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Bienvenue chez les Guipronvélois

GUIPRONVEL

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La commune de Guipronvel (pucenoire.gif (870 octets) Gwipronvel) fait partie du canton de Saint-Renan. Guipronvel dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GUIPRONVEL

Guipronvel vient du breton « gwik » (bourg) et de saint Ronvel. M. Jourdan de la Passardière nous dit que Guipronvel est un adoucissement de Guic Ronvel, et que Ronvel ou Rovel est un nom de saint porté par la famille de Kergadiou, comme nous le voyons par les pièces que nous allons citer.

Guipronvel semble être un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Milizac. La tradition place l’ermitage de saint Ronvel au bois de Coat-Douen.

Vers 1400, Guipronvel est trève de Milizac et cela jusqu’à la Révolution. Guipronvel devient commune en 1789 et paroisse en 1852. Guipronvel dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon.

On rencontre l'appellation Guypronvel en 1544.

Note : Curés de la trève de Guipronvel : Yves Mailloux, prêtre depuis 1750, à Guipavas de 1760 à 1785. François Loscun, curé depuis 1791. Liste non exhaustive des Recteurs de Guipronvel : - En Février 1804, François Loscun, né à Guiclan en 1750, vicaire à Milizac et curé de Guipronvel en 1791 ; recteur provisoire de Guipronvel en 1804, devint recteur du Tréhou, où il mourut le 31 Décembre 1807. - Il fut remplacé à Guipronvel par Tanguy-Marie Mocaër, né à Lanvoy, Hanvec, en 1761. Il prêta serment et fut curé constitutionnel de Ploudiry. Après le Concordat, Mgr. André le nomma à Guipronvel, et ce fut vers cette époque, 1805, que, de dépit, il dénonça M. Pierre Colin, de Ploudalmézeau, qui était sorti de la citadelle de Saint-Martin de Ré en Avril 1800, comme inquiétant la conscience des acquéreurs de biens nationaux. M. Colin fut exilé, par Bonaparte à Rimini, et ne fut rapatrié que sur les instances de Mgr. Dombideau, qui le nomma recteur de Tréméven le 1er Février 1808. Cependant, M. Mocaër, touché enfin de la grâce, adressa à son Evêque l'aveu de sa faute et l'expression de son sincère repentir. Cette humble confession est trop à sa louange pour que nous ne la citions pas ici intégralement. « Tanguy-Marie Mocaër, ancien curé constitutionnel de Ploudiry, ex-commissaire du gouvernement du dit canton, membre du collège électoral du 1er arrondissement du département du Finistère, et maintenant desservant de Guypronvel, y nommé par M. André, ancien évêque de Quimper et confirmé par le gouvernement. Touché de la grâce de Dieu qui ne cesse de m'éclairer de ses lumières et de jeter sur son indigne créature des regards de sa divine miséricorde, je me vois obligé, pressé par les remords de ma conscience, d'informer mon digne et vénéré prélat, Mgr. Dombideau de Crouseilles, que, par humeur, orgueil et vivacité, j'ai causé bien injustement de la peine à M. Colin, desservant de La Martyre. J'avoue même que pour le perdre (tant était grande la haine que je lui portais et à tous les prêtres insermentés), j'ai employé des moyens qui n'auraient dû être jamais dans mon esprit et encore moins dans mon coeur, ceux de la malice la plus noire et de la calomnie la plus atroce, étant guidé par un esprit de parti. Cet aveu me coûte beaucoup à faire, mais je le dois à la justice et le crois nécessaire à mon salut, que je regarderais comme désespéré, si je ne faisais cette démarche que m'impose impérieusement la religion de Jésus-Christ pour réparer autant qu'il est en moi, mes torts envers l'innocence opprimée. Je le fais de grand coeur et je n'hésite pas à demander bien sincèrement pardon à Dieu, à mon Evêque, à mes confrères, à toutes les âmes que j'ai scandalisées, surtout à M. Colin, que je voudrais rappeler ... dans la place qu'il occupait, dussé-je même souffrir pour lui, l'exil injuste auquel il a été condamné, parce que je me crois l'auteur principal de ses maux. A Guypronvel, ce 8 Novembre 1805 ». M. Mocaër devint en 1806, recteur de Saint-Pabu, où il mourut le 26 Mai 1811. - 1806-1807 : M. Le Gall. A sa mort, Octobre 1807, Guipronvel demeura quelques années sans pasteur, malgré les pressantes sollicitations des paroissiens et de leur maire, M. Prigent. « Notre église est toute neuve, disait-il (elle datait de 1723), et nous possédons la plus belle cloche du canton ». Il ajoutait qu'on pourrait faire une excellente paroisse à Guipronvel en y annexant Coat-Méal et Tréouergat. Ce qui manquait, c'était un presbytère convenable ; on promit d'y pourvoir et, en 1812, Monseigneur nomma recteur de Guipronvel M. Olivier Quéré, qui gouverna la paroisse jusqu'à sa mort, en 1829 ; ce fut par ses soins que Guipronvel fut enfin érigé en succursale, par ordonnance royale du 5 Mars 1826. - 1829-1836 : Jean-Francois Troniou, de Guipavas. - 1836-1844 : Jean-Louis Masson, de Morlaix. - 1844-1846 : Jean-François Plantec, de Saint-Pol de Léon. - 1846-1852 : Yves-Marie Pouliquen, de Guiclan. - 1852-1879 : Pierre-Marie Kerné, de Sainte-Sève. - 1879-1881 : Jean-Marie Gélébart, de Lampaul-Ploudalmézeau. - 1881-1888 : Pierre-Marie Creignou, de Plouvorn. - 1888-1897 : Gabriel-Louis Hunault, de Plouarzel. - 1897-1903 : Yves-Marie Calvez. - 1903 : Jean-Marie Kerbrat, .... (Archives de l'Evêché).

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PATRIMOINE de GUIPRONVEL

l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1652), érigée par les seigneurs de Trémobian. L'édifice comprend, précédée d'un clocher-mur encastré, une nef de quatre travées avec bas-côtés et un choeur. L'édifice date de 1652, à l'exception du choeur édifié en 1779. Le clocher-mur, à deux étages de cloches et une galerie, possède à sa base une porte gothique réemployée datant de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème siècle. Le porche, non voûté, porte à l'intérieur, au-dessus du linteau, les statuettes des apôtres. Un ossuaire en ruines du XVIIème siècle lui est accolé. La sacristie est datée de 1652. La chaire est datée du XVIIème siècle avec panneaux représentant saint Gouesnou et les docteurs d'Occident ;

Eglise de Guipronvel (Bretagne).

l'ancienne chapelle de Trémobian, aujourd'hui disparue ;

Nota 1 : Dans une lettre non datée mais adressée peu après 1781, à Mgr. de la Marche, François-Alexandre-Philippe Dubois Descours, marquis de la Maisonfort, expose que « les auteurs de Mme de Kergadiou son épouse, sont les seuls fondateurs d'une messe matinale et quotidienne en la trève de Guipronvel. Il est à présumer que cette fondation n'a été faite dans ce lieu pauvre, misérable et très peu peuplé, qu'à défaut de chapelle au château de Tromabian. Depuis, feu M. de Kergadiou y a fait construire une chapelle. M. de Réal, chef d'escadre et armées navales, y habite. Je désirerais qu'on y put dire la messe, et j'augmenterai de 50 livres le bénéfice du desservant si toutefois vous voulez m'accorder que cette messe matinale soit desservie dans ma chapelle. En 1781, M. l'abbé de Penemprat, votre grand vicaire, fit une petite information (à ce sujet) dont il est à même de vous rendre compte ». Cette information, signée de M. de Penamprat, le 20 Mars 1781, était ainsi conçue « Mr. le marquis de la Maisonfort, désirant d'assurer une messe basse à perpétuité dans la chapelle de Tromabian, où est enterré M. de Kergadiou, père de madame la marquise de la Maisonfort, avait d'abord projetté de faire transporter la fondation faite par mademoiselle de St Rovel pour une messe matinale à Guiprovel, dans la dite chapelle de Tromabian ; il offrait, pour obtenir cette grâce, de placer sur le clergé une somme quelconque pour augmenter l'honoraire de l'aumônier et le porter au taux que fixerait le Sgr. Evêque. Mais après en avoir conféré avec M. le Recteur de Milizac et le curé de Guiprovel, j'ai vu clairement que ni eux ni le corps politique ne consentiraient jamais à cette translation, sous prétexte : 1° que c'était éloigner de la messe matinale la majeure partie des paroissiens et tréviens ; 2° que par arrangement fait depuis nombre d'années, le corps politique avait réuni quelqu'autre revenu, au temporel de la fondation de la demoiselle de St Rovel, qui ne suffisait pas pour l'entretien d'un aumonier. En conséquence, M. de la Maisonfort a abandonné ce projet, et en propose un autre que voici : Le Curé de Guiprovel m'a avoué que, faute de desservans, il y avait dans sa trève une chapellenie ou fondation qui ne se desservait pas. Je crois que cette fondation ou plustôt chapellenie est celle de Pierre Manan et Marie Pen. Ils en ont fondé deux ; l'une, dont le temporel est à Keramblavet et évalué 93 livres de ferme avec charge de deux messes basses par semaine, au mercredi et vendredi. Elle se nomme aussi la chapellenie de Rospaol. L'autre chapellenie, fondée par les mêmes, s'appelle la chapellenie du Goadec ; son temporel est la moitié du lieu de Kerlaziou, et un champ, le tout en ferme 37 livres. La charge spirituelle est une messe basse par semaine au jeudi, une à chant au premier dimanche de l'année, avec recommandation au prône du même jour. M. de la Maisonfort offre d'ajouter au temporel de celle de ces deux chapellenies qui reste sans service, une rente de 120 livres sur le clergé, afin d'obtenir une ordonnance de réunion des deux temporels, et de translation du service, à la chapelle de Tromabian, aux dimanches et fêtes, après la grand'messe, quand le château sera habité ; avant, s'il ne l'est pas, et si cela est plus commode pour l'aumônier, dans l'absence des Seigneurs ou locataires du château. Il en résultera : 1° qu'il y aura un prêtre de plus à Milizac, ou à Guipronvel, ad libitum ; 2° que ce prêtre, utile à la paroisse et à la trêve par ses services, le sera encore par une messe de plus qui se dira à Tromabian, c'est à dire sur les confins de Guiprovel et de Coatméal ; 3° que le bénéfice qui ne se dessert pas sera fidèlement desservi à l'intention réunie des fondateurs anciens et nouveaux. M. de la Maisonfort désirerait que l'ordonnance porta que ce bénéfice ne put être possédé que par un prêtre résidant à Milizac, ou à Guiprovel, et qu'il serait vacant dès que le titulaire transporterait ailleurs son domicile. De manière que l'ordinaire, au défaut du Sgr. de Tromabian, présenterait le bénéfice à chaque mutation d'aumônier. Nota. Le titulaire des deux bénéfices de Pierre Manan et Marie Pen, c'est le Fr. Yves Mailloux, curé de Guiprovel, qui, ne desservant pas l'un des deux, doit se prêter à cette réunion et translation utile et profitable à sa trêve. Monseigneur est supplié de mander à M. de la Maisonfort s'il entrevoit que cette très édifiante et utile opération est possible. Au reste, le corps politique a refusé de donner les instructions sommaires qui auraient servi de base à l'ordonnance ; mais M. le Recteur peut indiquer une assemblée de ce corps pour chercher dans les archives l'acte de fondation du bénéfice sans desserte, afin de procéder clairement. L'énoncé ci-dessus des deux bénéfices de Pierre Manan et Marie Pen, avec les charges spirituelles, suffira pour les guider dans leur recherche. DE PENNAMPRAT. Ce 20 Mars 1781 ». Au bas de cette pièce, Monseigneur de Léon écrivit : « Nous sommes disposés à consentir à la réunion de ces deux bénéfices et à la translation de leur desserte dans la chapelle de Tromabian, à la charge : 1° du consentement des tréviens pour la translation ; 2° que le revenu de la chapellenie sera augmenté comme on le propose de 120 livres de rente pour le clergé ; 3° que les charges anciennes subsisteront telles qu'elles doivent subsister à raison de la volonté des fondateurs et de leur produit ; 4° que ce soit sans préjudice de la messe matinale à Guipronvel, en sorte que la messe ne puisse être dite à Tromabian que par un troisième prêtre à Guipronvel ou un prêtre de Milizac ou d'ailleurs ; 5° que ce ne soit qu'une simple fondation dont les biens seront touchés et administrés par la fabrique de Guipronvel ». (M. Peyron)

Nota 2 : Chapellenies, vers 1772 : - Fondation de Dlle. Renée de Kergadiou de St Rovel ; messe matinale ; titulaire, M. Floc'h. - Chapellenie de Tollan, fondée par dame Françoise de Kerenflech, à charge de trois messes par semaine ; possédée pour un tiers par l'abbé de Kerenflech, recteur de Plourin, pour autre tiers par M. Faudeuil, curé de Lamber et pour l'autre tiers par M. Mailloux, recteur de Guipronvel, sur présentation de M. de Kerenflech. - Chapellenie de Rospart, deux messes par semaine, desservie par M. Mailloux, recteur, sur présentation de l'Evêque de Léon.

l'oratoire de Toul-an-Dour (XVIème siècle), restauré au XXème siècle ;

la croix de Toul-an-Dour (XVIème siècle) ;

le calvaire du cimetière de Guipronvel (XVIème siècle), remanié en 1920. Les quatre faces du socle sont garnies des statues en kersanton des quatre évangélistes avec table de granit du côté ouest. La colonne est surmontée d'une traverse supportant au milieu une statue de la sainte Vierge et sur chaque bras une statue double, plus récente, sculptée dans le même bloc ;

la croix de Kerhoulo (XIVème siècle). Cette croix provient de Pen-ar-Guen ;

la croix de Tollan ou Croix-de-Milin-ar-Pont (XVIème siècle) ;

le manoir de Trémabian (Trémobian) ou Tromabian (XIXème siècle), propriété de la famille de Kergadiou, puis Réals ;

5 moulins dont le moulin Neuf, Tremobihan, Pont-Héré, Petit Moulin,…

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ANCIENNE NOBLESSE de GUIPRONVEL

Kergadiou, Sr. de Trémabian : fascé ondé d'argent et d'azur au franc canton d'hermines ; devise : De bien en mieux. Fondue en Dubois, Sr. de la Maisonfort, et de Tromabian : d'argent à 5 coquilles de gueules en orle.

(à compléter)

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