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LA FAMILLE GICQUEL - Branche des seigneurs de Lourme, de l'Ecluse et des Châteaux.

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BRANCHE DES SEIGNEURS DE LOURME, DE LÉCLUSE ET DES CHATEAUX

IV. JACQUES GICQUEL, fils cadet de Guillaume Gicquel, sieur du Coudray, épousa noble GUILLEMETTE CHEFDEMAILL (Evesché de Saint-Malo, ancienne réformation... Publié par M. Henri des Salles, p. 274) dont il eut :

 

V. JULIEN GICQUEL, sieur de Lourme (Situé paroisse de Pleumeuleuc, évêché de Saint-Malo), institué héritier de sa tante Béatrix Gicquel, femme de Raoul du Leux, seigneur de Lourme. C'est ainsi que ce fief passa de la maison du Leux à celle de Gicquel. Julien Gicquel est cité dans la réformation de 1513, en compagnie de sa mère, noble Guillemette Chef-Demaill, comme ayant affranchi plusieurs acquisitions roturières (Evesché de Saint-Malo, ancienne réformation... Publié par M. Henri Des Salles, p. 273. — Armorial de Bretagne, par A.-P. Guérin de la Grasserie, t. Ier, p. 204). Il fut père de :

 

VI. JACQUES GICQUEL avait pour blason d'après Guérin de la Grasserie : De gueules, à la croix d'argent, cantonnée de quatre cygnes de même, membrés de sable [Note : Ces armes ne sont point les mêmes que celles des seigneurs de la Lohière, lesquelles diffèrent à leur tour du blason porté par les aînés des branches de Kerrel et du Nédo. Cette dissemblance ne prouve rien contre la communauté d'origine et l'unité de race. Les aînés dans la ligne des Gicquel, seigneurs de Kerrel, paraissent avoir pris les armes de leur fief de Kerrel, à partir d'Olivier Gicquel, premier possesseur de cette terre (1441). Les sieurs de Kerrel revinrent plus tard à l'appellatif patronymique. Ces changements héraldiques n'ont rien d'étrange. Avant l'édit d'Amboise (26 mars 1555), les armoiries étaient sans fixité, et chacun pouvait les modifier suivant ses convenances. Le chevalier banneret, dans les courses ou les batailles, était exposé fréquemment à perdre son sceau. Il opérait alors avec celui, soit de son office, soit d'une alliance, soit de l'un de ses fiefs et même avec celui d'un autre capitaine. « Il y eut les armes de famille et les armes personnelles, » dit M. de Coston dans son Etymologie des noms propres, p. 207. Dalloz, en son Répertoire de jurisprudence, article Noblesse, page 501, n° 15, nous apprend que « l'usage permettait, dans les premiers siècles, de changer arbitrairement les armoiries ». Les abus se multiplièrent à tel point que Henri II tenta d'y remédier par l'ordonnance d'Amboise précitée. La Roque, dans son Traité de l'origine des noms, chapitres XXIII et XXXIV, page 54, 207, 208, avait démontré victorieusement « qu'il y a des familles qui ont mesmes nom et diversité d'armes et d'autres qui ont diversité de noms et des armes semblables, et quelques autres qui tirent leurs armes de leur seigneurie ». Le célèbre feudiste corrobore son opinion par des exemples : « Je commenceray par celle de Caumont en Gascogne, dont l'une porte : tranché d'or, de gueules et d'azur, et l'autre : d'azur, à trois léopards d'or. Percy en Angleterre, qui vient du sang de Louvain, désigne son escu : d'or, au lion d'azur ; et ceux de ce nom en France, originaires de Normandie et établis en Angleterre, portent : de sable au chef danché d'or. Ainsi, l'ancien Montgommery en Normandie portait : azur, au lion d'or ; et en Angleterre, en Ecosse et encore en Normandie : de gueules à trois fleurs de lys d'or. On remarque aussi que les seigneurs d'Audelay, du nom de Touchet, en Angleterre, portent : d'hermines au chevron de gueules ; et en Normandie ceux de ce nom ont : d'azur, à trois mains d'or. Les premiers y ont ajouté un chevron d'argent. Bray, en Angleterre, porte : d'argent, au chevron accompagné de trois pattes de griffon de sable. En Normandie, deux autres maisons du nom de Bray ont des armes différentes ; l'une : d'argent, au chef de gueules, chargé d'un léopard d'or ; l'autre échiqueté d'or et d'azur à la bande accompagnée de deux cottices de gueules. Bailleul, en Artois : d'argent à la bande de gueules ; Bailleul, en Flandre : de gueules au sautoir de vair ; Bailleul, en Picardie, s'arme d'hermines à l'écusson de gueules ; Bailleul, en Normandie : parti d'hermines et de gueules ; et encore : d'hermines semé de croisettes recroisées, au pied fiché, à la croix niellée de gueules. Autre Bailleul : de gueules, semé de croisettes à la croix niellée d'argent. Au nombre de ceux qui ont pris les noms et les armes de leur seigneurie qu'ils avoient acheptée, a été selon le sentiment de Jean Scohier, chanoine de Bergue, Jacques Mouton, seigneur de Turcoing, qui vendit la terre de Turcoing et achepta celle de Harchies en 1444 dont il porta le nom et les armes, brisées d'un canton de gueules ; il les écartela de celles du Quesnoy, à cause de Marguerite du Quesnoy de Turcoing, sa mère. De même que Guillaume Lejosne, seigneur de Contay, gouverneur d'Arras, qui mourut en 1467, prit les armes de Contay, sa seigneurie. Jean Le Landois possédait la terre de Herouville-Azeville, dont il prit le nom et les armes ».

Il fut conjoint à JULIENNE POULLAIN [Note : Réformation de la noblesse de Bretagne faite les années 1667, 1668, 1669, 1670, 1671 et continuée jusqu'en 1717. Vol. II, grand in-folio, catalogué H. 1875 A ; manuscrit sans pagination, bibliothèque Mazarine] qui procréa :

 

VII. GUILLAUME GICQUEL, sieur de Lécluse et de Ville-Velours, paroisse de Saint-Michel, laissa deux rejetons :

1° TOUSSAINT GICQUEL, sieur de Lécluse ;

2° FRANÇOISE GICQUEL qui dénombra, en 1539, à raison de diverses redevances qu'elle tenait dans la paroisse de Plérin, évêché de Saint-Brieuc (Archives domestiques de M. Albert-Auguste Gicquel des Touches, vice-amiral et préfet maritime à Lorient. Cahier en papier, in-folio de 6 feuillets).

 

VIII. TOUSSAINT GICQUEL, sieur de Lécluse et de Ville-aux-Loups, paroisse de Saint-Michel, s'allia à CATHERINE ou CHRISTINE MOREAU [Note : Ut supra. — Réformation de la noblesse de Bretagne faite les années 1667, 1668, 1669, 1670, 1671 et continuée jusqu'en 1717. Vol. II, grand in-folio, catalogué U. 1875 A ; manuscrit sans pagination, bibliothèque Mazarine], de laquelle vinrent :

1° JULIEN GICQUEL, sieur des Châteaux et de la Ville-Bourno ;

2° HENRI GICQUEL, qui eut une fin tragique, comme on le verra tout à l'heure. Une délibération de la municipalité de Saint-Brieuc, remontant, selon toute apparence, à l'année 1579 ou 1580, porte, « qu'il sera baillé à un moine franciscain une somme de huit écus pour avoir, le caresme dernier, prêché et annoncé la parolle de Dieu ». Cet ordre de paiement est souscrit par plusieurs membres de l'échevinage local et notamment par un Gicquel (Anciens évêchés de Bretagne, histoire et monuments, par Geslin de Bourgogne et A. de Barthélémy. Diocèse de Saint-Brieuc, t. Ier, p. 255). Celui-ci paraît être le même que Henri Gicquel, tué, le 8 mars 1591, dans l'église Saint-Laurens, un jour où les cérémonies du culte y furent troublées par une collision sacrilège. M. l'Alloué, greffier de la ville, avec une escorte de dix soldats, fut chargé par l'évêque de Saint-Brieuc de faire une enquête et un procès-verbal au sujet de cet homicide et des profanations commises dans le saint lieu (Idem, t. Ier, p. 251).

 

IX. JULIEN GICQUEL, sieur des Châteaux et de la Ville-Bourno, gouverneur de Saint-Brieuc (Ibidem.) en 1600, fut sans doute, à raison de la dernière terre, appelé Ville-Giquel. Un personnage ainsi nommé participa, le 7 mai 1629, à une délibération de l'assemblée communale de Vannes, présidée par monseigneur le duc de de Brissac, pair de France et lieutenant général pour Sa Majesté au gouvernement de Bretagne. A cette séance, qui avait pour but d'approuver l'introduction des jésuites dans le collège Saint-Yves, on remarque, outre les précédents, le baron de Vieux-Chastel, gouverneur de la ville, le président, le sénéchal et le conseiller audit siége, l'enquêteur Bourgerel de la Villéon, etc. L'installation des jésuites fut votée par toutes les personnes présentes et notamment par Ville-Gicquel (Les Origines historiques de la ville de Vannes... Par Alfred Lallemand, p. 161-162). Julien, qu'il soit ou non le même que Ville-Gicquel, fut marié à LOUISE LE PAGE DE LA MOTTE et père de :

 

X. JULIEN GICQUEL, sieur des Châteaux. Sa femme OLIVE GLEN [Note : Réformation de la noblesse de Bretagne faite dans les années 1667 et suivantes. Mss. Bibliothèque Mazarine. — Bibliothèque de Richelieu, cabinet des titres, fonds bleu ; dossier Gicquel, etc.] lui donna :

 

XI. SALOMON GICQUEL, sieur des Châteaux, fut maintenu sur le catalogue des véritables gentilshommes par arrêt de la chambre de réformation de Bretagne, le 13 novembre 1670 (Ut supra.). (J. Noulens). 

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