|
Bienvenue chez les Kerfotais |
KERFOT |
Retour page d'accueil Retour Canton de Paimpol
La commune de Kerfot ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de KERFOT
Kerfot vient du breton « Ker » (village) et de « fot » (déversoir).
Kerfot est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plourivo. Le territoire de Kerfot est situé à proximité de l'ancienne forteresse de Correc, résidence d'Alain (le comte de Goëllo) et mentionnée en 1202. Le territoire de Kerfot devient ensuite la propriété des moines de l'abbaye de Beauport. De nombreux villages de Kerfot, dont celui de Poulnabat (la mare de l'abbé), sont nés d'un défrichement d'une zone boisée, vestige de la forêt de Plouézec.
La chapelle Notre-Dame de Kerfot, située dans la paroisse d'Yvias, est citée dès 1387. Selon la légende, la chapelle aurait été au Moyen Age le lieu de plusieurs miracles. Le Pape lui accorde en 1387 et en 1458 une bulle d'indulgences. La trève de Kerfot, détachée de la commune d'Yvias, est érigée en succursale en 1853 (décret du 4 juin 1853) et en commune par la loi du 31 mars 1859.
On rencontre les appellations suivantes : Cap. Beate Marie de Quaensoc (en 1307), Nostre Dame de Kerfod (en 1677), Kerfot (en 1699).
PATRIMOINE de KERFOT
l'église Notre-Dame de
Kerfot (XVIème siècle - 1922), reconstruite en 1922.
Cette église remplace un édifice daté de 1574 et détruit en grande
partie par un incendie. En forme de croix latine. Jadis chapelle du château
de Correc, puis chapelle tréviale et enfin église paroissiale. Le 6 mai
1387, le pape accorda une bulle d'indulgences en faveur de cette chapelle «
où le Christ opéra plusieurs miracles » ; puis, en 1458, de nouvelles
indulgences furent accordées aux pèlerins à la demande du duc Arthur III.
L’ancienne église, dont le pignon de l’aile midi du transept portait
l’inscription : « J. COVAITRU m a fet 1574 », ayant été incendiée
le 9 mai 1921, la première pierre du nouvel édifice fut bénite le 21 Mai
1922 et la bénédiction de l’église eut lieu le 18 février 1923. L’on
a conservé de l’ancien monument une partie du pignon ouest avec son
porche et son clocher ainsi que le porche midi. Les travaux furent exécutés
par MM. Le Besque et Auffret, sur les plans de M. Louis Collet. Le clocher en forme de campanile, ainsi
que le porche Sud datent du XVIème siècle. Mobilier : Sous le porche midi, trois statues anciennes :
une sainte Vierge à l’enfant coiffée d’une perruque Louis XIV ; sainte
Barbe, et sainte du XVIème siècle rappelant sainte Colombe dans sa
chapelle de Lanloup. Dans l'incendie de l’église, fut entre autres détruit
le retable du maître-autel qui avait été commandé le 25 juillet 1717 au
Sr. de Kereven Le Liffer, maître sculpteur à Paimpol, moyennant 1.500 livres (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Yves
(1868-1872), située route de Paimpol. Saint Yves aimait à faire halte au " Repos de
la Côte ", où s'élève désormais la chapelle. Selon une croyance saint
Yves collait son oreille sur une dalle (encore visible) pour entendre sa mère
qui lui parlait depuis Minihy-Tréguier. " Edifice de plan
rectangulaire reconstruit en 1872 et complètement restauré en 1902.
Mobilier : Statue ancienne de saint Guillaume provenant de l’ancienne église
et de saint Yves, moderne " (R. Couffon) ;
la croix du cimetière ;
la fontaine
(1644), située dans une crypte, sous léglise Notre-Dame de Kerfot. L'église
primitive avait été jadis construite au-dessus d'une fontaine, dont la niche
abrite une statue de la Vierge. Cette fontaine est placée à l'entrée
d'un passage souterrain, qui selon la légende permettait à saint Yves de
se rendre de l'église à l'abbaye de Beauport ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Kerfot ".
ANCIENNE NOBLESSE de KERFOT
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Kerfot. Kerfot dépendait autrefois de la paroisse d'Yvias.
© Copyright - Tous droits réservés.