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HUELGOAT |
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La commune de Huelgoat ( An Uhelgoad) est chef lieu de canton. Huelgoat dépend de l'arrondissement de Châteaulin, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de HUELGOAT
Huelgoat vient du breton « uhel » (haut) et « koad » (bois).
Cest sur le territoire de Huelgoat que se trouve le plus important camp gaulois de la cité des Osismes (Camp dArtus). Huelgoat s'est formé un peu au sud de la forteresse ducale appelée château d'Artus. Cette place-forte était occupée par une garnison de vingt lances en 1373, par ordre du connétable Bertrand Du Guesclin. La ville de Huelgoat aurait eu, elle aussi, des murailles, mais elles ont complètement disparu.
Longtemps trève de Berrien, placée sous le vocable de saint Yves et dépendant de l'évêché de Cornouaille, Huelgoat prend son essor à partir du XIIème siècle. Huelgoat est élevé au rang de paroisse lors du Concordat en 1801. Huelgoat devient commune après la Révolution. « Cette petite ville était trève de Berrien ; en 1790, elle devint commune et chef-lieu de canton du district de Carhaix ; Ogée nous dit qu’elle était jadis ville murée et que les ducs y avaient un fort château, si bien qu’en 1373, Duguesclin y envoya vingt lances, sous le commandement de Guillaume de Kermartin, écuyer du roi Charles V. (Mor., t. II, col. 76). Plusieurs foires se tiennent à Huelgoat : le lendemain de la Purification, le 1er jeudi de Carême, le lendemain de l'Assomption, le jour de Saint-Marc, le lendemain de Annonciation et les 10 Mai, 25 Juin, 9 Septembre, 28 Octobre et 21 Novembre. Nous ignorons quelle est celle qui était dite " foire du Relecq " ; en tout cas, voici quelle était l’origine de cette appellation. Une lettre de Jean V, du 23 Janvier 1423, constate que, depuis longtemps, les religieux du Relec avaient reçu des anciens ducs le droit de prendre du bois dans la forêt de Lestrezec au Huelgoat, " entre l’arbre appelé l’arbre chargeresse et la grange de ladite abbaye qui est du côté devers Morlaix, pour la réédification de leurs bâtiments ; néanmoins, un garde forestier avait saisi la cognée d’un des ouvriers travaillant pour les religieux et l’avait mise en gage de vin en une taverne ; mais Eon de Kermellec, lors châtelain de Uhelgoat, se saisit du manteau du garde forestier pour retirer la cognée donnée en gage au tavernier ". Par sa lettre, le duc confirme ce droit, ainsi que le droit de pâture pour les bêtes de l'Abbaye, quoique les titres en aient été détruits lorsque " le dortoir de la dite abbaye avait été arzs ", et ajoute que ces droits avaient été octroyés aux moines " en récompense d’une foire qu’ils avaient en ladite abbaye, laquelle l’un de nos prédécesseurs, duc de Bretagne, fit tenir au Huelgoat, et qu’on appelle foire du Rellec " » (P. Peyron).
On trouve les appellations suivantes : Huelquoet ou Huelcoyt (en 1288), Uhelgoit (en 1338), Chastel du Helquoit (en 1373), Huelgoet (en 1391) et Uhelgoet (en 1540).
Note : liste non exhaustive des Curés DU HUELGOAT, DEPUIS LE CONCORDAT : - En 1805-1812. Guillaume-Sébastien Le Roux, de Pleyben. - En 1812-1815. Charles-Guillaume Floutier, de Quimper. - En 1817-1839. Guillaume Jestin, de Plouguerneau. - En 1839-1850. Paul-Marie de la Lande de Calan, d’Elliant. - En 1850-1855. Louis Le Gal, de Berrien. - En 1855-1867. Théophile Naissant, de Belle-Ile en Mer. - En 1867-1870. François Le Bras, de Saint-Thégonnec. - En 1870-1883. Mathieu Clévarec, de Lannédern. - En 1883-1887. Louis-Marie Miniou, de Pont-Aven. - En 1887-1889. Pierre-Marie Keréhel, de Ploumoguer. - En 1889-1904. Alexandre Le Grand, de Bannalec. - En 1904-1908. Joseph Robinaud, de Roscoff. - En 1908. Jacques Goret, de Guipavas, ... VICAIRES DU HUELGOAT : - En 1849. Paul Postec. - En 1851. Théodore Le Briero. - En 1855. Gabriel Boléat. - En 1866. Louis Bussereau. - En 1867. Isidore Guyader. - En 1870. Henri Milin. - En 1870. Alain-Marie Hernot. - En 1877. Michel Donval. - En 1879. Jean-Marie Gélot. - En 1881. Jean-Louis Buanec. - En 1881. Joseph Tandé. - En 1883. Pierre Guirriec. - En 1888. Jean-Marie Riou. - En 1892. Yves-Hervé Person. - En 1894. Jean-François Kervran. - En 1895. Yves-François Corvez. - En 1910. Jean-Yves Cozic, ...
voir "La paroisse d'Huelgoat durant la Révolution"
PATRIMOINE de HUELGOAT
l'église Saint-Yves (1591), restaurée au XIXème siècle et en 1953. L'édifice comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées, une travée formant faux transept et un chevet du type Beaumanoir à noues multiples. Sur le chevet, on lit l'inscription "1591/rebâti par Hierome Lagadec Fabrique en 1698". L'autel a été consacré le 15 novembre 1953. A l'intérieur de l'église, au-dessus des fonts baptismaux, on voit un groupe ancien de Saint Yves et les plaideurs (XVIIème siècle). L'église abrite aussi les statues de sainte Catherine, saint Raphaël et saint Corentin ;
Nota 1 : La façade de l’église paroissiale, sous le vocable de saint Yves, donne sur la grande place et est surmontée d’un clocher assez élégant. A l’intérieur, on trouve les statues de saint Michel, — saint Raphaël, — Notre-Dame de Pitié, — sainte Marguerite, — sainte Catherine, — saint Yves entre le riche et le pauvre, il est en surplis ou cotte, avec camail et barrette. Dans l’église se trouvait, du côté de l'Evangile, une tombe avec banc armoyés des armes de la Salle : d’argent à 3 bandes fuselées de gueules. Dans la chapelle Saint-Louis, côté de l'Epitre, étaient trois écussons à la vitre au-dessus de l’autel portant les armes des Lesquelen, sr. de Goazvenou (Plounévézel) : d’argent au lion coupé de sable et de gueules, et deux écussons des Goazvenou et Kersaingilly en alliance. Kersaintgilly : de sable à six trèfles d’argent 3. 2. 1. En 1750, Barthélemy Ferrer, secrétaire du Roi, propriétaire du lieu de Quinimillin, réclame, dans la maîtresse vitre, après les armes du Roi, celles des du Chastel, anciens possesseurs de Quinimillin, fascé d’or et de gueules de six pièces, puis du Chastel, parti de gueules à une croix frettée d’azur, et du Chastel, parti de gueules à 3 gantelets d’argent 2. 1, du Chastel, parti d’argent à cinq fusées de gueules (M. de Laporte).
la chapelle Notre-Dame-des-Cieux (XV-XVI-XVIIIème siècle), édifiée par un chevalier de Quélen Vieux-Chastel, seigneur de Keraznou à Brennilis. Il s'agit d'un édifice rectangulaire comprenant une nef avec bas-côtés de trois travées terminée par un chevet polygonal. Le retable du Rosaire date du XVIIème siècle. La chaire à prêcher date du XVIIème siècle. Le choeur renferme de belles boiseries sculptées dont les soubassements représentent six scènes de l'Enfance de Jésus : l'Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers, Adoration des Mages, Massacre des Innocents. A l'autel latéral nord, on voit une statue de Saint Antoine. A l'un des piliers est suspendue la Croix des pestiférés. On y voit des restes de verrières du XVIème siècle. L'église abrite saint Pierre, saint Paul et une sainte Trinité ;
Nota 2 : A trois ou quatre cents mètres du bourg, sur un tertre boisé, au bord de la route de Loquefiret, s’élève la chapelle de Notre-Dame des Cieux, très vénérée dans le pays. M. Neissant, ancien curé du Huelgoat, avait adressé à Mgr. Sergent, en 1856, une notice très détaillée sur cette chapelle, qui, malheureusement, a été perdue ; il marque cependant, dans une lettre à M. Dufeigna, qu’elle fut fondée au milieu du XVème siècle, par un seigneur de Lisombrée, habitant le château de Keraznou, en Loqueffret, par suite d’un voeu fait dans une bataille. Ce qui est certain, c’est que les seigneurs du Rusquec, sgrs. de Keraznou, s’en prétendaient les fondateurs dans un aveu de 1653, dont voici un extrait : « Advoue et déclare estre après le Roy fondateur comme ses ancetres, à cause de la seigneurie de Keraznou, en l’église et chapelle de N.-D. des Cieux située au haut du fauxbourg de N.-D. en la ville de Helgoat et y avoir à cause de ce les armes et intersignes de la dite maison de Keraznou aux plus hauts lieux après sa dite Majesté es maîtresses vitres et aultres et en plusieurs endroits en la pierre de taille du bastiment et entrautres fort proche du grand autel au gauche de l’Evangile, avec droit de tombe enlevée et liziere avec la propriété des issues adjacantes de tout temps immémorial. Davantage avoue qu’aux limites et voisinés de la dite chapelle avoir pilier de bois à planter en terre armoyés en bosse des armes de Keraznou, lesquels piliers sont garnis de leurs colliers et carguants de fer ». Autour du sanctuaire, formant soubassement, sont disposés six bas-reliefs sculptés qui formaient, dit-on, autrefois le retable d’un autel : 1. Annonciation, — 2. Visitation, — 3. Navitité, — 4. Anges apparaissant aux bergers, — 5. Adoration des Mages, — 6. Massacre des Innocents. Statues en vénération : 1. Notre-Dame des Cieux, — 2. saint Joseph, — 3. saint Jean l'Evangéliste, — 4. saint Roch, — 5. Notre-Dame du Rosaire, — 6. l'Assomption, — 7. saint Herbot, — 8. saint Antoine. Sous la statue de saint Jean, un ange tient le démon enchaîné et porte en main la clef de l’abîme (Apocalypse). — Sous la statue de saint Roch, un bourreau décapite une vierge, à côté de laquelle est un ange qui tient une couronne de fleurs ; un juge en robe, rabat et toque, ordonne le supplice. Autour du tabernacle, quatre anges formant cariatides tiennent les instruments de la Passion ; deux autres ont les bras croisés. Dans les petits autels, on voit en bas-reliefs le Portement de Croix et la Mise au Tombeau. En face de la chaire à prêcher, est une longue croix de bois, assez mince, couverte de quantité de noeuds et de bosses. D’après M. Tosser (Finistère Pittoresque), ce serait la Croix des Pestiférés, offerte à la suite d’une épidémie de variole noire ou de peste bubonique qui désola le pays. A la jonction des croisillons, est l’image de la Sainte-Face, dans un cadre carré ; plus bas, les cinq Plaies, le Coeur transpercé au milieu, entouré de la Couronne d'Epines (M. Abgrall).
Nota 3 : Dans les fenêtres, sont des restes de vitraux, où l’on reconnaît la représentation de la MORT DE LA SAINTE VIERGE : les Apôtres entourent son lit funèbre, et deux anges transportent son âme au ciel. — Plus bas, les trois Marie et des scènes détachées. — De l’autre côté, la Sainte Trinité, saint Pierre et saint Paul. Dans les soufflets de ces fenêtres, sont de nombreux blasons que M. Louis Le Guennec a déterminés ainsi : « Le tympan de la maîtresse vitre de la chapelle de N.-D. des Cieux contient neuf écussons aux armoiries des seigneurs fondateurs et de leurs alliances. On ne peut les distinguer de l’intérieur à cause du grand retable qui aveugle complètement la fenêtre ; mais à l’extérieur, il est possible de voir, sinon les émaux, du moins la disposition et la forme des pièces héraldiques. Il m’a paru que ces écussons offraient les armes suivantes : - 1. Burellé d’argent et de gueules de 10 pièces, qui est Quélen Vieux-Chastel ; - 2. Parti de Quélen et d’argent au chef de gueules chargé d’un lambel d'or de 3 pièces, qui est de Quintin ; - 3. Parti de Quélen et d’hermines à trois fasces de gueules, qui est Rostrenen ; - 4. Parti de Quélen et de gueules à neuf annelets d’argent, qui est Coëtmen ; - 5. Parti de Quélen et d’hermines au chef de gueules chargé de trois fleurs de lys d’or, qui est Quélennec ; - 6. Parti de Quélen et d’azur à dix billettes d’or, 4. 3. 2. 1, qui est du Perrier ; - 7. Parti de Quélen et d’un fascé d’or et de gueules de 6 pièces, qui est du Chastel ; - 8. Parti de Quélen et d’argent au croissant de gueules surmonté d’un écusson d’or chargé de trois quintefeuilles de gueules, qui est Kymerc'h ; - 9. Parti de Quélen et d’un vairé d’or et de gueules, qui est Kergorlay. Toutes ces alliances sont bien mentionnées dans la généalogie des Quélen du Vieux-Chastel, puissante et riche famille fondue à la fin du XVIème siècle dans la maison de Lannion. Les prééminences de la chapelle des Cieux et de l’église de Brennilis lui venaient par les Berrien, seigneurs de Keraznou, en Locqueffret, terre dont dépendaient ces deux chapelles. Dans les frises, il y a encore un écusson chargé d’un lion, et sur un bénitier, un autre offrant un arbre arraché ». Autrefois, on voyait dans cette chapelle, en la vitre au-dessus de l’autel Saint-Jean, côté de l'Evangile, dans le premier soufflet, les armes de France et de Bretagne, au second et troisième, les armes de La Salle : d’argent à trois bandes fuselées de gueules, et au bas deux priants, l’un portant figure d’homme d’armes protégé par un saint Maurice, l’autre priant en figure de damoiselle protégée par un saint François cordelier portant les armes de la maison de la Salle. « En la vitre du côté de l’Epitre, le sgr. de Goazvennou a un écusson d’argent au léopard de sable et de gueules ; plus bas, sont deux personnages, homme et femme ; l’homme, armé d’une cuirasse, portant en sa casaque deux figures dudit lion de sable et de gueules ; la femme, armoyée sur son habit deux barres d’argent, armes de ses prédécesseurs, seigneurs de Coatquena et du Faou » (De Laporte).
l'ancienne chapelle Saint-Vinec, aujourd'hui disparue. M. le Curé signale, en 1892, les vestiges d’une chapelle, à la campagne, sous le vocable de saint Guinec ;
l'ancienne chapelle de la Coudraye, aujourd'hui disparue. Il y avait aussi une chapelle au château de la Coudraye, où M. de Larchantel avait autorisé la sainte réserve en 1806. Le 23 Mars 1791, des perquisitions avaient été faites au château de la Coudraye, pour y découvrir Mgr. de la Marche, qu’on y croyait caché, alors qu’il était déjà en Angleterre. En 1810, le domaine appartient à Mme Gilart de l'Arhantel (ou Larchantel), veuve de M. Nouvel de la Flèche, grand'mère de Mgr. Nouvel ;
la croix ou Moulin-de-la-Croix, située sur la voie des forçats (XVIIème siècle) ;
le calvaire (1867) du placitre de la chapelle Notre-Dame-des-Cieux ;
la croix du procureur (1864) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : Croas-Tort ou Coat-Guinec (1592), La Croix-Neuve (XVIème siècle), la croix du cimetière de Huelgoat (vers 1870), Saint-Vinec (1900) ;
la fontaine Notre-Dame-des-Cieux (1679) ;
la crêperie des myrtilles (1660) ;
le puits de la ferme de Le Fao (XIXème siècle) ;
3 moulins dont le moulin dArchoat ou Chaos (1339), Vihan, du Huelgoat ;
A signaler aussi :
Menhir, sur la route du Huelgoat à la Feuillée. Autre Menhir de 6 mètres de haut, à Parc-ar-Peulven, près de la route de Carhaix à Landerneau ;
plusieurs tumulus. Deux tumulus, entre Le Crann et Kerbirien. Deux tumulus, dans une lande, au Nord de La Feuillée. Deux autres, entre La Feuillée et Brennilis. Quatre tumulus, au Nord de l’étang ;
le camp d'Artus (Ier siècle avant Jésus-Christ). Son nom vient, semble-t-il, du fameux Arthus de la Table Ronde qui y aurait séjourné ;
le canal (1772-1774) ;
le pont-barrage (XVIIIème siècle) ;
les ruines du Castel-Gibel. Camp de Castel-Guibel, près du gouffre, à 1 kilomètre 1/2 lu bourg (du Châtellier) ;
les mines de plomb argentifère du Huelgoat exploitées dès le XVème siècle. Elles produisaient encore au XIXème siècle ;
la pierre branlante (7m de longueur, 5m33 de largeur, 4m33 d'épaisseur). Son poids est évalué à 10O tonnes ;
le gouffre. D'après une tradition, les grondements montant des profondeurs de l'abîme sont les gémissements éternels, les plaintes des amants que la fille du roi Grallon, la princesse Ahés, faisait précipiter dans le gouffre quand ils avaient cessé de lui plaire ;
l'étang du Huelgoat (14 hectares), creusé par des ouvriers allemands appelés en France pour l'exploitation des mines de plomb argentifère du Huelgoat et de Poullaouen. Entre 1770 et 1774 sous la conduite de l'ingénieur Grevin, directeur des mines de Locmaria, le barrage a été renforcé et sur les plans de l'ingénieur Koenig son prédécesseur (désireux d'installer deux autres roues hydrauliques à la mine) un canal dit "supérieur" va être creusé pour relier le lac à la mine. Sa longueur est de 6,4 Km avec une pente de 1 mm par mètre pour un débit allant jusqu'à 28 M3 à la minute (information fournie par M. Albert Le Guern, maire de Locmaria-Berrien) ;
ANCIENNE NOBLESSE de HUELGOAT
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de la juridiction du Huelgoat sont mentionnés :
Le mineur du Rusquec, représenté par son oncle François du Rusquec, qu'il dict faire arquebusier à cheval ;
Giles du Botmeur, guidon et archer ;
Yvon le Grand, sous l'esdict ;
Guillaume Provost, sr. du Squiriou, sous l'esdict ;
François de Lesquelen, sieur de Coatquinec, sous l'esdict.
(à compléter)
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