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GUERRE DE LA SUCCESSION D'ESPAGNE (1701-1714)

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1° Bataille de Vigo (1702).

Les Français alliés aux Espagnols avaient pour adversaires les Anglais et les Hollandais. Le commandant en chef de la flotte française et espagnole était Château-Renault, vice-amiral.

La flotte franco-espagnole, chargée de convoyer une riche flottille de galions rapportant des lingots d'or du Nouveau-Monde, se composait de 15 vaisseaux de ligne et 2 corvettes (français) et de 3 vaisseaux de ligne espagnols, soit en tout 20 bâtiments. Les amiraux de cette flotte étaient : De Château-Renault, vice-amiral, commandant en chef, montant le vaisseau le Fort, de 76 canons, commandé par le capitaine de vaisseau de Combes ; de Nesmond, chef d'escadre, montant le vaisseau le Ferme, de 72 canons, commandé par le capitaine de vaisseau de Beaussier ; de Rosmadec, chef d'escadre, montant le vaisseau le Bourbon, de 68 canons, commandé par le capitaine de vaisseau de Montbault ; et le contre-amiral Checon, commandant particulier de l'escadre espagnole, monté sur le vaisseau le Jésus-Maria, de 70 canons.

Voici du reste l'ordre de bataille de la flotte franco-espagnole :

VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Fort, 76, De Combes et Château-Renault, vice-amiral. - Prompt, 76, De Beaujeu. - Ferme, 72, De Beaussier et de Nesmond, chef d'escadre. - Espérance, 70, De la Galissonnière. - Superbe, 70, De Botteville. - Bourbon, 68, De Montbault et de Rosmadec, chef d'escadre. - Assuré, 66, D'Aligre. - Oriflamme, 64, De Tricumbault. - Prudent, 62, De Grandpré. - Sirène, 60, De Mongou. - Solide, 56, De Champmeslin. - Modéré, 56, De Lautier. - Dauphin, 46, Du Plessis-Liancourt. - Volontaire, 46, De Sorel. - Triton, 42, De Court. - Entreprenant (corvette), 22, De Polignac. - Choquante (corvette), 18, De Saint-Osman. - Jésus-Maria (espagnol), 70, Checon, contre-amiral. - Bufona (espagnol), 54, Checon, contre-amiral. - Capitan de Assogas (espagnol), 54, Checon, contre-amiral.

La flotte alliée anglo-hollandaise se composait de 50 vaisseaux de ligne (30 anglais, 20 hollandais) et était commandée par l'amiral Rooke et les vice-amiraux Hopson et Cloudesley Shovel (anglais) et Van Dergoes (hollandais).

RÉSULTAT. — Malgré l'intelligence et le courage déployés par le vaillant amiral français, la flotte franco-espagnole fut en partie détruite. Les galions qu'on avait placés derrière la ligne de bataille française furent, à un moment donné, sur le point de tomber entre les mains des Anglais ; c'est alors que l'amiral de Château-Renault ordonna aux capitaines d'incendier et de saborder eux-mêmes leurs galions, ce qui n'empêcha pas les ennemis de s'emparer d'un certain nombre de ces bâtiments. Néanmoins la plus grande partie des lingots et des marchandises put être sauvée. Les Français et les Espagnols perdirent dans cette journée 11 vaisseaux (8 français et 3 espagnols) et 5 galions. L'amiral espagnol Checon et plusieurs capitaines et officiers furent faits prisonniers. Quant à Château-Renault, il s'était battu avec son intrépidité habituelle, mais la position désavantageuse dans laquelle il se trouvait et l'inégalité des forces l'empêchèrent de triompher ; il avait donc fait son devoir : aussi fut-il récompensé par le bâton de maréchal de France, à son retour à Versailles.

 

Bataille navale de Vigo

Bataille navale de Vigo.

Bataille navale de Vigo

Bataille navale de Vigo.

Bataille navale de Vigo

Bataille navale de Vigo.

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Bataille navale de Vigo.

Bataille navale de Vigo

Bataille navale de Vigo.

Bataille navale de Vigo

Bataille navale de Vigo.

Bataille navale de Vigo

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2° Bataille de Velez-Malaga (1704).

Les Français avaient pour adversaires les Anglais et les Hollandais. Le commandant en chef de la flotte française était le comte de Toulouse, grand-amiral.

La flotte française comprenait 50 vaisseaux de ligne, 24 galères, 7 frégates, 7 brûlots et plusieurs corvettes et autres bâtiments inférieurs. Elle était divisée en 3 escadres : l'avant-garde était commandée par le vice-amiral de Villette-Mursay ; le corps de bataille était placé sous les ordres directs du comte de Toulouse, grand-amiral ; l'arrière-garde était dirigée par le lieutenant-général de Langeron.

Voici l'ordre de bataille de l'armée navale française :

AVANT-GARDE (PAVILLON BLANC ET BLEU). Commandant : DE VILLETTE-MURSAY, vice-amiral. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Eclatant, 66, De Bellefontaine. - Eole, 62, De Mons. - Oriflamme, 62, De Château-Renault (fils). - Saint-Philippe, 92, D'infreville, vice-amiral. - Heureux, 70, Colbert Saint-Mars. - Rubis, 56, De Renneville. - Arrogant, 58, Des Herbiers de l'Etanduère. - Marquis, 58, Patoulet. - Constant, 68, De Sainte-Maure. - Fier, 90, De Villette-Mursay, vice-amiral. - Intrépide, 84, Ducasse. - Excellent, 60, De Rochalard (aîné). - Sage, 58, De Montbault. - Ecueil, 68, D'Arigny. - Magnifique, 90, De Belle-Isle-Erard, chef d'escadre. - Monarque, 84, Chabert. 

CORPS DE BATAILLE (PAVILLON BLANC). Commandant : Le Comte DE TOULOUSE, grand-amiral, commandant en chef. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Furieux, 58, De Blénac. - Vermandois, 60, De Béthune. - Parfait, 74, De Château-Morand. - Tonnant, 90, De Coëtlogon, vice-amiral. - Orgueilleux, 72, De Beaussier. - Mercure, 50, De Laméon. - Sérieux, 60, De Champmeslin. - Fleuron, 54, De Grancey. - Vainqueur, 86, De Lorraine, chef d'escadre. - Foudroyant, 104, D'Estrées et comte de Toulouse, grand-amiral. - Terrible, 102, De Relingue, chef d'escadre. - Entreprenant, 58, D'Hautefort. - Fortuné, 54, De Bagneux. - Henri, 66, De Serpigny. - Magnanime, 74, De Pointis, chef d'escadre. - Lys, 88, De Villars. - Sceptre, 84, D'Alby. - Fendant, 58, De la Luzerne.

ARRIÈRE-GARDE (PAVILLON BLEU). Commandant : DE LANGERON, lieutenant-général. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Zélande, 60, De Serville. - Saint-Louis, 60, De Beaujeu. - Admirable, 92, De Septville, chef d'escadre. - Couronne, 76, De Champigny. - Cheval-Marin, 44, De Pontac. - Diamant, 58, D'Abogne. - Gaillard, 54, D'Osmond. - Invincible, 68, De Rouvray. - Soleil-Royal, 102, De Langeron, lieutenant-général. - Ardent, 64, D'Aligre. - Trident, 56, De Molène. - Content, 60, De Phélippeaux. - Maure, 54, De Sainte-Claire. - Toulon, 60, Duquesne-Mosnier. - Triomphant, 92, De la Harteloire, chef d'escadre. - Saint-Esprit, 74, Duquesne-Guitton.

Le commandant de la flotte anglo-hollandaise était l'amiral Rooke. Cette flotte comprenait 59 vaisseaux de ligne, répartis en trois escadres : l'avant-garde était placée sous les ordres du vice-amiral Cloudesley Shovel et du contre-amiral Leake (escadre anglaise) ; le corps de bataille était placé sous les ordres directs de l'amiral Rooke, secondé par les contre-amiraux Byng et Delkes (escadre anglaise) ; enfin, l'arrière-garde (escadre hollandaise) était commandée par le vice-amiral Calembourg et le contre-amiral Van der Dussen. 

RÉSULTAT. — Cette bataille fut indécise ; on se battit des deux côtés avec un acharnement incroyable. Les Anglais furent les plus maltraités, aussi les Français s'attribuèrent-ils la victoire. Les amiraux français : de Relingue, de Lorraine et de Belle-Isle-Erard, périrent dans cette journée.

 

Bataille navale de Malaga

Bataille navale de Malaga. 

Bataille navale de Malaga

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Bataille navale de Malaga

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Bataille navale de Malaga

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  Jean Barrachin.  

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