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La maison du Vergier figure au nombre des plus anciennes et des plus nobles de Bretagne ; elle fut reconnue noble et d'antiquité chevaleresque à la réformation de 1669, avec douze générations. Cette famille comparaît dans les réformations et montres de 1426 à 1536 (paroisse de Lesbin-Pontscorff, Caudan et Saint-Gilles d'Hennebond, évêché de Vannes). — Parmi les écuyers de la montre de Jehan du Vergier, reçue à Fresnay-le-Vicomte, le 27 décembre 1368, figure Collinet de Sceaulx ; — Pierre, Silvestre et Clément du Vergier, vivaient en 1400, Pierre fut père de Jean du Vergier et de Henry du Vergier, marié à noble demoiselle Thomine Le Baillif, vivaient en 1438. — On remarque encore parmi les principaux personnages de cette maison : Messire Henry du Vergier, sgr de Locousiern, marié à Anne de Leslay, morte en 1469 ; — Messire Jean du Vergier, sgr de Ménégan, marié en 1615 à noble demoiselle Jeanne Rogon ; — Messire Paul du Vergier, sgr de Ménégan, sénéchal de Hennebond, marié à Marie du Rusen, vivant en 1669 ; — Messire Louis du Vergier, sgr de Kerhorlay, marié à noble demoiselle Isabeau de Keruquel ; — Messire Nicolas du Vergier, sgr de Kerhorlay (paroisse de Guidel), marié en décembre 1611 à noble demoiselle Claude de Trancher. — Parmi les principales alliances contractées par cette maison nous citerons : Le Baillif (commencement du XVème siècle), du Dreseuc (XVème siècle), de Leslay (XVème siècle), de Stanghingant (XVème siècle), Lucas (fin XVème ou commencement XVIème siècle), de Kerpin, de Chefdubois, des Portes (XVIème siècle), de Kercabuz (1536), Le Gall (rameau de Quelzbert-Kermorgant) (XVIème siècle), Rogon (1615), Le Jolly, du Bahuno, Cybouault (XVIIème siècle), du Rusen, Guyomart de Kermain, de Keruquel (XVIIème siècle), de Trancher (décembre 1611), de Kerjosse, Riou (XVIIème siècle), de Saint-Pern (branche de Ligouyer) (25 mai 1762) ; etc.

Armes : De gueules à 2 bandes vairées d'argent et d'azur.

(P. A-Grancière).