne le Bridoller, et bisaïeul de Roland le Gac qui épousa à une date inconnue Catherine Nedellec. Une note conservée dans les Carrés d'Hozier apprend que ce Roland le Gac ne figure dans aucun acte avec les qualifications de la noblesse. Son fils, maître Jean le Gac, exerça à Morlaix la profession de notaire qui n'entraînait pas dérogeance en Bretagne. Il rendit un aveu le 6 novembre 1600, épousa Marie le Dissel et en eut plusieurs enfants qui partagèrent sa succession par acte du 2 novembre 1630. Un de ses fils, Jean le Gac, Sgr de Coetilez, notaire à Morlaix, épousa Catherine le Croc et continua la lignée. Il laissa, entre autres enfants, deux fils :

1° François le Gac de Lansalut, Sgr de Kerhervé, maire de Morlaix en 1691, qui épousa en 1676 Eléonor du Val et dont la descendance subsiste ;

2° Roland le Gac de Lansalut, marié en 1686 à Marie-Anne Marec, dont une petite-fille, Marie-Anne le Gac de Lansalut, née en 1774 à Plouvara, au diocèse de Saint-Brieuc, fit des preuves de noblesse pour être admise à Saint-Cyr, et dont la descendance est aujourd'hui éteinte. Jacques-Louis le Gac de Lansalut, né à Châteaulin en 1758, fut reçu en 1787 conseiller au Parlement de Bretagne,; il fut dans la suite juge de paix à Morlaix et mourut dans cette ville en 1835. Roland-Pierre le Gac de Lansalut, chevalier, Sgr de la Villeneuve, né à Morlaix le 25 avril 1734, capitaine au régiment de Penthièvre-infanterie, épousa à Vannes en 1771 Marie-Angélique Touzée Grandisle, fille d'un receveur des décimes du diocèse de Vannes. Il fit des preuves de noblesse, conservées dans les Carrés d'Hozier pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille, née en 1776. Deux de ses fils, Jean-Louis-Pierre le Gac de Lansalut, né à Morlaix en 1772, admis à l'École militaire en 1782, plus tard avocat, marié à Mlle de Goupillon, décédé dans sa ville natale en 1855, et Lauis-César le Gac de Lansalut, marié à Marie-Louise de Kerguisiau de Kervazdoué, ont été les auteurs de deux rameaux qui comptent aujourd'hui de nombreux représentants.

La famille le Gac de Lansalut a fourni des officiers de mérite.

Principales alliances : de Kerret 1733, Halna, de Gouzillon, Grimaudet de Rochebouet 1909, de Kergrist, du Baudiez, de Carné, de Kerguiziau de Kervazdoué, le Gonidec de Kerhalic 1847, du Breil de Pontbriand 1890, du Coetlosquet, du Quengo de Tonquédec 1800, etc.

Il a existé dans la noblesse de Bretagne une autre famille le Gac qui portait pour armes : d'azur à un dextrochère armé d'argent tenant cinq flèches d'or en pal, ferrées et empennées d'argent. Cette famille figura de 1448 à 1513 aux reformations et montres des paroisses de Plouasne et de Médréac, au diocèse de Saint-Malo, et fut maintenue dans sa noblesse en 1701 et 1715 par jugements de l'intendant de Bretagne. Un tableau généalogique conservé dans les Dossiers bleus en fait remonter la filiation à Jean le Gac qui était en 1455 Sgr du Plessis, en la paroisse de Plouasne. M. de la Messelière, auteur des Filiations bretonnes, se demande si ce n'est pas à cette antique souche que l'on doit rattacher M. Sébastien le Gac, propriétaire en 1913 du manoir de Lesvren, près de Quémeneven (Finistère).

(Chaix d'Est-Ange).

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