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LA PAROISSE DU FERRÉ

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Parochia Ferrati (1174).
Notes de l'Annuaire de 1792 : produit seigle, sarrasin et chanvre.
Altitude : 90 mètres. — Superficie : 1.695 hectares.
Population : en 1792, 1.840 habitants ; en 1801, 1.595 ; en 1841, 1.650 ; en 1911, 1.145 ; en 1921, 1.003.

Cette localité, en tant qu'agglomération, remonte vraisemblement à l'époque gallo-romaine. Elle est située sur le passage de la voie d'Avranches à Angers.

En tant que paroisse religieuse, elle doit être très ancienne ; mais on n'en connaît rien avant le XIIème siècle. La paroisse était divisée en 3 sections : le trait du Haut, le trait du Milieu, et le trait du Bas. La cure était à l'Ordinaire. Les 2/3 des grosses dîmes étaient levées par l'abbé de Savigny ; le recteur percevait l'autre tiers et la totalité des dîmes vertes ; la part du recteur, estimée 1500 livres, produisait, en 1790, 3.220 livres. dont il faut déduire 300 livres pour frais de récolte.

Le clergé du Ferré se montra réfractaire au serment constitutionnel de 1791. M. Jean-Marcel Loy, mis en demeure par le District d'obéir à l'arrêté du 16 juin 1791, qui obligeait les prêtres fidèles à s'éloigner, se retira à Rennes, chez des parents, vers la fin de juillet 1791. Là, il subit toutes les phases de la persécution : déclaration de domicile, internement dans la ville, signatures de présence, emprisonnement à Saint-Melaine (14 août 1792) et à la Trinité (5 octobre 1792). Etant sexagénaire, il ne fut pas déporté à Jersey, mais enfermé au Mont Saint-Michel (16 octobre 1793). Il en sortit lors de la pacification de 1795, Revenu dans sa paroisse du Ferré, il y resta tantôt caché, tantôt à découvert jusqu'à la fin de la Révolution. Il fut réinstallé au Ferré en 1803.

Le vicaire, M. Julien Letranchant, âgé de 58 ans en 1793, subit un sort analogue à celui de son recteur. avec cette différence qu'étant originaire du Ferré, il ne fut pas obligé de s'éloigner en 1791. Mais il obéit à l'arrêté d'internement du 15 avril 1792, alla à Saint-Melaine, à la Trinité et au Mont Saint-Michel. Il en sortit avec son recteur. Il semble qu'en 1795, il exerça pendant 4 mois le saint ministère à Mellé. Il habita aussi quelque temps le village des Vallées, au Ferré. Je ne sais ce qu'il devint après la Révolution.

Un prêtre-instituteur. M. Jean Morazin, fut interné à Rennes, enfermé à Saint-Melaine, et déporté au Mont Saint-Michel. Le curé constitutionnel, élu le 9 mai 1791, fut Julien-Jean Pelé, vicaire assermenté de Saint-Georges-de-Reintembault. Il s'installa au Ferré le 5 juin 1791. En 1799, nous le retrouvons au synode schismatique de Rennes où il signe curé de Saint-Georges, son ancienne paroisse. Lors du Concordat, il fut nommé recteur de Sens, sans qu'il se fût rétracté.

L'église est dédiée aux apôtres Pierre et Paul. Il reste quelques fragments du XIIIème siècle ; mais, dans son ensemble, l'édifice est des XIVème et XVème siècles. Au XVIIIème siècle, on y a ajouté deux chapelles et une tour. Il y a dans l'église de nombreuses pierres tombales ; on y remarque aussi un ancien et curieux baptistère de granit et un joli bénitier.

Les droits de seigneur fondateur appartenaient au seigneur de la Ronaudière, qui avait ses armoiries au-dessous de celles du Roi (seigneur supérieur) dans un vitrail.

CHAPELLES.

1° à la MICAUDIÈRE, bénite en 1778 par M. Hunault, doyen de Billé, le futur député à la Constituante.

2° à la PHELIPPOTIÈRE, sous le vocable de saint Gilles.

3° au lieu dit : les CHAPELLES.

(Emile Pautrel).

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