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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE HILLION |
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L'adjectif hillionais existe depuis 1880 au moins, comme le montre le nom du chemin des Hillionnais à Saint-Brieuc, devenu rue des Hillionnais vers 1890 (Arch. des C-du-N, 3 O 278). Ce chemin tirait probablement son nom du fait qu'il était emprunté par les cultivateurs et les pêcheurs d'Hillion lorsqu'ils venaient vendre leur récolte au marché de Saint-Brieuc.
La famille de Hillion, possessionnée à Hillion au Moyen Age et existant encore à Ploufragan en 1668, portait des armoiries variées qui nous sont connues par plusieurs sceaux (Lohineau, Preuves, n° 101 ; Morice, Preuves, I, n° 101, 137 ; Potier de Courcy, Nobil. et armor., III, 1890, p. 29). Les plus simples sont celles de Rolland de Hillion en 1276, représentées par Lobineau et Morice comme étant : de gueules à une bande d'argent. Ces armoiries pourraient devenir celles de la commune, la famille qui les portait paraissant éteinte.
On lit dans la Vita Brioccii (§ 47), manuscrit du XIème ou XIIème siècle, la mention suivante : Aulam Helyoni quae olim Vetus Stabulum vocabatur ("La cour Hillion qui était appelée jadis la Vieille Etable"). On retrouve la même nom en 1436 pour le moulin ducal de Lissilion (Lettres de Jean V, n° 2221) [Note : Lat. aula = fr. cour (de justice ou de conseil) = br. lez] et aujourd'hui pour le village de Licellion en Hillion, à 3 kilomètres au sud du bourg.
Les anciennes mentions de Hillion concernent la famille et sont écrites le plus souvent : Hyllion (1216), Hilion (1232), Hylion (1242) et, comme aujourd'hui, Hillion dès 1219, du moins d'après l'édition des Anciens évêchés (notamment III, 75, 289 ; IV, 112, 313). Hillion était une paroisse dès 1320 (Morice, Preuves, I, col. 1287). Cette paroisse appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc et élut sa première municipalité au début de 1790.
Les principaux monuments anciens de cette commune sont :
1) La croix de Bonabry (début XVIIème s.), classée monument historique le 10 aout 1951 ;
2) L'église Saint-Jean-Baptiste (XIV, XVème s. ; 1574 ; tour 1619 ; sacristie 1684 ; 1735), inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 5 octobre 1970. Elle contiendrait des restes du XIème siècle dans sa partie ouest ;
3) La chapelle de la Sainte-Famille des Aubiers (XVIIème s.), en partie reconstruite au XIXème siècle ;
4) L'ancien château des Aubiers [Note : Le château des Aubiers (Comtesse R. de Nantois) avait donné son nom à la famille de la Noüe des Aubiers] ;
5) La chapelle Saint-Yves et Saint-Mathurin des Marais (XVIIème s.). Le château des Marais a été reconstruit au XIXème siècle ;
6) La chapelle Saint-Gilles et Saint-Loup de Bonabry (XVIIème s.) ;
7) Le château de Bonabry (XVIIème s.), appartenant au Vicomte du Fou de Kerdaniel ;
8) Le manoir de Licantois (XVIème s.) ;
9) Le manoir de Carsuga (1643) ;
10) Le manoir de la Ville-Jaffray (v. 1500) ;
11) La maison du Chauchix (v. 1500) ;
12) Le manoir des Vergers (XVème s), à Saint-René ;
13) Le manoir de la Ville-Pierre ;
14) La "villa" de la Grandville (époque gallo-romaine) ;
15) L'établissement de l’Hôtellerie (époque gallo-romaine) ;
16) La chapelle Saint-Laurent des Ponts-Neufs (1572, pignon 1629), abusivement restaurée en 1931.
On peut signaler comme sites la pointe des Guettes et le rivage de la baie de Saint-Brieuc.
Quelques événements se rapportent à la paroisse Saint-René peuvent aussi être rappelée à propos d’Hillion :
1) Par décret du 12 février 1870 le territoire de la section de Saint-René a été érigé en succursale (ou paroisse) distincte de celle d’Hillion ;
2) Le 2 avril 1872 fut bénie la première Pierre de l’église Saint-Ronan ;
3) Le 27 juin 1875 fut consacrée l'église Saint-Ronan.
Des personnages connus ont vécu à Hillion :
1) Jean-Baptiste le Corgne de Launay, Comte de Bonabry, né au château de Beaumanoir en Evran le 13 mars 1786, élu député des Côtes-du-Nord le 23 juin 1830, peu avant la Révolution de Juillet (26 Juillet). Louis-Philippe, duc d'Orléans, ayant été désigné comme roi des Français par la Chambre le 7 août, le Comte de Bonabry démissionna le 17 août. Il mourut à Rennes le 26 août 1843. Sa petite-fille épousa Henri Vicomte du Fou de Kerdaniel et transmit à ses descendants le château de Bonabry ;
2) Charles Vicomte de la Noüe des Aubiers, né à Saint-Brieuc le 6 mars 1843, zouave pontifical (1867), conseille général (1886), député des Côtes-du-Nord (25 nov. 1888). Non réélu député en 1898, il mourut aux Aubiers le 13 juillet 1908. Il avait fait construire le nouveau château des Aubiers vers 1890 ;
3) Georges Palante, né à Saint-Laurent-Blangy (P-de-C) le 20 novembre 1862 professeur de philosophie au lycée de Saint-Brieuc, auteur de plusieurs ouvrages de philosophie, notamment La Sensibilité individualiste. Il avait fait construire une villa près de la Grandville vers 1900 et il mourut à Hillion le 5 août 1925 (L. Guilloux, Souvenirs sur G. Palante, 1931).
(Bulletin d'informations des maires).
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