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La famille de Kergoët est une famille très distinguée qui fut maintenue lors de la réformation de 1669, noble et d'ancienne extraction chevaleresque. Elle compte parmi ses membres : Messire Guillaume de Kergoët, marié à Plezou de Coëtqueveron, dont : Guillaume et Pierre qui épouse en 1499 Catherine de Launay, dont quatre enfants : deux filles, Marie, mariée : 1° en 1530 à messire Louis de Ploeuc, et 2° à N. de Quélen et Catherine, dame de Crezolles ; — Messire Guillaume de Kergoët, sieur du Guilly, était en 1525 lieutenant et procureur du Roi à Châteaulin, marié à demoiselle Françoise de Tregrain, dont les enfants suivent, et Claude qui épouse Julienne de Tregrain ; — Gillette, mariée : 1° à René de Saint-Alouarn, 2° en 1568, à messire Michel du Bot, seigneur de Kermadon ; — Messire François de Kergoët, marié en novembre 1607 à Louise du Liscoët, dont la postérité suit, et Thomas de Kergoët ; — Messire François de Kergoët, sieur du Guilly, conseiller du Roi, Président au présidial de Quimper et sénéchal de Cornouaille, en 1641, marié : 1° à Marguerite Le Heuc ; et 2° à Marie-Yvonne de Rosily, et Alexandre, Hervé, Louis, René et Suzanne de Kergoët. — Du premier lit est issue : Marie de Kergoët, mariée en mars 1654, à messire Sébastien de Kerhoënt, sgr de Coëtenlao ; du second lit : François de Kergoët.

Armes : D'argent à cinq fusées rangées et accolées de gueules, accompagnées en chef de quatre roses de même. Devise : En christen mad, me bere en Doue, (En bon chrétien, vis en Dieu). Cette devise est celle de Henri et Vincent de Kergoët, abbés de de Langonnet, de 1477 à 1514.

(P. A-Grancière).