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LE HAUT-CORLAY

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La commune de Le Haut-Corlay (pucenoire.gif (870 octets) Ar Gozh-Kork) fait partie du canton de Corlay. Le Haut-Corlay dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du HAUT-CORLAY

Le Haut-Corlay vient du breton « Koz-Korle » (le Vieux-Corlay).

Le Haut-Corlay est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Corlay. Dès 1247, la distinction entre Corlay et Haut-Corlay existe : en effet, un accord passé entre l'abbé de Sainte-Croix de Guingamp et l'évêque de Quimper prévoit que l'abbaye percevra 60 sous de rente sur l'église du "Vieux Corlay".

Sur les listes de bénéfices, d’églises ou de paroisse du diocèse de Quimper de 1368 à 1574, on rencontre à côté de Castrum Colé ou Castrum Corlay (qui est Corlay), les mentions de Vetus Corlé (XIVème siècle) ou Vetus Corlay (XVIème siècle). Vetus Corlay (Vieux Corlay) désigne en fait la paroisse appelée le Haut-Corlay (dès 1644).

Le Haut-Corlay ne faisait jadis pas partie comme Corlay de la châtellenie de Corlay mais de la seigneurie de Quintin (dirigée par la famille La Rivière). Son territoire renferme le plus ancien monument de l'histoire armoricaine, le Tertre-aux-Coulombs, point de jonction des frontières des tribus gauloises Curiosolites, Osismiennes et Vénètes, à proximité des sources de l'Oust et du Gouët.

Les fiefs nobles et manoirs étaient nombreux en Haut-Corlay : Bellevue, Bocozel, le Boissy, Kerdanio, Kerniquet, Kernonain, Kerroignant, Kervers, Portz-Jacques, la Rivière et la Ville-Jouan.

Haut-Corlay avait comme paroisse succursale Saint-Bihy et élit sa première municipalité au début de 1790. Le Haut-Corlay dépendait en 1789, de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Corlay et ressortissait au siège royal de Saint-Brieuc. La cure était à l'alternative.

On rencontre les appellations suivantes : Corle (en 1169, en 1170, en 1190), eccl. de Veteri Corle (en 1247), Vetus Corle (vers 1330, en 1368, en 1405), Hault Corle (en 1468, en 1473, en 1480), Hault Corlay (en 1535-1536).

Ville de Haut-Corlay (Bretagne).

Note 1 : la commune du Haut-Corlay est formée des villages : la Ville-Jouen, Kerven, La Ville-Herbelot, Quillaron, Roscaradec, Le Tertre, Penvers, Persucat, le Boissi, la Villéon, Kerbrès, le Bot, Guilleron, Bocozel, Coët-Favant, la Croix, Lorfilès, Squivit, Kerbénalo, Kerpoulain, Coat-Rivoalan, Saint-Damant (Saint-Aman suivant Loth), Kerbastard, Kergolio, la Villeneuve, la Rivière, Lannier, Garenne-Guillosso, Bellevue, Pont-Jacques, etc…

Note 2 : Paroisse de l’ancienne Cornouaille, aujourd’hui du diocèse de Saint-Brieuc. RÔLE DES DÉCIMES EN 1788 : Le recteur, M. Le Roux : 38 livres 10 sols. La fabrice : 6 livres 7 sols 6 deniers. La trêve de Saint-Bihy : 5 livres 2 sols 6 deniers. Sainte-Geneviève : 4 livres 5 sols. Total : 54 livres 5 sols.

Note 3 : RECTEURS DU HAUT-CORLAY : Arthur Guillaume Le Chappelain, décédé en Octobre 1697. — Jean Bocher, né le 4 janvier 1670 à Corlay. Il y exerça ses fonctions d'Octobre 1697 jusqu'en Octobre 1730, date à laquelle il démissionna pour raison de santé. Il décéda peu après en Janvier 1731. — Gabriel-Maurice Poullain, né en 1695, donne sa démission en 1779, décédé peu après ; remplacé par Grégoire Le Roux, né à Plisidy, en Tréguier, en 1726, prêtre en 1752, décédé en 1788. PRÊTRES DU HAUT-CORLAY : — M. Joseph Baron, né à Lanniscat en 1733, prêtre en 1761 ; « sujet excellent, nécessaire à cette paroisse ; a toujours été au Haut-Corlay, dessert la chapelle de la Croix, dont M. Le Flo est prieur ; a sa pension chez M. Thierry, des enfants duquel il a fait l’éducation ; sait le breton ; infirme et presque aveugle en 1783 ». — Jean Bicrel, né à Loqueffret en 1736, prêtre en 1761, a été à Berrien ; envoyé à Plonévez-du-Faou en 1780. — Jean-François Le Coëdic, né à Merléac en 1752, prêtre en 1776, a été à Plogonnec, à Cast et à Trégunc, ici en 1780, envoyé à Trégunc en 1784.

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PATRIMOINE du HAUT-CORLAY

l'église Notre-Dame et Sainte-Philomène (1764). Elle remplace une église détruite par le feu et remonte au moins au XVIème siècle dans les parties anciennes. Elle a la forme d'une croix de Lorraine et fur restaurée en 1764 à la suite d'un incendie. La famille Bocozel était, semble-t-il, les seigneurs fondateurs de la paroisse. L'église est bénie le 12 juin 1765. Le porche et la chapelle nord datent du XVIème siècle. Le maître-autel date du XVIIème siècle. Certaines boiseries de l'église remontent au XVIIIème siècle et on y remarque encore quelques statues anciennes. " Edifice de croix de Lorraine avec porche latéral surmonté d’un clocher au sud et au bas de l'église. Il date en majeure parue du XVIIIème siècle, le précédent ayant été endommagé par un incendie vers 1760. Ainsi que l'indique la date de 1764 sur le chevet, l'on a refait en cette dernière année le choeur, le transept et une partie de la nef. Seuls, le porche et la petite chapelle sur la longère nord, datant du XVIème siècle, ont été conservés. L'église a été bénite le 12 juin 1765 par Mgr. Farcy de Cuillé. Mobilier : Maître-autel du XVIIème siècle ; chaire due à Guibé et datant de 1869 ; fonts du XIVème siècle ; ciboire en argent portant l'inscription : « Dom. Mess. Gwill. Le Chapelain, recteur du Haut-Corlay, 1676 » et décoré sur le pied des armes gravées des seigneurs de la Rivière. Statues anciennes de la Sainte Vierge, saint Jean, sainte Heléné, sainte Barbe " (R. Couffon). Cette église renferme de nombreux blasons sculptés ou peints sur les murailles et dans les vitres, et des enfeux dont le plus remarquable est aux armes des Guergorlay, seigneurs de Bocozel au XVIème siècle. D'autres sont aux blasons des la Rivière, des Quelen, des Boisberthelot, et un portant en champ d'azur un chevron d'or accompagné de 3 têtes de lévriers d'argent, que nous avons pu identifier. Sous le porche un écu écartelé porte les armes de Rostrenen, Guergorlay, Rohan et la Rivière, pour les prééminences des seigneurs de la Rivière ;

Eglise de Haut-Corlay (Bretagne).

la chapelle Saint-Maudez de la Croix (1715), de plan rectangulaire, érigée par l'architecte Jacques Gouicquet, seigneur de Botcozel. Le retable date de 1715 : il a été réparé par Mathurin Bedel en 1767. La chapelle renferme, dans un caveau, la sépulture de la famille Botcozel (ou Bocozel) : l'enfeu du fondateur, à l'entrée du choeur, porte l'inscription : HIC JACET QUI ME AEDIFICAVIT ANNO DOM. 1720 et la pierre tombale porte les armes de Guergorlay. Mobilier : Retable, boiseries et balustre de 1715 ; ils furent, réparés en octobre 1767, suivant devis du Sr. Hubert Thierry et de Mathurin Bedel, menuisier. Statues anciennes de la sainte Vierge, saint Maudez (XVIIIème siècle), saint Sébastien. Saint Maudez y est très invoqué pour les maux de pieds. On voit dans une boiserie, le blason des Gouicquet qui succédèrent aux Guergorlay à Bocozel ;

Chapelle de la Croix de Haut-Corlay (Bretagne).

la chapelle Sainte-Geneviève (ou Sainte-Marguerite) de Kergolio (1782), restaurée en 1937. Rebâtie en 1782 et portant en éminence dans la maîtresse vitre et au portail les armes des Bois Berthelot (ou Boisberthelot, en Canihuel), elle était en ruines à la fin du XIXème siècle. Elle a été relevée en 1937 par les soins de la marquise du Bouilly du Fretay et l'antique pardon y a été rétabli par M. l'abbé Taillard ;

l'ancienne chapelle Saint-Jacques de Kervers (XVème siècle), détruite en 1959. On y voyait encore, au XIXème siècle, deux écussons transférés au château de Lanrigan, en Ille-et-Vilaine, l'un portant un semis de billettes, qui est Dolo, au franc canton portant un porc, qui est Le Lart ancien, l'autre mi-parti de ces armes et d'un champ d'hermines à 3 chevrons, qui est de Ploeuc ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame-des-Anges de Kerdanio, aujourd'hui disparue. Il ne reste plus que la fontaine et quelques pierres ;

le château de Bocozel ou Botcozel (XVIème siècle), construit par la famille de Guergorlay ou Kergorlay, puis, propriété par alliance, d'Abel Gouicquet ou Gouyquet (en 1568), suite à son mariage avec Catherine Kergorlay. Il devient ensuite la propriété successive des familles Méliant et d'Aviau de Ternay. Son porche est flanqué de tourelles. On y trouve un puits daté du XVIIème siècle. Ses seigneurs jouissaient de prééminences et enfeux dans l'église de Haut-Corlay et, à titre de fondateurs, dans la chapelle de la Croix. Liste des divers propriétaires : DE KERGORLAY ou DE GUERGORLAY : seigneurs de Bocozel, en Haut-Corlay. Guillaume de Kergorlay, qui servait comme archer en brigandine en 1481, possédait Bocozel dès 1535. Son fils puîné, Michel, était châtelain-fermier de la terre et chastellenie de Corlay en 1530. Son fils aîné, Guillaume, seigneur de Bocozel en 1513 et 1540, était noble de Haut-Corlay en 1535. Jean de Kergorlay, époux de Catherine de Kerguézangor, eut pour fille Catherine de Kergorlay, dame de Bocozel, mariée en 1598 à Abel Gouicquet, seigneur du Vaupatry en Plémy, près de Moncontour, l'un des plus renommés capitaines royaux du temps de la Ligue en Bretagne. Les armes de cette famille se voient sur le porche d’entrée du manoir de Bocozel, dans la chapelle de la Croix et dans l’église paroissiale de Haut-Corlay. Blason : vairé d’or et de gueules. GOUICQUET : seigneurs de Bocozel, en Haut-Corlay. Abel Gouicquet ou Gouyquet, seigneur du Vaupatry, en Plémy, né en 1548, capitaine de 100 arquebusiers à pied sous le prince de Dombes en 1592, sénéchal de Corlay pour le prince de Guémené le 8 décembre 1597, reprit le château de Corlay, qui avait été pris par surprise, en 1598, fut nommé capitaine des ville et château de Corlay le 4 décembre 1599, le reprit une seconde fois, avec l’aide des habitants, après sept jours de siège, le 11 (ou 8) janvier 1616. Il fut fait chevalier de Saint-Michel le 20 juillet 1617, en reçût le collier, des mains du duc de Montbazon, le 12 septembre suivant, reçut le brevet de gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi le 29 juillet 1617 et mourut le 30 janvier 1624. Il avait épousé, en 1598, Catherine de Kergorlay, héritière de Bocozel dont : Jean Gouicquet, marié à Louise de Robien, dont : Jacques Gouicquet, seigneur de Bocozel en 1646 et 1666, marié à Perrine de la Coudraye, remariée à Jérôme-Jeanne de Neant, laissant de son premier mari : Sébastien-Jacques Gouicquet, maintenu noble en 1695, mort sans alliance, laissant Bocozel à la famille, de Mélient. Blason : d’azur à la croix engreslée d’argent cantonnée de 4 roses de même. DE MELIENT : propriétaires de Bocozel, en Haut-Corlay, par héritage des Gouicquet de Bocozel. Marie Malcie de Mélient, héritière de Bocozel, épousa : 1° à Nantes, en 1834, Charles d’Aviau, d’Arsac de Ternay ; 2° Louis Hersart de la Villemarqué du Buron. Blason : gironné de 12 pièces d’argent et de gueules, chaque giron d’argent chargé d’une étoile de sable. D’AVIAU DE TERNAY : propriétaires dé Bocozel en Haut-Corlay, par héritage des de Mélient.Blason : de gueules au lion d’argent, la queue nouée, fourchée, passée en sautoir (Frotier de la Messelière) ;

le presbytère (1735) ;

l'ancien presbytère (1736), situé à Saint-Damant ;

la croix (XVIème siècle), située près du village de la Croix ;

les croix du Petit-Lorfilec, de la Villeneuve (lec'h christianisé de l'époque pré-chrétienne), du bourg ;

les fontaines Saint-Jacques de Kervers, Notre-Dame de Kerdanio, et Sainte-Philomène ;

les manoirs de Boissy (1663), de Kervers, de la Garenne-Viglé (1749), de Keravel, de la Ville-Jouan (1750), de Kerdanio (1739) ;

les maisons au bourg, à Kerbastard et au Squivit (1725) ;

6 moulins dont les moulins à eau de Percé, Quilleron, Kerdanio, de Ville-Neuve, de la Rivière,...

A signaler aussi :

les deux enceintes du Tertre aux Colombes (ou Tertre aux Coulombs) et de la Lande (époque gauloise) ;

la stèle de Miniguet (époque gauloise) ;

la voie de Sainte-Geneviève (époque gallo-romaine) ;

la mairie (1737), située Place de l’église ;

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ANCIENNE NOBLESSE du HAUT-CORLAY

- l'ancien domaine de Kerdanio. Kerdanio ou Kerdaniou était un manoir sans principe de fief, avec dépendances en Corlay, Haut-Corlay, Plounévez-Quintin et Saint-Mayeux, relevant des seigneurs de Corlay, Quintin et Rostrenen. Il a été possédé par les familles Daniou et Botherel, au XVIème siècle, du Boisgelin, de la Villeneuve, du Boisgelin, de la Lande de Calan et Le Bigot au XVIIème siècle, Raison de la Villebasse, de la Lande de Calan et de Roquefeuil au XVIIIème siècle, puis ensuite par les familles Coroller et Chassin du Guerny. Les principaux propriétaires sont :  DANIOU : sieurs de Kerdanio ou Kerdaniou en Haut-Corlay. BOTHEREL : seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay. Blason : de gueules à la croix cléchée, viduée et pommetée d’or. DE LA VILLENEUVE : seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay.LE BIGOT : seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay. Blason : couronné de gueules, aux 2 et 3 : de gueules au croissant d’or. DE ROQUEFEUIL : seigneurs de Kerdaniou. Blason : d’azur à 9 cordelières d’or posées : 3. 3. 3. COROLLER : Propriétaires de Kerdanio, en Haut-Corlay. Eugène-Marie-Gildas Coroller, marié en 1891 à Pauline de Farcy de Beaumont, a eu entre autres enfants Jeanne Coroller, héritière de Kerdanio, mariée à Quintin, en 1924, à René Chassin du Guerny. Blason : de sable au cerf passant d’or accompagné de 3 molettes d’éperons de même, 2 en chef et 1 en pointe. CHASSIN DU GUERNY : Propriétaire de Kerdanio, en Haut-Corlay. René Chassin du Guerny a épousé, en 1924, à Quintin, Jeanne Coroller, héritière de Kerdanio. Blason : de gueules au chien courant d’argent accompagné de 3 têtes de levriers d’or, 2 en chef et 1 en pointe. 

- l'ancien domaine de Kervers. Guillaume Le Lart, seigneur de Kervers, épousa vers l'an 1400 Olive de Dollo, dame du Roz, en Le Quillio, trêve de la paroisse de Merléac. Ses descendants adoptèrent depuis le seul blason de cette dame. Kervers passa ensuite aux Blohio, et par alliance, en 1687, aux Hamon de Kervers. Les principaux propriétaires sont : BLOHIO : Noble homme. Guillaume Blohio, sieur de Kervers, en Haut-Corlay, épousa Claude Prochitte, dont : Catherine Blohio, dame de Boisjoly, en Lanfains, héritière de Kervers, mariée à Quintin, en 1687, à Paul Hamon, écuyer, sieur de la Longraye, puis de Kervers. Cette famille fut déboutée de ses prétentions à la noblesse en 1669 et ne fut pas inscrite à l’Armorial de 1696. HAMON : seigneurs de Kervers, en Haut-Corlay. Paul Hamon, puîné de la maison du Costier en Vieuxbourg de Quintin, épousa, en 1687, Catherine Blohio, dame de Kervers. René-Jean Hamon, son fils aîné, seigneur de Kervers, épousa, en 1728, Jeanne-Françoise Jaoult, dont : Joseph Hamon, seigneur de Kervers, marié, à Saint-Malo, en 1759, à Pélagie Duval, dont : Joseph-Jean Hamon de Kervers, époux, en 1805, de Marie-Magdeleine Sioc’han de Saint-Jouan, dont : Pierre-Marie-Joseph Hamon de Kervers, marié, en 1833, à Emilie-Catherine-Charlotte de Bonchamps, dont : Edmond-Louis-Marie Hamon de Kervers, acquéreur du château de Lanrigan (Ille-et-Vilaine), y fit transporter les sculptures de la chapelle de Kervers. Marié en 1857 à Félicie de Lorgeril de Parigny, il en eut un fils, marié en 1894 à Louise Ruellan, dont il n’a laissé que des filles, et de nombreuses filles dont l’une avait hérité de la ferme de Kervers. Cette famille Hamon a aussi possédé un fief de la Longrais que Potier de Coucy indique en Saint-Martin-des-Prés, sans doute par confusion avec la Congraie, car nous ne trouvons aucun lieu du nom de la Longrais en cette paroisse. Elle posséda aussi Kerbellec, près Keriolet, en Laniscat, dans le ressort de la Chastellenie de Corlay.Blason : d’azur à 3 annelets d’or posés 2 et 1.

- l'ancien domaine de la Ville-Jouan. Le manoir fut saccagé pendant la Ligue. Propriétaire : — DU BOIS : seigneurs de la Ville-Jouan en Haut-Corlay.

- l'ancien domaine de Kernonen. Il fut donné en juveigneurie, en 1415, à un puîné de la famille de La Rivière.

- l'ancien domaine de Portz-Jacques. Il appartenait au XVIIIème siècle aux des Cognets de Correc ;

- l'ancien domaine de Bellevue. La demeure du XVIIIème siècle, possédée à cette époque par la famille des Cognetz de Correc, est habitée vers 1940 par la famille du Bouilly du Fretay.

- l'ancien domaine de Kerbastard. — DU BOISBERTHELOT : seigneur du Boisberthelot en Canihuel et de Kerbastard en Haut-Corlay, avec prééminences dans l’église paroissiale de Haut-Corlay et la chapelle Sainte-Geneviève de Kergolio, en la même paroisse. Un seigneur du Boisberthelot fut sénéchal de Corlay. Blason : écartelé d’or et de gueules.

- l'ancien domaine de Villeneuve. — DU BOUILLY DU FRETAY : Propriétaires de la Villeneuve, en Haut-Corlay. Auguste du Bouilly du Fretay épousa Angélique de Quelen de la Villeglé, dont : Ferdinand-François-Paul, marquis du Fretay, mort en 1896, marié en 1865, à Corlay, à Joséphine-Marie-Caroline Le Lart, veuve, demeurant à la Villeneuve, en Haut-Corlay, en 1913, dont : Ferdinand, marquis du Bouilly du Fretay, mort à Rennes en 1914, marié, en 1899, à Anne Jouon des Longrais, dont un fils mort sans alliance, avant sa mère. Blason : d’azur à la bande d’argent accostée de 2 croissants de même.

- l'ancien domaine de la Rivière. La Rivière portait pour blason primitif : de gueules à la croix d'or frettée d'azur. Ce serait le plus ancien fief connu de Haut-Corlay, étant mentionné dès l'an 1047 comme juveigneurie de Corlay. Louise, héritière de cette seigneurie, la porta, vers 1290, à Christophe, puîné de la maison de Mûr, qui en prit le nom tout en conservant ses armes paternelles : d'azur à la croix engreslée d'or, blason plusieurs fois reproduit dans l'église de Haut-Corlay, seul ou, avec des armes d'alliances. Thibaut sire de la Rivière se distingua, sous du Guesclin, à la bataille de Cocherel, en 1364. Il avait épousé Marie de Kergorlay. Geoffroy, son petit-fils, fut chambellan du duc de Bretagne en 1437. Sa postérité tomba en quenouilles et la Rivière passa dans les Maisons de Porcon, de Rosmar, de Coëtrieux, du Liscoët, etc ... De la seigneurie de la Rivière dépendaient primitivement les terres voisines de Kernonen, l'Orfillée et la Villeneuve. Les principaux propriétaires sont : DE LA RIVIERE : seigneurs de la Rivière, de la Villeneuve et de Kernonen, en Haut-Corlay, et de Kersaudy, en Saint-Gilles-Vieux-Marché, trève de Saint-Mayeux. Une première maison de la Rivière était représentée au XIIIème siècle par Geoffroy, sire de la Rivière, lequel eut pour fils : Thibaut, sire de la Rivière, mort vers 1290, époux d'Hélène du Chastel, dont il eut pour fille et héritière : Louise, dame de la Rivière, mariée à Christophe de Mur, lequel était puîné de sa maison. Il releva le nom de la Rivière mais conserva les armes de Mur. Ils eurent pour fils : Geoffroy, sire de la Rivière en 1332 et 1340, marié à Jeanne de la Feillée, sa veuve en 1347, dont : Thibaud II, sire de la Rivière en 1347 et 1373, époux de Marie de Kergorlay, dont : Jean, sire de la Rivière, marié à Marguerite de Beaumanoir du Besso, dont : Henri, sire de la Rivière en 1399, épousa Jeanne du Houlle, aussi d’une branche cadette des anciens seigneurs de Mur, dont, entre autres enfants :

1° Geoffroy, qui suit.

2° Eon, qui reçut en partage, en 1415, la terre de Kernonen, en Haut-Corlay, à titre de juveigneurie ; il épousa 1° Isabeau Moisan, dame de Saint-Quihouët, en Plaintel, dont il eut postérité ; 2° Jacquette de la Harmoye, veuve de Roland de Kergorlay, seigneur de Bocozel.

Geoffroy, sire de la Rivière dès 1415, était conseiller et chambellan du duc de Bretagne Jean V lorsqu’il obtint de ce prince, en 1420, l’au­torisation d’ajouter un 4ème pôt à sa justice seigneuriale. Il rendit aveu au duc, en 1432, de terres qu’il tenait en juveigneurie du vicomte de Rohan, dans la chastellenie de Corlay, dépendant de la seigneurie de Kersaudy, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Il avait épousé : 1° Marie de Keravis, de la maison de ce nom, en Boquého ; 2° Isabeau Tournemine, de la maison de Kermilin, en Trefflaouënan, près de Saint-Pol-de-Léon. Il eut pour enfants : 1° Henri qui suit, né du premier mariage ; 2° Du second lit : Alix, épouse de Roland, seigneur de Coatrieux, en Saint-Adrien, trève de la paroisse de Bourbriac, dont la postérité fut héritière du fief de la Rivière à l’extinction de la branche aînée.

Henri, sire de la Rivière en 1458, épousa : 1° Margélie, dame de Crenan, en Le Foeil, morte sans postérité ; 2° Olive Le Vicomte, dont il n’eut qu’une fille : Jeanne, dame de la Rivière, mariée à Christophe de Hennesson, chevalier anglais dont la fille, morte sans postérité, laissa la Rivière à ses parents de Coëtrieux. Ceux-ci la transmirent aux familles du Liscoët puis de la Rivière de Saint-Quihouët.

René de la Rivière, seigneur de Saint-Quihouët et autres lieux, capitaine général du ban et arrière-ban de l’évêché de Saint-Brieuc, avait épousé en 1598 Marguerite de Coëtrieux, dont il eut : Charles de la Rivière, seigneur de Saint-Quihouët, capitaine de l’arrière-ban de Saint-Brieuc, lequel hérita de la terre de la Rivière à la mort de sa parente, Philippe du Liscoët, marquise de Colombières. Il épousa Françoise Bernard de l’Isle-Aval et en eut, entre autres enfants :

Charles-François, marquis de la Rivière de Corlay, comte de Saint-Quihouët, seigneur de Kersaudy, l’Orfeuillet, Kertoudy, le Plessis-Hérupel, le Disquay, Boisguyon, la Villeneuve, Coëttanezre, la Villerieux, les Hattes, le Bois, Keraufret, Kervoyer, Kermoreau, la Tousche, Saint-Michel-lès-Guingamp et autres lieux, capitaine général de l’arrière-ban et colonel de la Noblesse de l’évêché de Saint-Brieuc, marié : 1° à Jeanne-Marie Fleuriot, dame de Kervegan et de Kerbavé, en Plouzélambre ; 2° à Saint-Cast, en 1688, à Marie-Anne-Françoise Gouyon de Matignon, dame de Beaucorps, Saint-Cast et les Saint-Jean. Du premier mariage était né Charles, marquis de la Rivière, comte de Samt-Quihouët, baron de Crapado, héritier principal de son père en 1689.

La branche de la Rivière-Saint-Quihouët se fondit en 1754 dans la famille Motier de la Fayette.

La première maison de la Rivière-Corlay portait un blason : d’azur à la croix d’or frettée de gueules. La seconde maison de la Rivière portait : d’azur à la croix engreslée d’or, qui est de Mur.

DE BRICQUEVILLE : Seigneur de la Rivière, en Haut-Corlay...... de Bricqueville, marquis de Colombières, épousa Philippe du Liscoët, dame de la Rivière, en Haut-Corlay, morte sans postérité. Blason : palé de 6 pièces d’or et de gueules. HENNESSON : seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay. Christophe, seigneur de Hennesson, chevalier anglais, épousa Jeanne de la Rivière, héritière du dit lieu, lequel transporta ses titres de famille et de propriété en Angleterre, à cause des guerres de Bretagne. Ils eurent pour fille unique : Marie, dame de Hennesson et de la Rivière-Corlay, mariée : 1° à Thomas, seigneur de Porçon, officier de la maison du roi d'Angleterre ; 2° à Foulques de Rosmar, seigneur de Kerdaniel, vers l’an 1500. Blason : de gueules à 3 léopards d’argent, l’un sur l’autre. DE COATRIEUX : Seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay. Pierre de Coatrieux hérita de la Rivière à la mort de sa cousine Marie de Henneson, veuve de Thomas de Porçon et de Foulques de Rosmar de Kerdaniel. Il épousa Anne de Cléauroux et en eut pour fils : Roland de Coatrieux, seigneur de la Rivière, gouverneur de Guingamp, marié à Françoise de Quelen du Dresnay, dont : Guillaume de Coatrieux, seigneur de la Rivière, gouverneur de Guingamp et chevalier de Saint-Michel, mort en 1616, marié en 1604, à Julienne d'Angennes, veuve sans enfants, remariée à Jacques de Maillé-Brézé. Guillaume eut pour héritière sa soeur : Anne de Coatrieux, épouse de Benjamin marquis du Liscoët, seigneur du Bois-de-la-Roche, en Coadout. Blason : d'azur à 3 trèfles d'or posés 2 et 1

Note : DE PORCON : Thomas de Porcon, chevalier anglais, officier de la maison, du roi d’Angleterre, fut le premier époux de Marie de Hennesson, dame de la Rivière, en Haut-Corlay, morte sans postérité, remariée à Foulques de Rosmar, seigneur de Kerdaniel. Blason : d’azur à 3 couronnes antiques d’or, posées 2 et 1. DE ROSMAR : Foulques dé Rosmar, seigneur de Kerdaniel, en Saint-Jean-Kerdaniel, fut le second époux de Marie de Hennesson, dame de la Rivière, en Haut-Corlay, veuve de Thomas de Porçon, dont il n’eut pas d’enfant. Jean-Louis de Rosmar de Runegoff, mort en 1742, avait épousé, dès 1736, Jacquette-Renée Le Lart, héritière du Roz, dont : Sylvie-Charlotte, héritière du Roz, mariée en 1753 à Charles-Robert de Saisy de Kerampuil. Blason : d’azur au chevron d’argent accompagné de 3 molettes d’éperons de même, 2 en chef et 1 en pointe.

DU LISCOET : seigneurs de la Rivière en Haut-Corlay. Benjamin, marquis du Liscoët, baron du Bois-de-la-Roche, seigneur de Kergoët, Bouair, Courgady et le Rosserff, vicomte des Planches, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et chevalier de Saint-Michel en 1616, avait épousé, en 1603, Anne de Coëtrieux (ou de Coatrieux), héritière des fiefs de la Rivière, passés par héritage à leur fille aînée Philippe, morte sans postérité, femme du sire de Bricqueville, marquis de Colombières. Blason : d’argent au chef de gueules chargé de 7 billettes d’argent, posées 4 et 3. MOTTER DE LA FAYETTE : seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay. Motier, marquis de la Fayette, épousa Marie-Louise de la Rivière, dame dudit lieu ; leurs armoiries se distinguent encore au pignon sud du transept de l’église de Haut-Corlay. Ils eurent pour fils le célèbre Marie-Joseph Motier, marquis de la Fayette, né en 1757, mort à Paris en 1834, lequel prit une part si importante aux révolutions américaine et française. Il avait vendu ses propriétés bretonnes pour couvrir les frais de son expédition d’Amérique. Blason : de gueules à la bande d’or, à la bordure de vair. — C’est, semble-t-il, ce blason qui est sculpté sur le pignon sud du transept de l’église de Haut-Corlay.

- l'ancien domaine de Belair. JEGUIC DE KERVIQUEN à Belair, en Haut-Corlay. Christophe Jéguic, écuyer, sieur de Kerviquen, demeurait à sa maison de Belair, en Haut-Corlay, lorsqu’il fut maintenu noble le 16 mars 1671. Blason : d’argent au chevron de sable accompagné de 3 feuilles de houx de sinople, 2 en chef et 1 en pointe.

- l'ancien domaine du Boissy. DAGORNE : sieurs du Boissy en Haut-Corlay. Maître Mathieu Dagorne, sieur du Boissy, était sénéchal et lieutenant civil de Corlay en 1696. Blason : de gueules au greslier d’argent suspendu à une dague de même.

- l'ancien domaine de la Garenne. DE QUELEN DE LA VILLE-GLE : seigneurs de la Garenne, en Haut-Corlay. Julien de Quelen, écuyer, seigneur de la Garenne-Villeglé, en Haut-Corlay, épousa, vers 1689, Anne-Mathurine Le Béguec, dame de Kermordu, en Saint-Ygeau, dont : Marie-Jacquette de Quélen, héritière de la Garenne, née vers 1690, mariée, vers 1730, à Jean-François Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, en Saint-Hervé. Blason : burelé de 10 pièces d’argent et de gueules (Frotier de la Messelière).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Le Haut-Corlay. Le Haut-Corlay dépendait autrefois de la seigneurie de Quintin.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Haut-Corlay étaient présents :

Guillaume de Guergorlay, archer en brigandine. Injonction d'un autre cheval ;

Maître Jehan le Rochedec, archer en brigandine ;

Morice Poulain, archer en brigandine ;

Perenele Hamon, archer en brigandine ;

Alain du Bois Berthelot, archer en brigandine.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants du Haut-Corlay apparaissent :

Jehan du Guergorlay, sieur du Bot Cosel, présent par Olivier du Guergorlay son oncle, dict faire arquebusier à cheval ; néanmoins default ;

Guillaume du Rochedec, default ;

Jehan Geriès, default ;

Louis Berthelot, présent par son fils, dict faire arquebusier à cheval ;

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