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LA FAMILLE GICQUEL - Branche des seigneurs de la Lande, du Fresche.

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BRANCHE DES GICQUEL, SEIGNEURS DE LA LANDE, DU FRESCHE, DE BEAUSEMAINE, DE GUÉRAY, DE LA VILLE-BOURNO, DES CHARTREUX, DU PRÉRIO.

I. PIERRE GICQUEL [Note : Il avait certainement pour frère GUILLAUME GICQUEL possesseur, en 1455, du fief de Villevelours dans les paroisses de Nevillac et de Derval, évêché de Nantes], seigneur de la Lande, paroisse d'Henansal, diocèse de Saint-Brieuc, et de plusieurs fiefs compris dans la paroisse de Nevillac et de Derval (évêché de Nantes) où il résidait primitivement, fut déclaré d'ancien lignage dans les réformations de 1427 et de 1455 [Note : Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime à Lorient]. Il avait été également maintenu dans son rang de gentilhomme par mandement du duc François en 1444. Pierre Gicquel servait, l'an 1453, en qualité d'homme d'armes (Ut supra.). On le retrouve, les mardi et mercredi 5 et 6 de mai 1472, dans une montre de l'archidiaconé de Dinan, en l'évêché de Saint-Malo [Note : Evesché de Saint-Malo, ancienne réformation... Manuscrit ayant appartenu à M. Charles Cunat... Publié par M. Henri des Salles, p. 318]. Il vint se fixer à Saint-Brieuc par suite de son mariage avec JEANNE DE JUHEL, dame de la Lande [Note : Réformation de la noblesse de Bretagne, faite les années 1607, 1668, 1669, 1670, 1671 et continuée jusqu'en 1717. Vol. II, grand in-folio, catalogué H. 1875 A ; manuscrit sans pagination, bibliothèque Mazarine. — Armorial de Bretagne, par A.-P. Guérin de la Grasserie, t. Ier, p. 204] qui le rendit père de :

 

II. JEAN GICQUEL, sieur de la Lande et de Couesquin, souscrivit, au mois de février 1461, une supplique adressée au saint-père pour obtenir la transformation des chanoines réguliers de Saint-Malo en chanoines séculiers ordinaires (Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime à Lorient. Vieux mémoire manuscrit, in-folio). Le sieur de la Lande et sa soeur Jeanne fournirent, le 29 novembre 1488, aveu pour plusieurs terrains, sis en l'herbement de la Bruchaie, à René de Bruc, premier du nom, écuyer, seigneur de Bruc, d'Esdrieux, de Vieillecourt, de la Mélinaye, etc. (Histoire des Pairs de France, par de Courcelles, t. X, article de Bruc, p. 10). Le rôle le qualifie « Dom Jean Gicquel et sieur de Couesquin, paroisse d'Evran », dans une montre, passée en l'archidiaconé de Dinan les 5 et 6 mai 1472 (Evesché de Saint-Malo, ancienne réformation..., p. 314). Lainélui donne pour femme MARGILIE LE MINTIER, fille de Pierre Le Mintier, seigneur des Granges, et de Jeanne Le Sénéchal, issue de la race illustre des Cercado-Molac (Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, t. X, art. Le Mintier, p. 8). Margilie était en outre soeur de Guillaume le Mintier, sénéchal de Rennes. Son père fut un de ceux qui se révoltèrent, en 1495, pour mettre fin aux actes tyranniques de Pierre Landais, premier ministre du duc François II. Les conjurés obtinrent des lettres de grâce de leur prince le 13 août 1495 (Histoire de Bretagne, par Dom Morice, t. III, preuves, col. 471). Margilie Le Mintier donna à son mari :

 

III. JACQUES GICQUEL marié à JACQUETTE LE BIGOT (Réformation de la noblesse de Bretagne, faite les années 1667, 1668, 1669, 1670, 1671 et continuée jusqu'en 1717. Vol. II, grand in-folio, catalogué H. 1875 A, manuscrit sans pagination, Bibliothèque Mazarine. — Un Jean le Bigot est déclaré noble dans la réformation de 1426. — Avec Jacques Gicquel coexistait JEANNE, GICQUEL, reconnue noble en 1513 et fille de N. GICQUEL et de Rolande Galabois, possesseurs de divers fiefs dans le territoire d'Henanval, évêché de Saint-Brieuc.), qui procréa :

1° FRANÇOIS GICQUEL, seigneur de la Lande ;

2° JEANNE GICQUEL, qui dénombra conjointement avec son frère le 29 novembre 1488. Elle fut mariée à MACÉ GUILLIER. Elle était coseigneuresse de la maison du Bourg en Plougueneuc, évêché de Dol, et veuve en 1513 [Note : Réformation des évêchés de Bretagne, vol. II, fol 180 v°. Fonds français coté 22,321, bibliothèque de Richelieu, cabinet des titres].

3° OLIVE GICQUEL, qui possédait, en 1513, en communauté avec sa soeur Jeanne, la terre du bourg, en la paroisse de Plougueneuc. Elle avait épousé messire GUY SAINT-CYR (Idem.).

 

IV. FRANÇOIS GICQUEL, sieur de la Lande-Audouar et d'autres lieux, en Plouflagran, prouva l'ancienneté de son estoc devant la chambre de réformation de Bretagne, le 26 mars 1535 et le 2 juin 1570. Sa ligne ascendante fut relevée dans ces deux productions jusqu'à Pierre Gicquel, seigneur de la Lande, déclaré noble dans les réformations de 1427 et de 1453 [Note : Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime à Lorient. Mémoire manuscrit, cahier in-folio. « Jugement définitif de messieurs les commissaires du 16 mai 1539 sur l'opposition de François Gicquel dans laquelle il est établi qu'il était fils de Jacques, petit-fils de Jean et arrière-petit-fils de Pierre de la paroisse de Derval, reconnus nobles par mendement du duc François en 1444 »]. François Gicquel apparaît dans divers actes le 5 janvier 1553, 19 février 1568, 17 décembre 1569, 15 novembre 1570 et postérieurement. Il inféoda par bail emphithéotique certaines dépendances de Beausemaine et de la Lande à Guillaume Fedel de Saint-Brieuc (Idem.). François Gicquel contracta deux unions, l'une avec BARBE DE CONAN, l'autre avec MARGUERITE LE VAYER ou LE VOYER [Note : Ibidem.Réformation de la noblesse de Bretagne, faite les années 1667, 1668, 1669, 1670, 1671, et continuée jusqu'en 1717. Vol. II, grand in-folio, catalogué H. 1875, manuscrit sans pagination, bibliothèque Mazarine]. De ce double lit vinrent :

1° FRANÇOIS, qui suit :

2° JACQUES GICQUEL, sieur de Fourmorel, se désista de certains droits en faveur de son frère Jean Gicquel, sieur du Rumain [Note : Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime à Lorient, mémoire manuscrit, cahier in-folio] ;

3° JEAN GICQUEL, sieur du Rumain ;

4° CATHERINE GICQUEL, femme de JEAN GOURDEL, sieur des Ormeaux, fit une vente à son frère Jean Gicquel, sieur du Rumain (Idem.).

 

V. FRANÇOIS GICQUEL, issu du premier mariage de François Gicquel avec Barbe de Conan, fut reconnu noble par arrêt du parlement de Bretagne le 29 mai 1571. Sa femme Louise d'HALLENAUD lui laissa :

 

VI. FRANÇOIS GICQUEL, troisième du nom, sieur de Prério, paroisse de Plouflagran, qui épousa FRANÇOISE LEMOINE, et fut l'auteur des deux suivants :

1° OLIVIER GICQUEL, écuyer, seigneur de Prério et de Guéray, fut inscrit, de même que son frère Jean, sur le catalogue des véritables gentilshommes après jugement du 13 novembre 1670, rendu par la chambre des comptes de Bretagne [Note : Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime a Lorient. Vieux mémoire manuscrit in-folio. — Réformation de la noblesse faite pour les années 1667, 1668, 1669, 1670, 1671. Vol. II, gr. in-folio, catalogué H. 1875 A, manuscrit sans pagination, bibliothèque Mazarine. — Armorial de Bretagne, par A.-P, Guérin de la Grasserie, t. Ier, p. 204]. Ses armes sont ainsi enregistrées dans l'Armorial général de France : D'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois quintefeuilles de même, 2 et 1. Il s'était marié en 1655, à MARIE VISDELOU (Ut supra.) ;

2° JEAN GICQUEL, sieur du Fresche et des Chartreux, que voici :

 

VII. JEAN GICQUEL, seigneur du Fresche et des Chartreux, était employé au rôle de la juridiction royale de Saint-Brieuc, le 13 novembre 1670, lorsqu'il fut reconnu et déclaré noble d'extraction [Note : Nobiliaire de Bretagne, tiré littéralement des registres manuscrits originaux authentiques... Par M. le chevalier de Beauregard, p. 160]. Son blason, d'après le chevalier de Beauregard, était identique à celui de son frère Olivier. Celui-ci étant mort prématurément, Jean se trouva investi de tous les fiefs de sa branche, qui paraît s'être éteinte dans sa personne, car après ledit Jean on ne trouve plus trace de sa descendance [Note : Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral. — Réformation de 1667, 1668, etc. — Armorial de Bretagne, par A.-P. Guérin de la Grasserie, t. Ier, p. 204. « Gicquel, Srs du Fresche, Des Châteaux, Rr de Saint-Brieuc et Rennes (dit Saint-Luc), porte, D'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois quinte feuilles de même, 2. 1. Ar. du 13 novembre 1670 ». (Mémoire sur l'état de la noblesse de Bretagne, par le R. P. Toussaint de Saint-Luc, t. II, p. 111). Les armes sont dessinées à la planche G]. (J. Noulens).  

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