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HISTOIRE DE LA TERRE OU BARONNIE DE FOUGERES

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Seigneurs de Fougères depuis 1428 jusqu'en 1789.

Jean V céda la baronnie de Fougères à son fils François, lors de son mariage avec Yolande d'Anjou, en 1431. Cette baronnie fut ensuite possédée par le duc Pierre II (1450), François, comte d'Etampes, depuis duc de Bretagne, sous le nom de François II, qui la reçut en apanage de son cousin (D. Morice, t. V, 1567), et Anne, duchesse de Bretagne.

Cette princesse eut à soutenir, relativement à Fougères, Montfort l'Amaury, Ingrande, etc., un procès qui, commencé en 1495, ne fut terminé qu'en 1501. Le duc François Ier, par un codicille de son testament, avait exclu ses filles de la succession au duché et leur avait donné à chacune 100.000 écus d'or, pour tous les droits qu'elles pouvaient avoir tant dans sa succession que dans celle d'Isabeau d'Écosse, leur mère.

Ce codicille avait été approuvé par cette princesse, par ses deux gendres, le comte d'Etampes et le vicomte de Rohan, ainsi que par les États du duché tenus à Vannes, en 1455 ; mais il ne fut point exécuté en ce qui concernait le vicomte de Rohan, et ce seigneur ne put jamais obtenir que 48.000 écus, au lieu des 100.000 qui lui avaient été garantis. Pour le dédommager de cette injustice, la duchesse Isabeau, sa belle-mère, révoqua son consentement au codicille, et lui abandonna tous ses biens meubles, ainsi que les acquêts qui avaient été faits pendant son mariage avec le duc François Ier.

A la mort de la duchesse, le vicomte de Rohan se mit en devoir de réclamer les avantages de cette donation, et fit valoir en outre les droits qu'il avait à la succession de ses deux oncles Pierre II et Arthur III, et à celle de sa belle-soeur Marguerite, à laquelle il n'avait pas renoncé. Il demanda donc à la reine la restitution des terres et seigneuries de Fougères, Montfort l'Amaury, Ingrande, Chantocé, etc., avec les fruits et revenus de ces terres, qui pouvaient monter à plus de 100.000 écus.

Après bien des procédures, la reine et le vicomte étant convenus de remettre la décision à un conseil d'arbitres, la reine fut condamnée à remettre au vicomte la moitié de tous les meubles qui avaient appartenu au duc François II et à Marguerite, sa première femme, ou à lui en payer la juste valeur.

Pour satisfaire complètement le vicomte, la reine y ajouta un don de 100.000 écus, et celui-ci abandonna entièrement ses prétentions sur Fougères et les autres seigneuries.

En 1512 fut rédigée une pancarte qui règle les droits dus au seigneur pour les traites.

Madame Claude, fille de la reine, porta la terre de Fougères, avec le duché de Bretagne, dans la maison de France, par son mariage avec François d'Angoulême, qui fut plus tard roi sous le nom de François Ier (1514).

Ce monarque, pour récompenser les services que lui avait rendus René de Montéjean, lui donna la terre de Fougères, pour en jouir durant sa vie. Cette donation se fit au camp devant Pavie, le 2 février 1525.

Le sire de Montéjean étant mort en 1538, la terre de Fougères fit retour au duché de Bretagne dont Henri, second fils du roi, avait été investi en 1536, par donation de la reine Claude, sa mère. Ce prince en disposa en 1541 en faveur de Jehan de Laval, sire de Chateaubriand, gouverneur de Bretagne, qui n'en jouit qu'un an, étant mort l'année suivante.

En 1547, Henri, ayant réuni le titre de roi de France à celui de duc de Bretagne, disposa une seconde fois de la baronnie de Fougères et la donna à Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, qui la conserva jusqu'à sa mort, arrivée en 1566 [Note : En 1553, François de Kerminguy, président de la Chambre des comptes, fut chargé d'arrenter les landes de la baronnie de Fougères].

Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV possédèrent ensuite la baronnie de Fougères, unie au domaine de la couronne.

Au mois de janvier 1559, Charles IX convertit en rachapt le droit de bail qui s'était maintenu dans la baronnie de Fougères, depuis l'an 1275 qu'il avait été supprimé dans le reste du duché. — (Edit de Blois). 

Enfin, en 1753, Louis XV l'aliéna une dernière fois, avec les châtellenies d'Antrain et de Bâzouges (Bazouges), en faveur du duc de Penthièvre, qui la posséda jusqu'à l'époque de la révolution, et qui termine ainsi la liste des seigneurs de Fougères.

Le prix de cette vente, dans laquelle fut également comprise Quimperlé, fut de 622.000 livres (L. Maupillé et A. Bertin).

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