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GUILERS

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La commune de Guilers (pucenoire.gif (870 octets) Gwiler-Leon) fait partie du canton de Brest. Guilers dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GUILERS

Guilers vient du breton « guiler » et du latin « villare » (village).

Guilers est probablement un démembrement de la paroisse de Milizac. La première agglomération de Guilers est un fundus gallo-romain. La paroisse de Guilers avait Bohars pour trève et dépendait autrefois de l'évêché de Léon. La paroisse de Bohars n’obtient son autonomie qu’en 1791. Guilers devient commune en 1790.

Ville de Guilers (Bretagne).

La paroisse de Guilers, voisine de Saint-Pierre-Quilbignon fut sur le point de lui être annexée en 1458 (Archives V. Later. 538, f° 2834). Yves Le Bouteiller, bachelier in utroque, recteur de Quilbignon, était en même temps abbréviateur des lettres apostoliques en Cour de Rome, et familier commensal de Roderigue Lanzol Borjia, cardinal diacre du titre de Saint-Nicolas in curcere tulliano, qui devint le pape Alexandre VI. Yves Le Bouteiller, fort d'un si puissant protecteur, demanda l'union des deux paroisses Quilbignon et Guiler, le revenu de chacune d'elles n'excédant pas 24 livres tournois. L'annexion devait se faire soit à la mort, soit lors de la résignation d'un des deux recteurs, l'autre demeurant seul recteur des deux paroisses. Par lettres datées de Rome du 12 des kalendes de Novembre 1458, le pape Pie II chargea le grand chantre de Léon de faire une enquête sur les motifs de cette supplique. Mais les choses semblent être restées dans le statu quo.

Ville de Guilers (Bretagne).

A Guilers, deux grandes familles se sont partagées la plus grande partie du territoire paroissial, les Penancoët de Keroual (à l'est) et les Mesnoalet (à l'ouest).

On trouve les appellations suivantes : Guicler (en 1350), Guiller (en 1446 et en 1458), Guillar (en 1458), Guiler et Guiclars (en 1467), Guiler (en 1448), Guillar (1458), Guiclars (en 1478), Guiler (en 1481), Guillier (en 1516), Guylerz (en 1536), Guicler (en 1539), Guiller, Guilier et Guillier (en 1544), Guyler (en 1592), Guilaer (en 1774).

Ville de Guilers (Bretagne).

Note 1 : Etat de la paroisse de Guilers en 1786 : L'ordinaire y présente ; le Recteur en est le décimateur ; la dîme s'élève à 1.500 livres ; en y comptant la trêve de Bohars, il y a 2.000 habitants et deux vicaires ; la dîme se partage ainsi : les deux vicaires ont 350 livres chacun, il reste 800 livres au Recteur. Il y aurait un supplément de 350 livres à procurer à cette paroisse, pour que le sort des prêtres soit convenable ; le Recteur, à une lieue de Brest, paye les denrées fort chers ; il est exposé à des corvées ; sa population est composée, en grande partie, d'ouvriers du port de Brest, et il a deux églises à réparer. Le moyen de lui venir en aide serait de convertir la succursale de Bohars en simple desserte, et le vicaire en desservant, en lui appliquant un honoraire convenable aux dépens des fabriques réunies de la paroisse et de la succursale. Liste non exhaustive des chapellenies desservies à Guilers : - Chapellenie de Kerouale ou de la Trinité, desservie dans la chapelle du château ; revenu, 200 livres ; charge, messe tous les dimanches et fêtes gardées ; - Chapellenie de Notre-Dame de Pitié : chargée de trois messes par semaine, les lundi, jeudi et samedi, toutes précédées d'un nocturne, Libera et De profundis, sur l'autel de Notre-Dame de Pitié ; revenu, 290 livres ; - Chapellenie de Kerebars ou Kerhuel : l'ordinaire présente ; messe le jeudi ; revenu, 40 livres ; - Chapellenie d'Hamon Flour, dite de Kerganoc : l'ordinaire y présente ; messe tous les vendredis ; revenu, 36 livres ; - Chapellenie de Coatiogan ; deux messes par semaine ; possédée vers 1770 par M. Kergrach, curé de Saint-Sauveur de Brest ; - Chapellenie du Pennec : deux messes par semaine ; chapelain en 1770, l'abbé de Maisonneuve, chanoine de Nantes ; desservie par le Recteur ; - Chapellenie du Stivel : une messe par semaine ; titulaire en 1770, M. Pichon, prêtre à Plounéour-Ménez ; - Chapellenie de Messire Guillaume Mazé, prêtre : une messe, tous les vendredis : titulaire en 1770, M. Bervas, prêtre à Brest (Archives de l'Evêché).

Note 2 : Réponses à l'enquête sur la mendicité en 1774 : « On peut compter, dans cette paroisse, 100 pauvres familles, dont les uns mandient generalement ; les autres ne s'adressents dans leurs frequentes necessités qu'a leurs voisins, amis et connoissances particulieres. En general, l'habitant n'y jouit pas d'une grande aisance estant deux a trois chefs dans plusieurs fermes, les familles pauvres hors compte ; les deux tiers des habitans ont une mediocre aisance ; l'autre tiers a peine a subsister par sa misere, de sorte que les pauvres sont a la charge des deux tiers des habitants. Le nombre des communiants est denviron 1.000. Source de la mendicité : Environ un tiers de ces pauvres est composé de veuves avec des enfants, dont la majeure partie est hors d'estat de travailler. Les travaux du port de Brest y ont attiré beaucoup de journaliers ; la proximité de cette ville faisait que le paysan de cette paroisse qui avoit plusieurs enfans et une petite ferme y envoyoit ceux dont il n'avoit pas besoin ches luy, leurs vivres leur estoient fourny de la maison ; devenus grands, ils se marioient, prenoient un loyer pour leurs femmes, payoient leurs lits en ville, ne venoient ches eux que le samedy au soir, pour s'en retourner le dimanche apres midy ; portoient leurs petites provisions ; ils vivoient ainsy et faisoient vivre leurs familles dans les tems ou les bleds et autres denrées de la première necessité n'estoient point aux taux ou ils sont aujourdhuy le jour. La mort est survenue a une partie de ces chefs de famille qui ont laissé des veuves et des enfans sans aucune resource. Les travaux de Brest ou plustost dans le port cessans, une partie de ces journaliers a esté congediée et se trouve sans travail, les fermiers ayant repris autant qu'il leur a esté possible des enfens non etablis et renvoyes du port. Une autre partie a esté conservée dans le port, mais le nombre des journées a si fort diminué par semaines, joint au retard de cinq a six mois du payement du salaire, que cette partie ne peut fournir a sa subsitance. Il n'est point dans cette partie de la province, comme dans la haute Bretaigne, ou l'on garde les bestiaux ; pour cet objet, on prend dans les fermes de jeunes enfants et, par là, les familles en sont dechargès. Mais icy, les bestiaux, renfermés dans des champs bien clos et reservés pour pâture, n'exigent point de gardien, et par là les enfens demeurent a charge a leurs parents jusqu'a l'age de 15 a 16 ans et meure plus. Une autre partie sont des vieillards grabataires et invalides qui, ayant des besoins continuels, empechent, soit leurs maris soit leurs femmes ou leurs enfens de pouvoir profiter des journées qui leur sont offertes ; d'abord, ceux-cy ne s'adressent qu'a leurs voysins et connoissances ; insensiblement ils s'accoutument à mendier, en contractent l'habitude, perdent celle du travail, deviennent feneants, ne sont plus que de mauvais journaliers, que l'on ne recherche plus. Quand au moyen de suprimer la mendicité, nous n'en voyons pas d'autres que l'etablisseinent d'un hopital, avec un certain revenu capable de nourir et entretenir trente pauvres, etablissement que la médiocrité de la fortune des habitans ne permetant pas de faire, il seroit nécessaire que Sa Majesté y pourvut, soit sur les fonds de la capitasion, soit autrement. Et au cas que Sa Majesté ne se porta pas a faire cet etablissement qui parroit absolument le seul moyen de suprimer la mendicité, il seroit a propos qu'il y eut des deffences expresses et bien exécutées, aux pauvres des autres parroisses de mendier dans celles dont il ne sont pas domiciliés. Par cette voye, ceux de cette parroisse trouveroient plusieurs ressources, et le nombre ne seroit pas si grand. D'ailleurs, il se commeteroit dans la campainge moins de vol. Sous pretexte de mendier, se presentent baucoup de vagabons, de gens malintentionès, qui etudient le moment ou les menages sont occupés a leurs traveaux, profitent de leur absence de leurs maisons pour les voler, ce qui n'arriveroit pas, s'il n'y avoit d'autres mendiens que les domiciliés de la paroisse. Nuls fonds ny certains ny casuels provenant des questes pour le soulagement des pauvres dans cette paroisse ».

Note 3 : Liste des Recteurs de Guilers avant la Révolution : - 1360 : Jean Boucher, décédé. - 1360 : Guillaume Moysan. - 1539 : Hervé Le Garo, décédé. - 1539 : Guillaume Le Gall - 1585 : Coettan, décédé - 1585 : Pierre Pichart - 1617 : François Guiscanou. - 1624-1660 : Yves Fort - 1686 : Louis Guyomar - 1755 : Louis Le Roux de Brescanvel, décédé. - 1755-1772 : Vincent Le Mescam - 1773-1790 : Guillaume Ulfien Duval. Au moment de la Révolution, le recteur, M. Guillaume-Ulfien Duval, et ses vicaires, Yves Provost et François Cariou, refusèrent le serment. M. Ulfien Duval, qui s'était retiré à Brélés, partit pour Jersey le 14 Octobre 1792 ; il revint vers 1796 et est signalé comme prêtre réfractaire a Lambézellec en l'an VII. M. Cariou fut interné aux Carmes de Brest du 28 Juin au 17 Septembre 1791. Remis en liberté lors de l'amnistie, il demeura caché à Guilers ou dans les environs, et le 5 Avril 1793, le citoyen Pallier écrivait de Guilers (L. 96) : « Le 1er ou le 2 de ce mois, Marie-Madeleine Penvern, ci-devant domestique de François Cariou, ci-devant curé de Guilers, laquelle réside au village de Trémeur, paroisse de Plougonvelin, est venue prévenir les aristocrates que le prêtre Cariou et autres non assermentés devaient venir dans la quinzaine de Pâques pour confesser les aristocrates. Marie Boulch, ci-devant gouvernante de l'abbé Duval, ci-devant recteur de Guilers, demeurant à Kerheau, paroisse de Plourin, a fait la même démarche. Marie-Yvonne Kerenvran, femme de Michel Daniel, a dit il y a peu de jours : " Allez, vous ne tarderez pas longtemps sans que M. Duval ne vienne prendre possession de sa paroisse " ». Yves Provost, en 1797, s'occupait aussi de donner les secours religieux à ses paroissiens fidèles, les convoquant là où il pouvait. Le 9 Mai 1797, dans un acte de dénonciation contre M. Goachet, prêtre réfractaire, demeurant chez Tarsec, cultivateur, « président de la commune cantonale de Plouzané, » il est dit : « Là, le jour de Pâques, les dimanches et fêtes, environ les 2 et 3 heures du matin, des rassemblements considérables de trois à quatre cents hommes et femmes ont lieu pour assister à la messe de Goachet, qui s'est adjoint Provost, de Guilers, et Trébaol, de Lambert. On y a confessé une quantité prodigieuse de monde dans une maison à four et dans une grange ; ils refont les baptêmes et mariages faits par les assermentés » (L. 307). Liste non exhaustive des Recteurs de Guilers depuis le Concordat : - 1817 : Augustin Le Hir, de Landunvez. - 1817-1828 : Nicolas Dubuisson - 1828-1876 : Prosper-Marie Creven de Kerverson. - 1876-1881 : Alain Quiniou, de Cast - 1881-1889 : Louis-Marie Masson, de Plouescat. - 1889-1899 : François-Marie Larvor, de Brélès - 1899 : Victor-Mathurin Duclos, de Saint-Brieuc, .... Liste non exhaustive des Vicaires de Guilers depuis le Concordat : - 1819 : Tanguy Berregar - 1827 : François Boulic - 1831 : Jean-Marie Calvez. - 1832 : Claude Roualec - 1833 : Lucien Fenoux - 1835 : Paul-François Stéphan - 1837 : Yves-Marie Breton - 1840 : René-Marie Cabon - 1846 : Louis-Marie Hénaff - 1854 : Gustave Le Tournois - 1860 : Philippe-Marie Poupon - 1862 : François-Marie Breton - 1869 : François-Marie Messager - 1873 : Corentin Kergoat - 1877 : Olivier Lavanant - 1880 : Pierre Bodénès - 1882 : Joseph-Marie Le Gall - 1891 : Yves Paugam - 1895 : Joseph-Marie Richard - 1896 : Pierre-Marie Bouzelloc - 1902 : Jean-Joseph Houël - 1904 : Jean-Louis Cleac'h - 1905 : Pierre-Marie Affret - 1909 : Jean-Hervé Monot, .... (Archives de l'Evêché).

Ville de Guilers (Bretagne).

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PATRIMOINE de GUILERS

l'église Saint-Valentin (XV-XVIIème siècle - 1601 - 1762), restaurée en 1958. L'église actuelle a été consacrée en 1884. En forme de croix latine, l'édifice comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept et un choeur. On a conservé de l'ancien édifice le clocher datant de 1762 et le porche de 1601. La partie supérieure du clocher, détruite à la Libération, a été rétablie suivant un nouveau plan : beffroi à deux étages de cloches et une galerie. A l'intérieur du porche a été placée en 1958 une statue de saint Valentin, patron des fiancés (statue en bois de Jean Coroller de Quimper). L'ossuaire, daté de 1601 et désaffecté en 1885, est converti le 22 juin 1958 en un baptistère dallé avec six fenêtres ouvragées et une grande cuve de kersanton. La porte intérieure est surmontée des armoiries de la famille de Penancoet ("fascé de dix pièces d'argent et d'azur"). Sur la corniche extérieure du bras sud du transept, sont sculptés des chiens aux postures variées, une tête de bélier et un masque grotesque. Parmi les statues, on trouve celles de saint Valentin, la Vierge-Mère, sainte Anne et la Vierge, sainte Marguerite et saint Joseph ;

Eglise de Guilers (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Guilers, sous le patronage de saint Valentin, a été rebâtie au XVIIIème siècle ; le choeur, tombant en ruine, fut reconstruit en 1726, et la nef et le clocher menaçant de s'écrouler, furent reconstruits en 1762. A ces deux époques, furent établis deux états de prééminence qui sont conservés aux Archives départementales. Nous allons en donner l'analyse, qui nous apprend que ces armoiries appartenaient aux seigneurs de Keroual et à leurs alliances. — 1726, Février (Procès-verbal des prééminences, au choeur de l'église de Guilers). Dans la maîtresse vitre, côté de l'Evangile : écusson écartelé, au 1er, d'or à 2 masses au sautoir de sable : au 4ème d'azur à 5 besants d'or ; au 2ème, d'argent et de gueule ; au 3ème, d'azur à 3 fleurs de lys d'or, 2 en chef une en pointe, avec un bâton péri en abîme et un lambel en chef à 3 pendants de même ; et sur le tout deux écussons accolés, le 1er d'argent chargé de 10 hermines 4.3.2.1 ; le second fascé d'or et de gueule, le dit écusson surmonté d'une couronne ducale et entouré de deux cordons, l'un de l'ordre de Saint-Michel, l'autre de l'ordre du Saint-Esprit. Côté de l'Epître : écusson en losange, fascé d'urgent et d'azur, couronné d'une couronne ducale. Au-dessous : écusson écartelé, au 1er, d'argent au chevron de gueule, accompagné de 3 hures de sanglier de sable, 2 en chef, une en pointe ; au 4ème, d'or et de gueule ; au second, d'argent à 3 chevrons de gueule avec des hermines sans fin ; au 3ème, d'or au lion rampant de gueule, et sur le tout un écusson en losange fascé d'argent et d'azur, couronné d'une couronne ducale. Un écusson parti au 1er, burelé de 10 pièces d'argent et de gueule ; au second, d'azur à une aigle d'or. Ecusson : parti au 1er, fascé d'argent et d'azur ; au second, burelé de 9 pièces d'argent et de gueule avec un serpent d'azur. Ecusson : parti au 1er, fascé d'argent et d'azur ; au second, échiqueté d'or et de gueule. Autre parti au 1er, Kerouale ; au second, d'argent au grelier ou huchet de sable accompagné de 3 merlettes de sable, 2 en chef une en pointe. — 1762. (Procès-verbal des prééminences en l'église de Guilers). L'église menaçant ruine, mais non le choeur, dont on ne décrira pas les enfeus et les armoiries. Dans la chapelle de Notre-Dame de Pitié, réclamée par la seigneurie de Kerouale : sur le vitrail, un écusson d'argent au chevron de gueule accompagné de 3 hures de sanglier de sable ; un second écusson, parti au 1er fascé d'argent et d'azur de 6 pièces : au second, losangé d'argent et de sable, une bande d'argent chargée de 3 mouchetures d'hermine couchées dans le sens de la bande brochant sur le second parti. Troisième écusson : parti au 1er fascé d'argent et d'azur de 6 pièces ; au second, d'argent an chevron de gueules accompagné de 3 hures de sanglier de sable. Dans le haut du panneau du milieu, la partie supérieure d'un grand écusson surmonté d'un casque de front fermé de 7 grilles, orné de ses lambrequins ; cette portion d'écusson partie de cinq traicts et coupée de deux formant 18 quartiers : au 1er, d'argent à 2 fasces de sable ; au second, échiqueté d'or et de gueule ; au 3ème, d'argent au cor de chasse de sable accompagné de 3 merlettes de même ; au 4ème, d'argent au chevron de gueules accompagné de 3 hures de sanglier de sable ; au 5ème, d'azur à l'aigle d'or surmontée d'un lambel de même ; au 6ème, fascé d'or et de gueules de six pièces au canton chevronné, les émaux effacés ; au 7ème, d'argent au château de 3 tours couvertes d'azur ; au 8ème, d'argent à 9 chevrons de sable ; au 9ème, d'or au léopard de gueules ; au 10ème, d'argent au chevron de sable accompagné de neuf testes de loups de même, 4 et 2 en chef 1 et 2 en pointe ; au 11ème, de gueules au sautoir d'argent entravailli dans un anneau de même ; au 12ème, d'argent au lion de gueule ; au 13me, d'argent à un cor de chasse de sable ; au 14ème, d'hermine à 3 chevrons de gueule ; au 15ème, de gueule à une boucle ronde fermaillée en fasce d'argent ; au 16ème, d'argent à 3 oiseaux d'azur becqués et membrés de gueule ; au 17ème, d'argent à 3 trèfles de gueule ; au 18ème, de gueule à une croix engrêlée d'argent. En pointe, un petit écusson brochant sur les 15ème et 16ème, quartiers écartelés aux 1 et 4 fascés d'argent et d'azur de 6 pièces, aux 2 et 3 d'argent au lion de gueule à la bordure engrêlée d'azur. La partie inférieure du grand écusson a été brisée et réparée par des fragments d'un collier de l'ordre de Saint-Michel entre lesquels fragments est un petit écusson, écartelé au 1er, à la fasce fuselée de gueule ; au second, fascé de vair et d'argent de 6 pièces ; au 3ème, d'hermine au chef de gueule chargé de 3 fleurs de lis ; au 4ème, d'or au lion de sable. Plus bas, entre les dits fragments de collier, trois portions d'écussons : le 1er, renversé, d'azur à une tour d'argent ; le second, aussi renversé, d'or au lion d'azur ; le 3ème, d'or à 2 fasces d'azur chargées chacune de 3 étoiles d'argent, ces trois derniers accolés. Dans l'arcade qui sépare la chapelle du Rosaire du bas-côté Nord, deux écussons de pierre en relief, celui du côté du choeur : fascé de six pièces ; celui du côté Nord : chargé d'une aigle. Dans la fenêtre qui suit le dit bas-côté, deux écussons : le 1er, d'azur à une aigle d'or ; l'autre, écartelé au 1er burellé d'argent et de gueules de 10 pièces ; le second, d'azur au lion d'argent ; le troisième, d'azur à l'aigle d'or ; au quatrième, d'azur à la tour d'or ; et, sur le tout, un demi-écusson brochant sur les 2 et 4 quartiers : de gueule à un demy rencontre de cerf d'or mouvant à dextre. Dans la seconde fenêtre du même bas-côté : Premier écusson : d'argent à 2 levriers de sable ; Second écusson : d'azur à une aigle d'or ; Ecusson parti au 1er, d'argent à deux demi-levriers de sable mouvants de la partition ; au second, d'argent à un demi-rencontre de cerf de gueule mouvant du party ; Quatrième écusson : parti au 1er, d'azur à l'aigle d'or brisé en chef d'un lambel de gueule ; au second, d'argent à 2 fasces de sable accompagnées en pointe d'une demi-roue, de même, mouvant de la partition. Dans l'arcade qui sépare la chapelle de N.-D. de Pitié du bas-côté Midi : deux écussons en pierre, fascés de six pièces. La fenêtre qui suit, deux écussons : le premier parti au 1er d'or à 3 fasces ondées d'azur, accompagnées de 3 annelets de même : le second, d'or au lion de gueule, armé, lampassé et couronné d'azur brisé d'un lambel de gueule et d'une bordure d'azur. L'autre écusson : parti au 1er d'or au lion de gueule, comme ci-dessus ; au second, d'azur à 3 têtes d'aigles d'or. Dans la seconde fenêtre, deux écussons : le premier (Kerouale), fascé d'argent et d'azur de 6 pièces, brisé en chef d'une étoile à six rais et d'un lambel de gueule. Le second écusson : d'or à trois fasces ondées d'azur brisé au canton dextre du chef d'une étoile à six rais de même. Au-dessus de la grande porte, sous la tour, en dehors, écusson écartelé ; au 1er, d'un chevron accompagné de 3 hures de sanglier ; au second, d'hermine à 3 chevrons ; au 3ème, un livre ; au 4ème, vairé de six pièces, sur le tout fascé de six pièces. A l'endroit, noble homme Gabriel-Joseph-Benjamin Chunit, avocat à la Cour, procureur fiscal de la baronnie du Chatel, stipulant aux noms des seigneurs ducs de Gontault, Biron et Choiseul, propriétaires des terres, fiefs et seigneuries du Chatel, Kerboroué, la Villeneuve, Keroualle, Mesnoalet, a déclaré n'avoir moyen empêchant que le projet du général soit exécuté dans la rebâtisse de la nef et des bas-câtés de l'église de Guilers, à condition que leurs armoiries et tombes soient conservées sans aucun changement.

l'ancienne chapelle de Kerouazle, dédiée jadis à la Trinité et aujourd'hui disparue. On y accédait par un escalier en pierre de dix-huit marches. Il s'agissait d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet plat et ne il possédait pas de clocheton ;

l'ancienne chapelle Saint-Fiacre. Il s'agissait d'un édifice de plan rectangulaire entouré de bancs portant la date de 1567. Il s'agit aujourd'hui d'un oratoire du XVIIème siècle, restauré en 1937. Parmi les statues, on trouve celles de la sainte Vierge, saint Jean en évêque, saint Fiacre, un Crucifix et un Christ du XVIIIème siècle. Au chevet se trouvait jadis une fontaine ;

l'ancienne chapelle de la Villeneuve. Cette chapelle desservait jadis l'établissement des anciens pupilles de la marine. Il s'agissait d'une salle de cinéma de plan rectangulaire dans laquelle on célébrait la messe le dimanche ;

la croix Croas-Teo (âge de fer - XVIIIème siècle) ;

le calvaire Croas-Lan ou Croas-Gouzivit ou Croas-Livet (XVème siècle) ;

la croix du presbytère (XIV-XVème siècle) ;

la croix de Keroual (XVIème siècle) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Croix-Rouge (1956), la croix Croas-ar-Pennoc (1964), la croix du cimetière de Guilers (1901), la croix de Keroual (XVIIème siècle). A signaler aussi des croix aujourd'hui disparues : Coat-ti-Bescont, Coat-Mez, Menez-Bian, Kroaz-an-Deniel, Kergariou, Kroaz-Izionoc, croix de Saint-Fiacre, Kroazig-ar-Voualc'h ;

le château de Kerouazle ou Keroual (XVIIème siècle), ancienne propriété des seigneurs de Penancoët, comtes de Kerouazle. Propriété au XXème siècle de madame la baronne Didelot. Le corps du logis principal, décoré d'une porte à fronton triangulaire et de lucarnes, est accosté d'une aile formant retour au Sud. Un pavillon carré termine cette aile vis-à-vis de la chapelle, située à droite du portail de la cour. Une tour ronde s'élève sur la gauche (à l'extérieur du château). Le puits à dôme date du XVIIème siècle. On y trouvait autrefois un colombier et une chapelle privative A signaler que Louise de Penancoët de Kerouazle, duchesse de Petersfield, d'Aubigny et de Porsmouth en 1672, fille de Guillaume de Penancoët et de Marie de Ploeuc, est née au château en 1649 (décédée en 1734, elle était devenue la favorite de Charles II dont elle avait eu un fils, Charles de Lenox, duc de Richmond). « Le château de Kerouazle, en Guilers, près Brest, est un édifice qui date en partie du XVIème siècle. C'est là que naquit, en 1649, Louise-Renée de Penancoët-Kerouazle, dame du palais de Catherine de Portugal, reine d'Angleterre, et l'une des favorites du roi Charles II, qui la créa duchesse de Portzmouth, en 1672. A la mort de son royal amant, en 1685, elle revint avec son fils, Charles de Lennox, duc de Richemont, habiter son berceau, qu'elle fit décorer de peintures mythologiques, dont quelques-unes se voient encore. On remarque notamment, dans une grande salle du premier étage, le sujet d'Andromède et de Persée, où la fille de Céphée, nue et enchaînée sur un rocher, est représentée sous les traits de la royale courtisane. — Les moyens par lesquels Mme de Portzmouth avait relevé sa fortune ne furent pas approuvés de son père, comme on le voit par une lettre de Louis XIV, écrite en 1673 au comte de Kerouazle : " J'espère que vous ne serez pas plus sévère que votre roi et que vous retirerez la malédiction que vous avec cru devoir faire peser sur votre malheureuse fille ; je vous en prie en ami et vous le demande en Roi ". Le vieux gentilhomme fut inexorable et resta jusqu'à sa mort, en 1690, fidèle à la devise de ses pères : A bep pen, lealdet (Loyauté partout). La duchesse de Portzmouth ne mourut qu'en 1734, très convertie et pénitente, dit Saint-Simon, très mal dans ses affaires et réduite à vivre dans sa campagne » (Bretagne contemporaine, t. II, p. 120) ;

Château de Kéroual à Guilers (Bretagne).

le manoir de Mesnoalet (XV-XVIIème siècle), aujourd'hui démoli et ancienne propriété de la famille Mesnoalet. Henry et Jehan Measnoalet sont mentionnés à la montre de 1503. En 1674, le manoir appartient au marquis de Rosmadec-Molac ;

le manoir de Coat-Hir-Bescond (ou Coathirbescont) et son colombier (XVIIème siècle). En 1750, le manoir est la propriété de Hervé Gabriel de Silguy, sénéchal du siège présidial de Quimper et père de Hervé de Silguy (grand bailli de Cornouaille en 1766) ;

l'ancien manoir de Kermerrien. Ancienne demeure de la famille des Jouan. Mme de Biré (grand-mère de Mlle Eulalie Sioc'han de Kerbabiec) y meurt en 1801. On y trouvait autrefois un étang et une cascade ;

13 moulins dont le moulin Gouez, Tridou, Kerboronnès, de la Tour, de Penantraon, Mesnoalet, Keriolet, Menez-Bian, Pont-Cabioc'h, Stang ar C'houlm, Tridour-Vian, Coat-ti-Bescont,...

Château de Kervaly à Guilers (Bretagne).

A signaler aussi :

des vestiges gallo-romains à Castel-Men, Kéroual, Kérébars, Kérédec, ainsi qu'aux abords du bourg. A Castelmen, on a trouvé un Néron, des Antonins et des débris de poteries gallo-romaines ;

le puits de Kervaziou-Bras ;

les vestiges du fort de Penfeld (XVIIIème siècle) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de GUILERS

- Courtois, Sr. de Kerjezequel et de Kerboronné : d'or à 2 jumelles de sable accompagnées de 3 trèfles de même, posés en fasce entre les jumelles.

Nota : Courtois, sr de Kergèzéquel, en Guilers, — de Kermoal, en Guipavas, — de Bourgneuf, — de Lezerec, — de Kermenguy. Ancienne extraction. — Huit générations en 1671 — Réformes et montres, de 1448 à 1534, en Guiler (Guilers), Guipavas et Goueznou, évêché de Léon. Blason : D'or, à 2 jumelles de sable, accompagnées de 3 trèfles de même, posés de fasce, entre les jumelles. On trouve en 1448 Jean de Courtois qui épouse Marie de Penancoët. Renée (fille d'Hervé de Kersauson, décédé en 1624, et de Françoise de Kerouartz, décédée en 1644), dame du Halegouet, est mariée, suivant acte de 1640, à Yves Courtois de Bourneuf, demeurant en son manoir de Kerlonzellec, en Esquibien, évêché de Cornouailles.

- Jouan, Sr. de Kermérien : de gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de 3 annelets de même. Devise : En jouan point de souci, et : Bon renom.

- Kerguiziau, Sr. de Penfeld : d'azur à 3 têtes d'aigle arrachées d'or ; devise : Spes in Deo.

- Mesnoalet, Sr. de Kerambart et de Keruzaval : d'azur à l'aigle éployée d'or ; alias : tiercé en fasce, chargé d'une bande.

- Penfentenyo, Sr. de Mesnoalet : burelé de dix pièces de gueules et d'argent ; devise : Plura quam opto.

- Rohan, Sr. de Kerouazle : de gueules à 9 macles d'or 3.3.3.

- Silguy, Sr. de Coathirbescont : d'argent à 2 lévriers de sable accolés d'argent, passant l'un sur l'autre ; devise : Passe hardiment.

- Penancoet, Sr. de Kerouazle et de Kerboronné : fascé de 6 pièces d'argent et d'azur ; alias : à la bordure chargée de 6 annelets en orle ; devise : A bep pen lealdet, et : En diavez (à découvert). C'est à cette famille qu'appartenait la fameuse duchesse de Portsmouth, Louise-Renée, dame de Kerouazle, fille de Guillaume de Penancoet et de Marie de Ploeuc, dame du palais de la Reine d'Angleterre, créée duchesse de Porsmouth par Charles II, roi d'Angleterre, dont elle eut un fils naturel, Charles Le Nox, duc de Richemont (de Courcy).

 

A la réformation de 1443, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Guilers : Jehan L'Abat (sieur du Louc'h et de Kerilis), Henry Courtois (sieur de Kerjézéquel), Jehan et Yvon Mesnoalet (sieur de Mesnoalet), Jean ar Moal, Valentin de Penancoêt (sieur de Keroualze), Even Le Tallec (sieur du Stiffel).

Abat ou Abbé (L'), seigneur du Louc'h et de Kerilis, paroisse de Guilers. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Milizac et de Guilers.

Courtois, seigneur de Kerjézéquel, paroisse de Guilers. D’or à deux jumelles de sable, accompagnées de trois trèfles de même posées en fasce entre les jumelles. Henry se trouve mentionné entre les nobles de Guilers.

Kerguiziau (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guilers. D’azur à trois têtes d’épervier [alias : d’aigle] arrachées d’or. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Bohars.

Mesnealet (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guilers. D’azur à une aigle éployé d’or. Jean et Yvon se trouvent mentionnés entre les nobles de Guilers.

Moal (an). De gueules au chevron d’or, accompagné de trois besants de même. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Guilers.

Penancoët (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Saint-Renan, et de Kerouazle, paroisse de Guilers. Fascé d’argent et d’azur de six pièces. Hervé, fils d'Henry, vivait en 1388 ; Valentin se trouve mentionné entre les nobles de Guilers. Le tombeau de cette famille est dans l'église de Guilers.

Talec (an), seigneur du Stiffel, paroisse de Guilers. Fascé ondé d’or et d’azur de six pièces. Even se trouve mentionné entre les nobles de Ploudalmézeau.

Lors de la réformation de 1446, en plus des nobles précédents, on voit apparaître : Pezre an Hédé, Guillaume Pallier, Hervé Treffven ou Trefen, Jehan an Normant (de Pen-ar-Créac'h).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 12 nobles de Guilers :

Pezrec AN HEDER (60 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une javeline ;

Henry COURTOYS (46 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer. Il s'agit du seigneur de Kerborronné, marié avec Béatrix du Chastel ;

le fils mineur Henry COURTOYS (10 livres de revenu) : absent ;

Maistre Allain LE NORMANT, prêtre, remplacé par Yvon An Gryn : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon MEASNOALET (60 livres de revenu), malade, remplacé par Hervé Kerdouan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry MEASNOALLET, mineur, (30 livres de revenu) : absent ;

Jehan MEASNOALLET (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan MOAL (60 sols de revenu) : absent ;

Jehanne PENMARCH (10 livres de revenu) : absente ;

Valentin PENANCOËT (35 livres de revenu)  : porteur d'une brigandine, comparaît en archer. Il s'agit du seigneur de Keroualze, marié en 1452 avec Alix Courtoys (ou Courtois), dame de Kerboronné (fille d'Henry Courtoys et de Béatrix du Chastel) ;

Mahé TALEUC (60 sols de revenu) : absent ;

Jehan TREFNER (6 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Valentin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Lesneven de 1503, on comptabilise la présence de 7 nobles de Guilers :

Henry MEASNOALET : comparaît en archer ;

Valentin PENANCOET : comparaît en archer ;

Jehan MEASNOALET, remplacé par Laurent : comparaît en archer ;

Henry PENANCOET : comparaît en archer ;

Alain LE NORMANT, remplacé par Christophe Maucazre: comparaît armé d'une vouge ;

Louis ANCUFF : comparaît en archer ;

Guillaume LE TALLEC : porteur d'une brigandine ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Guilers (Guiler) sont mentionnés :

Henry Measnoalet, en habillement d'archer o son paige. Enjoinct mettre autre homme en habillement ;

Valentin Penancoët, en habillement d'archer o son paige ;

Jehan Measnoalet, ancien homme, représenté par Laurent avoué, en habillement d'archer ;

Henry Penancoët, en habillement d'archer ;

M. Alain Le Normant, par Xpofle (Christophe) Maucazre, en vougier ;

Louis Ancuff, en habillement d'archer ;

Guillaume le Tallec, en brigandine.

Nota : à la montre de 1534, à Saint-Pol, Louis Ancuff et Alain Le Normant n'apparaissent plus, mais étaient présents : Valentin Silguy (de Coat-ti-Beskont) et Henry Du Val (de Lesvingant).

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, un noble de Guilers (Guiller) est mentionné :

Henry du Val, sr. de Penanticou.

(à compléter)

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