Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE HENGOAT

  Retour page d'accueil       Retour Ville de Hengoat   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Hengoet était déjà une paroisse du diocèse de Tréguier en 1330 (Procès de canonisation de S. Yves) [Note : Hengre, sur la même page 5 de l'édition, est une erreur de lecture manifeste, l'o et l'r ayant la même forme dans l’écriture du XIVème siècle]. On rencontre la graphie actuelle Hengoat dès 1505 (Arch. des C-du-N, 1 G évêché de Tréguier, comptes). Cette paroisse avait comme succursale, sous l'Ancien Régime, celle de Pouldouran. La paroisse de Hengoat élut une municipalité au début de 1790 et devint ainsi une commune.

hermine.gif (896 octets)

Les quelques monuments à signaler à Hengoat sont :

1) le calvaire de Keringant (vers 1691), inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 23 novembre 1970 ;

2) le château de Trolong (XIVème s. en partie), éponyme de la famille de Trolong du Romain, toujours existante ;

3) le château du Rumain, reconstruit de nos jours, mais près duquel il subsiste un fragment d'un portail aux armes de Trolong (vers 1500). Cette famille a possédé le Rumain du XVème au XIXème siècles.

hermine.gif (896 octets)

Certains événements ont marqué le passé de cette commune :

1) pendant la guerre de succession de Bretagne, plus précisément vers 1347 ou vers 1375 (voir la notice de la Roche-Derrien), l'église Saint-Maudez fut endommagée (bulle d'indulgence du 1er mars 1380, citée par Couffon) ;

2) le 25 juin 1791, le château du Rumain fut investi par la garde nationale de la Roche-Derrien venue s'emparer des armes. Le comte du Rumain disposait de mortiers qui avaient été donnés par le Roi à sa famille (voir plus bas). Il s'en servit et la garde nationale dut battre en retraite avec trois blessés mais on le retrouva mort et le procès de ses assassins fut instruit par le tribunal du district de Pontrieux (Arch. des C-du-N, 1 Lm 5/16 ; 110 L 24) ;

3) le 15 avril 1846 furent commencés les travaux de la nouvelle église Saint-Maudez, terminée en avril 1847 ;

4) dans la nuit du 1er au 2 septembre 1882 eut lieu au bourg d'Hengoat le crime que Le Goffic raconta dans son roman Le Crucifié de Keraliès. La victime avait été "vouée à saint Yves de Vérité" (voir la notice de Trédarzec). Le procès se termina par un arrêt des assises des Côtes-du-Nord le 20 avril 1883 : les accusés furent acquittés ;

5) dans la nuit du 9 au 10 décembre 1886 la foudre détruisit la flèche de l'église Saint-Maudez et causa des dommages à l'édifice.

hermine.gif (896 octets)

Plusieurs personnages connus se rattachent au château du Rumain :

1) Charles-Marie de Trolong, chevalier du Rumain, né à Tréguier (par. S. Vincent de l'Hôpital) le 30 septembre 1743, lieutenant de vaisseau et chevalier de Saint-Louis (1778), capitaine de vaisseau (1780), mort au combat en mer le 10 août 1780. Il se signala par plusieurs actions d'éclat, notamment par la prise de l'île Saint-Vincent (Petites Antilles) sur les Anglais le 16 juin 1779. Par décision du 30 juillet 1786, le Roi autorisa le Cte du Rumain, son frère, à faire placer au Rumain les trois mortiers pris par le chevalier au fort de l'île Saint-Vincent (Levot, Biogr. bretonne) ;

2) Charles-Guillaume de Trolong Cte du Rumain, né à Hengoat le 12 janvier 1770, neveu du précédent et fils de celui qui avait été tué à Hengoat en 1791, fut chef des Chouans de la région de Lannion vers 1799. Connu dans la Chouannerie sous les surnoms de Pipi-Gouez (Pierre Sauvage) et de Tonnerre, il fit sa soumission à la sous-préfecture de Lannion le 5 novembre 1800. En 1818, il était chevalier de Saint-Louis et chef d'escadron de gendarmerie royale à la Rochelle.

(Bulletin d'informations des maires).

© Copyright - Tous droits réservés.