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LA FAMILLE URVOY. |
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La famille URVOY, une des plus anciennes de la noblesse militaire du duché de Penthièvre est signalée dès les temps les plus reculés. Le cadre de cette étude ne nous permet pas de nommer ici tous les personnages connus de celle maison ; aussi sans remonter à son antique origine, à Guillaume, fils d'Irfoy et frère d'Hervé, qui avant de partir pour la Terre Sainte donne la dîme de Saint-Brouladre au Mont-Saint-Michel (1075) ; à Etienne Urvoy, croisé en 1248, à Barthélémy Urvoy, qui fait un accord avec le chapitre de Dol en 1277 ; à Yves Urvoy, chevalier en 1283, à Guillaume Urvoy et Olive, sa femme, qui font un échange de terres sises paroisse de Plouguenast, avec Olivier de Rohan, en 1323 ; à Jean Urvoy qui ratifie le traité de Guérande en 1381, marié à demoiselle Ermie de la Mote, auteurs, croyons-nous, des suivants, nous donnons la filiation de la branche qui s'est fixée à Pluguffan, en indiquant l'attache des autres branches. Cette filiation est prouvée par les titres de Louis Urvoy de Portzamparc [Note : Cet extrait de la généalogie de la famille Urvoy a été rédigé sur des documents considérables dont la plupart, conservés dans les archives de la famille, presque tous inédits, ont été dépouillés avec le plus grand soin par M. Louis Urvoy de Portzamparc en vue de faire l'histoire généalogique de cette maison].
I. — Guillaume Urvoy, écuyer, vivant en 1402, eut pour fils :
II. — Olivier Urvoy, écuyer, seigneur de la Villeoury, mort en 1476,
marié à Marguerite Rosty [Note : LE ROSTY. — Ancienne famille de l'évêché de Saint-Brieuc, dont la noblesse a toujours été
reconnue lors des réformations de 1423 à 1535. Un grand nombre des membres de
cette famille figurent honorablement dans les montres des XIVème et XVème
siècles, l'un d'eux commandant 17 escuyers. — Armes : D'argent à la barre de
sable, accompagnée de 3 coquilles de même], avec laquelle il vivait
en 1450. Il eut entre autres enfants :
1° Olivier Urvoy, écuyer, seigneur de
la Villeoury, autour de la branche des Champcourts, éteinte en 1711, et de la
branche de Closmadeuc qui existe encore.
2° Pierre qui suit :
III. — Pierre
Urvoy, écuyer, seigneur des Fermes, épousa Anne de Couespelle [Note : DE
COUESPELLE. — Très ancienne maison ayant fait ses preuves de noblesse aux
anciennes réformations de 1423 à
1535, évêché de Saint-Brieuc, et dont les membres figurèrent dans les montres et
revues de 1371 à 1569. Lors de la réformation de 1669, cette famille fut
reconnue noble d'extraction. Armes : D'azur à 3 quintefeuilles d'argent] avec laquelle il
vivait en 1479. Il eut six enfants ; entre autres :
1° Rolland Urvoy, écuyer,
seigneur des Fermes, auteur de la branche des Fermes, fondue dans de Perrien
[Note : DE PERRIEN. — Très ancienne maison chevaleresque portant pour armes :
D'argent à
cinq fusées de gueules en bande. — Messire Maurice de Perrien, chevalier,
seigneur de Crénan, épousa Anne Urvoy, et messire Louis de Perrien, son frère,
épousa Hélène Urvoy, soeur cadette d'Anne. A noter que Maurice de Perrien
n'était pas sgr. de Crénan avant son mariage. Cette seigneurie importante venait
de sa femme, Anne Urvoy, qualifiée, lors du mariage, dame de Crénan. Cette terre
fut érigée en marquisat pour leur petit-fils, lieutenant général],
au XVIème siècle, et de la branche de Beloriant, fondue, aussi au XVIème siècle,
dans Urvoy de Duault, Coadalan de Précorbin [Note : DE COADALAN DE PRÉCORBIN. —
Messire Pierre de Couadalan, écuyer, seigneur de Précorbin, fils d'autre Pierre,
écuyer, seigneur de Trolong, et de Jacquette de Percevaux, épousa Françoise
Urvoy. D'ancienne extraction, la maison de Coadalan porte pour armes : D'azur au
sautoir d'argent, cantonné de 4 coquilles d'or], et de la Vigne de la Hautière
[Note : DE LA VIGNE. — Très
ancienne maison portant pour armes : D'argent à un cep de vigne de sinople
portant trois grappes de raisin de pourpre].
Il avait épousé Isabeau de Quédillac de Belorient [Note : DE QUÉDILLAC porte :
De gueules à trois fasces d'argent (Guy Le Borgne) ; aliàs :
D'argent à trois fasces de gueules]. A noter que dans certains actes
est mentionnée Isabeau de Cadelac [Note : DE CADELAC. — Ancienne famille
chevaleresque portant pour armes : D'azur à une bande d'or chargée de trois
roses de gueules].
2° Guillaume, qui suit.
IV. — Guillaume Urvoy, écuyer, seigneur de la Cassouère et de la Touche, épousa Isabeau d'Illifaut [Note : D'ILLIFAUT. — Ancienne famille depuis longtemps éteinte, originaire de la paroisse d'Illifaut, évêché de Dol. Messire Pierre d'Illifau comparait à la réformation de l'an 1513 dans cette paroisse. Il avait épousé Jacquette de la Rivière. — En 1485, nobles gens Jehan d'Illifaut et Jehanne de Cahideuc, sa compagne, figurent comme sieur et dame d'Illifaut. — On ignore ses armoiries], veuve en 1505. Ils eurent pour fils unique :
V. — Charles Urvoy, écuyer,
seigneur de la Cassouère et de la Touche, mort en 1549, époux de Marie de La
Roche [Note : DE LA ROCHE. — Cette maison, d'ancienne extraction chevaleresque,
comparut aux montres et réformations de 1423 à 1535, évêché de Saint-Brieuc ; éteinte avant la
réformation de 1668, la maison de la Roche de la Touche-Trebry porte pour armes :
De sable à trois croissants d'argent], dame et héritière de Duault, dont issurent cinq enfants, entre autres :
1° François, qui suit :
2° Regnault Urvoy, écuyer, seigneur de la Cassouère et
de Bonabry, auteur de la branche de Tourdelain, éteinte au XVIIIème siècle.
Regnault avait épousé Jeanne Dibart, fille de Robert Dibart [Note : DIBART. —
Très ancienne maison maintenue dans sa noblesse d'extraction. Jeanne devint l'héritière de Tourdelain
par suite de la mort de sa tante Bertranne de Tourdelain en 1579, fille de Guy
de Tourdelain, frère de Gillette, sa mère. — Armes : D'argent à trois têtes de
Maures de sable, couronnées d'or, bandées d'argent. — DE TOURDELAIN portait :
D'azur à trois lions d'or, portant chacun une hache d'armes de même] ; et de Guyonne du
Chalonge. Cette dernière était fille de François et de Gillette de Tourdelain,
fille elle-même, de Pierre et de Renée de la Prévosté.
VI. — François Urvoy, écuyer, seigneur de Duault et de Saint-Glen, épousa le 8 décembre 1570, Gillette Bertho [Note : DE BERTHO. — Très ancienne maison dont de nombreux membres sont mentionnés dès 1256 dans les Preuves de dom Morice. Gillette était fille de Alain Bertho et de Gillette de la Motte, seigneur et dame de Cargouet et de Beaulieu. Armes : D'or à l'épervier de sable, la tête contournée, grilleté de sable, accompagné de trois molettes de même. — Cette famille DE LA MOTTE porte pour armes : De gueules à trois bandes engreslées d'argent (sceau de 1381). — Dès 1294 on voit Roland de la Motte-Rouge (issu de Dinan), chevalier, dans les osts du Duc], dont un fils et une fille. Leur fils :
VII. — Julien Urvoy, écuyer,
seigneur de Duault, de Saint-Glen et de la Motte, né en 1578, épousa, le 7
novembre 1601, Rose Urvoy, dame et héritière de Belloriant, il en eut dix
enfants, entre autres :
1° Gilles Urvoy, chevalier, seigneur de Saint-Glen, de
Duault, de Belloriant, de la Motte, de la Villegourio, de la Chaigne, etc.,
chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, sénéchal et
premier magistrat du duché de Penthièvre, pairie de France, au siège de
Lamballe, marié le 23 septembre 1633 à Marguerite Le Vicomte [Note : LE VICOMTE.
— L'une des plus anciennes et des plus illustres maisons de Bretagne, issue de la Roche-Suhart,
ramage de Penthièvre. Marguerite était la fille de Vincent Le Vicomte,
chevalier, seigneur de Keruzanon et de Jeanne du Cosquer. Armes : D'azur au
croissant d'or. — DU COSQUER porte : Ecartelé aux 1 et 4 : d'or au sanglier de
sable, qui est Cosquer ; aux 2 et 3 : contre-écartelé d'or et d'azur,
qui est Tournemine de Barac'h], dame de Keruzanon, dont il n'eut
que trois filles qui entrèrent par mariage dans les maisons Quemper de Lanascol
[Note : QUEMPER DE LANASCOL. — Joseph Quemper de Lanascol, époux de Catherine
Urvoy, était fils aîné de messire Alain Quemper, seigneur de Lanascol
et de Julienne du Cosquer de Barac'h. — D'ancienne extraction chevaleresque,
issue en juveigneurie de la Roche-Derrien par les Quemper-Guézennec (vicomte en
l'évêché de Tréguier), cette maison porte pour armes : D'argent au léopard de
sable, accompagné en chef de trois coquilles rangées de même. Devise : En bon
repos] (20 février 1659), Urvoy de Closmadeuc (31 octobre 1665) et de Revol
[Note : DE REVOL. — Annibalde Revol, écuyer, époux de Renée Urvoy, était commis
à la recette des Devoirs de Lamballe, et il fut déclaré, ainsi que sa maison,
noble d'estraction, par arrêt du Conseil, le 12 août 1687. Cette famille
originaire du Dauphiné porte pour armes : D'argent à trois trèfles de sinople] (25
décembre 1676).
2° François, qui suit :
VIII. — François Urvoy, écuyer, seigneur de la Villegourio, né en 1608, épousa, le 24 juillet 1631, Anne Berthelot [Note : DE BERTHELOT. — Connue dès le XIIIème siècle, cette maison fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction lors de la réformation do 1669. Anne Berthelot était fille de Jean, seigneur de Saint-Illan, et de Jeanne Le Veneur. Armes : D'azur à trois têtes de léopard d'or, surmontées chacune d'une fleur de lis de même. — LE VENEUR porte : D'argent au greslier de sable, accompagné de trois roses de gueules], dame de la Chapelle, de la maison de Saint-Illan, dont il n'eut qu'un fils unique :
IX. — Gilles Urvoy, écuyer, né en 1632, maintenu dans sa
noblesse d'ancienne extraction, le 8 avril 1669, marié, le 28 janvier 1665, avec
Perronnelle Le Gascoing [Note : LE GASCOING. — Très ancienne maison chevaleresque
dont est sorti de Rufflay, fondu dans Budes et de Rosmadec-Gouarlot. Perronnelle
Le Gascoing, était fille de Gilles Le Gascoing, chevalier, seigneur de
Saint-Bedan, et de Renée Prigent. Armes : D'or au chevron de gueules accompagné
de trois quintefeuilles de même. — PRIGENT porte : D'or au chevron d'azur
accompagné de trois pommes de pin de même], dame et héritière de Saint-Bedan. Il eut plusieurs
enfants, entre autres :
1° Gilles Urvoy, chevalier, seigneur de Saint-Bedan,
auteur des branches de Saint-Bedan et de Kerstainguy, qui existent encore. Il
avait épousé, le 2 juin 1688, demoiselle Olive-Claude de Kérémar [Note : DE
KÉRÉMAR. — D'ancienne extraction, cette maison comparait aux montres et
réformations de 1543 à 1569 dans les évêchés de Cornouaille et de Saint-Brieuc ; elle porte pour armes :
D'argent à trois chouettes de sable, membrées et becquées de gueules].
2°
René-Baptiste Urvoy, chevalier, seigneur de la Motte-aux-Rochers, auteur de la
branche de la Motte, éteinte pendant l'Emigration.
3° Louis-Jean-Baptiste,
qui suit :
X. — Louis-Jean-Batiste Urvoy, chevalier, dit :
le chevalier de Saint-Bedan, puis seigneur de Portzamparc, Kerarchant,
Kernargant, Le Guerdreux, La Forest, etc. (1676, décédé en 1757) ; garde du corps du Roi ;
capitaine de cavalerie, puis lieutenant de la maréchaussée de Bretagne ; épousa
en premières noces, le 30 mai 1704, Gillette de Kergariou [Note : DE KERGARIOU.
— Gillette de Kergariou, fille d'Olivier de Kergariou, seigneur de Portzamparc,
et d'Olive de La Bouëxière-Lennuic. Cette famille DE LA BOUËXIÈRE-LENNUIC
porte : De sable au sautoir d'or. Devise : Vexillum régis. (Etendard du
roi)], dame et héritière
de Portzamparc. Il n'eut pas d'enfant de cette alliance, pendant la durée de
laquelle il acquit, le 18 janvier, la seigneurie de Portzamparc [Note : DE
PORTZAMPARC — Ancienne et
importante, la seigneurie de Portzamparc a donné son nom à une vieille famille
fondue dans Ploësquellec. Elle portait pour armes : De sable à la fasce d'argent,
accompagnée de trois molettes de même., brisé en chef d'un croissant aussi
d'argent. — Le château de Portzamparc, belle et imposante demeure du XVIIème
siècle, flanquée de deux pavillons en marteau, est situé dans la commune de
Plounevez-Moëdec, canton de Plouaret, arrondissement de Lannion (Côtes-d'Armor)], vendue par
successions bénéficiaires réunies des père, frère et neveu de sa femme. Le 2
avril 1723, il épousa en secondes noces Catherine Le Coroller [Note : LE
COROLLER. — Catherine Le Coroller, fille d'Yves Le Coroller, seigneur de la
Vieux-Ville, et de Anne Maignon. Ancienne famille du Léon, connue dès le XIVème
siècle. Le Coroller porte pour armes : De sable au cerf passant d'or, accompagné
de trois besants de même], dame du Hellez,
dont il eut six enfants, entre autres :
1° Louis-Alexandre, qui suit :
2°
Marie-Françoise- Hyacinthe, dite : dame de Saint-Bedan (1725, décédée en 1759) reçue à la
maison de Saint-Cyr, le 23 décembre 1736.
XI. — Louis-Alexardre Urvoy,
chevalier, seigneur comte de Portzamparc, seigneur de Kerarchant, La Forest, Le
Guerdreux, Kereven, Kernorgant, Langanan, Pratcarit, etc.; fondateur des
chapelles de Sainte-Jeune et de Saint-Euvel, capitaine d'infanterie (1729,
décédé en
1787) ; épousa, le 28 août 1753, Anne-Pélagie Jolly de Pontcadeuc [Note : JOLLY
DE PONTCADEUC. — Anne-Pélagie Jolly, fille
de Etienne Jolly, écuyer, et de Jeanne Couppé, seigneur et dame de Pontcadeuc.
Armes : Coupé d'or et de gueules, au pont-caduc à trois arches d'argent. — COUPPÉ
porte : D'argent à trois hermines de sable 2 et 1], dont trois
enfants, entre autres :
1° Louis-Hippolyle-Marie qui suit :
2° Alexandre-Jean-Claude Urvoy, chevalier, dit : le chevalier de Portzamparc
(1755, décédé en 1810), lieutenant des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis,
marié, le 27 décembre 1790, à Louise-Rose Le Borgne de la Tour [Note : LE BORGNE
DE LA TOUR. — Très ancienne famille chevaleresque connue dès le XIVème siècle.
Louise-Rose Le Borgne, était fille de Guillaume Le Borgne, écuyer, seigneur de
la Tour, et de Charlotte de Kerguvelen du Penhoat. — Armes :
D'azur à trois huchets d’or, liés et virolés de même. Devises : Attendant mieux ;
Tout ou rien. — DE KERGUVELEN DU PENHOAT porte : D'azur à la main dextre d'argent
en pal, (qui est Kerroignant) accompagnée de trois étoiles de même, deux en
chef, une en pointe], dont une fille
unique, Marie-Pélagie, (1791, décédée en 1862) qui prit alliance dans la maison Raison
du Cleuziou [Note : RAISON DU CLEUZIOU, — La famille Raison, l'une des plus
anciennes de Bretagne, est originaire de la paroisse d'Yvias, au diocèse de
Saint-Brieuc. C'est en 1568 que messire Jacques Raison, seigneur de la Garde,
épousa demoiselle Gillette du Cleuziou, fille aînée et héritière de Mathieu du
Cleuziou et de Jeanne de Kergorlay. C'est en vertu de leur contrat de mariage
que Jacques Raison et ses descendants prirent désormais les armes de la maison
du Cleuziou, issue des comtes de Guingamp, puinés des ducs de Bretagne, et
ajoutèrent depuis le nom « du Cleuziou » au leur. Armes anciennes : D'argent à un
croissant de gueules en abyme, accompagné de trois quintefeuilles de même. —
Armes modernes, depuis 1568 : D'hermine à trois annelets de sable, qui est du
Cleuziou. Devise : Toujours Raison].
XII. — Louis-Hippolyte-Marie Urvoy, chevalier, seigneur comte
de Portzamparc, seigneur de Kerharchant, Le Guerdreux, La Forest, Kereven,
Kernorgant, Le Guervic, Langanan, Pratcarit, La Haye, etc., lieutenant des
vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, né en 1754, émigré
en 1791, fit la campagne des Princes et celle de Quiberon, avec son frère et un
de ses cousins de la branche de Closmadeuc. Il eut la jambe brisée à l'attaque
du fort Penthièvre, et fut assassiné dans la cour du
« Père-Eternel » d'Auray,
le jour même de son jugement, 15 thermidor an III (2 août 1795). Son testament,
daté, d'Aix-La-Chapelle, le 12 juillet 1794, est un magnifique monument de foi
et de tendresse. Il avait épousé, le 25 septembre 1782, Julie-Louise Le Cartier
d'Herlyes [Note : LE CARLIER D'HERLYES. — Très ancienne
famille chevaleresque. Julie Louise était fille de messire Louis-Salomon Le
Carlier, chevalier, seigneur comte d'Herlyes, ancien chef d'escadre des armées
navales de Sa Majesté, chevalier de Saint-Louis, et de dame Magdeleine-Julie
Pépin, dame d'Herlyes. Armes : Parti : d'argent, au lion de sable, armé et
lampassé de gueules ; et de sable à la roue d’or. — PÉPIN porte : D'azur au
chevron composé de sept pièces d'argent et de sable, accompagné de trois pommes
de pin versées d'argent. Devise : Fidelis dum vivam (Fidèle tant
que je vivrai)], fille du chef d'escadre, dont il eut cinq enfants, entre autres :
1° Louis-Anne-Yves, auteur de la branche aînée de Portzamparc, qui existe encore
[Note : Louis, comte Urvoy de Portzamparc, épousa Josèphe-Caroline de
Penfeuntenyo de Kerveréguin (1812) dont issurent entre autres enfants : Eugène Urvoy de Portzamparc, prêtre, mort le 10 février 1884 ;
Louis, chef de bataillon d'infanterie de marine, officier de la Légion
d'honneur, marié à demoiselle Berthe Roussel de Saint-Luc ; et Antoine, lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur, marié à demoiselle Berthe
de Lonlay. De ce mariage les représentants actuels de cette branche : Edouard,
marié à demoiselle Charlotte Guérault d'Huberville, dont six enfants, et
Charles, marié à demoiselle Marie de Lonlay, dont trois enfants].
2° Alxandre-Eugène-Marie, qui suit :
XIII. — Alexandre-Eugène-Marie,
vicomte Urvoy de Portzamparc (1785, décédé en 1834), capitaine de corvette, chevalier de
Saint-Louis et de la Légion d'honneur, épousa en premières noces, le 1er septembre
1821, Jeanne-Marie-Louise de Bergevin de Kerlaurens [Note : DE BERGEVIN DE
KERLAURENS. — Ancienne famille de l'évêché de Léon, portant pour armes : De
gueules au chevron d'or, accompagné en chef de deux grappes de raisins d'argent, et
en pointe d'un
croissant de même], fille du contre-amiral,
dont il eut deux enfants :
1° Edmond-Charles-Marie, qui suit :
2° Elisabeth-Angèle-Marie (1826-1854), mariée en 1843, à Amédée-Jean-Pierre de
Kerguelen de Kerbiquet [Note : DE KERGUELEN DE KERBIQUET. — Très ancienne
famille chevaleresque. — De ce mariage issurent trois enfants :
Hervé, comte de Kerguelen de Kerbiquet, qui épousa : 1° demoiselle Elisabeth
Hersart de la Villemarqué de Cornouailles, dont un fils décédé en 1894, et 2°
demoiselle Marie-Louise Charil des Mazures, dont il a plusieurs enfants. —
CHARIL DES MAZURES porte : D'argent au chevron de gueules accompagné de trois
roses de même, au chef d'azur chargé d'un lion passant d'argent (d'Hozier,
1696). — Elisabeth de Kerguelen de Kerbiquet épousa Henri JOYAULT DE
COUESNONGLE. Armes : De gueules à l'urne d'or, accostée de deux branches de lis
d'argent, et surmontée de quatre étoiles de même en orle. — Puis
Amédée-Edmond, mort jeune], dont postérité, et en deuxième noces, le 21 septembre
1829, à Marie-Zosime de Trogoff de Coatalio [Note : DE TROGOFF. — Voir Notes sur
cette famille à la notice sur de Lécluse de Longraye. — Marie de Trogoff était
fille de Pierre, comte de
Trogoff de Coatalio, et de Victurienne Le Gualez de Lanzéon. — LE GUALEZ DE
LANZEON porte : De gueules au croissant d'argent, accompagné de six coquilles de
même : 3. 3. Devise : Faventibus astris (A la faveur des astres)], dont il n'eut que deux filles
mortes sans alliance.
XIV. — Edmond-Charles-Marie, vicomte
Urvoy de Portzamparc (1828, décédé en 1894), épousa en 1852, a Pluguffan, Caroline-Marie
de Lécluse de Longraye [Note : DE LÉCLUSE DE LONGRAYE. — Voir par ailleurs, Notice généalogique sur cette famille.
Caroline de Lécluse de Longraye était fille de Stanislas de Lécluse de Longraye,
et de Caroline de Trogoff de Coatalio, fille elle-même de Pierre, vicomte de
Trogoff de Coatalio, et de sa seconde femme Charlotte de Kermel], De ce mariage naquirent huit enfants
:
Marie-Caroline-Anne-Joséphine, — Louis-Stanislas-Anne-Marie, qui épouse
Noémi-Rousselot, dont six enfants : Marie, Louis, 1883, décédé en 1883, Yves, Geneviève,
François et Elisabeth, — Pierre-Charles-Anne-Marie, marié à Anne de Russon [Note
: DE RUSSON. — Très ancienne famille établie en Anjou portant pour armes : D'azur,
à trois chevrons d'or, au chef d'argent à six losanges de gueules rangés en fasce]. —
Edmond-François-Anne-Marie, capitaine d'infanterie de marine, marié à Marie
Frédureau de Chaillou [Note : FRÉDUREAU DE CHAILLOU. — Ancienne famille du
Vendomois, qui a possédé les seigneuries de Fontaines (paroisse du Vendomois),
de Chaillou, etc. Armes :
D'azur à trois épis de froment liés d'or, celui du milieu en pal, les deux
autres passés en sautoir] — Stanislas-Hervé-Louis-Anne-Marie, capitaine
d'infanterie de marine, marié à Anne-Marie-Amélie Le Lasseur de Ranzay [Note :
LE LASSEUR DE RANZAY. — Anciennement connue la
famille Le Lasseur de Ranzay porte pour armes : De gueules au chevron d'argent
accompagné de trois coqs d'or] dont :
Henriette, — Charlotte-Anne-Marie-Joséphine, mariée à Paul Aveneau de la
Grancière [Note : AVENEAU DE LA GRANCIERE. — Ramage de la
maison Avenel (branche anglaise), d'antiquité chevaleresque, dont un membre,
Edouard Avenel, chevalier anglais, vivait en 980 ; la famille Aveneau, d'après la
tradition, vint d'Angleterre s'établir en France, en la personne d'un de ses
membres, officier anglais, lors de la guerre de Cent-Ans. Armes : De gueules à
l'aigle d'argent au vol abaissé ; — aliàs : D'argent à l'aigle. .. au vol abaissé.
— L'écu timbré d'un casque taré de front, surmonté d'un plumail pour
cimier, et orné de ses lambrequins (sceau du XVIème s.)], dont : Anne-Marie, Guy, Magdeleine. — Joseph-Eugène-Anne-Marie,
lieutenant de vaisseau. — Anne-Marie-Caroline-Joséphine.
Cette très ancienne maison Urvoy comparut à toutes les montres et réformations du XVème et du XVIème siècle en l'évêché de Saint-Brieuc, et fut reconnue noble d'ancienne extraction chevaleresque, lors de la réformation de 1669. Elle porte pour armes : D'argent à trois chouettes de sable, becquées, membrées et allumées de gueules (Archives de la famille Urvoy de Portzamparc. — Bibl. de la ville de Rennes. Mss. des anciennes réformations, et de la réformation de 1669. — P. de Courcy, Armorial de Bretagne, etc.).
(Paul Aveneau de la Grancière, 1896).
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