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LA FAMILLE GARNIER de la VILLE-ES-BRET

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GARNIER de la VILLE-ès-BRET, en Bretagne. Armes : d'argent à trois haches d'armes de sable, 2 et 1. – Supports : deux lions au naturel, armés et lampassés de gueules. – Devise : EN ELLES JE METS MON ESPOIR. - Cri de guerre : Deus Rex.

La famille GARNIER DE LA VILLE-ÈS-BRET appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne.

M. d'Auriac en a donné une généalogie très sommaire dans le tome V de son Armorial général de la noblesse de France. On trouvera aussi sur elle des renseignements dans les ouvrages que Potier de Courcy, Kerviler et le vicomte de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne.

La famille Garnier de la Ville-ès-Bret est originaire de Champagne. M. d'Auriac mentionne Jean Garnier qui figura le 1er juin 1379 dans une montre passée à Sainte-Menehould ; Pierre Garnier, qui en 1460 rendit hommage de sa seigneurie de Villy, en Champagne ; et Jean Garnier, Sgr de Villy, probablement fils du précédent, qui fut compris dans un rôle noble de l'année 1486.

Claude Garnier, écuyer, Sgr de Villy, auquel remonte la filiation, épousa vers 1498 Françoise Coubert. Il en eut deux fils :

1° Claude Garnier, Sgr de Villy, dont on ignore la destinée ;

2° Pierre Garnier, qui épousa Charlotte de Noissy. Le fils de ce dernier, Jean Garnier, Sgr des Moulins, né en 1472, fut gendarme des ordonnances du marquis de Coetquen, vint se fixer en Bretagne à la suite de ce seigneur, nommé gouverneur de la province, et y épousa Gillette Bardoul, d'une vieille famille noble du diocèse de Saint-Malo. Il fut père de Guy Garnier, écuyer, sieur de la Folletière, en la paroisse de Sainte-Hélène, baptisé en 1602, marié en 1634 à Jeanne Brunet de la Pironnais, grand-père de noble homme Jean-Baptiste Garnier, sieur de Boisbertrand, en la paroisse de Caulne, marié à Caulne en 1672 à Françoise de Kerbusso, qui fut d'abord condamné, le 4 mai 1669, comme usurpateur de noblesse, mais qui, d'après M. d'Auriac, fut relevé de cette condamnation par un nouveau jugement du 21 janvier 1670, et bisaïeul de Julien-Claude Garnier, sieur de Boisbertrand, né à Caulne en 1680, marié en 1717 à Louise-Toussainte le Marchant, qui fut définitivement maintenu dans sa noblesse en 1714 par jugement de l'intendant de la province.

C'est par erreur que M. d'Auriac a avancé que Noël-Alain Garnier, Sgr du Boisbertrand et de la Ville-ès-Bret, fils de Julien-Claude, né à Caulne en 1720, avait été conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Bretagne. Ce gentilhomme fut admis en 1748 aux États généraux de Bretagne dans l'ordre de la noblesse. Il épousa en 1743 Perrine-Ursule O'Brien, de la famille irlandaise des comtes de Thomond, vicomtes de Clare. Il en eut un fils, Jacques Garnier de la Villesbret, né en 1748, Marié en 1774 à Rose-Pélagie de la Moussaye, mort en mer en 1791 tandis qu'il se rendait en Angleterre, des deux fils duquel descendent tous les représentants actuels.

La famille Garnier de la Ville-ès-Bret a fourni peu de personnages marquants.

Elle n'est pas titrée.

Principales alliances : de la Moussaye, de Baud 1818, de Blois de la Calande 1824, de Brunet, Desmier de Ligouyer 1836, Huchet de Cintré 1841, O'Brien, Chabert de Fondville 1870, de Lesguern 1913, le Saulnier de Saint-Jouan 1912, du Bouays de la Bégassière 1876, Charil des Mazures, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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