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KERNOUES |
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La commune de Kernouès ( Kernouez) fait partie du canton de Lesneven. Kernouès dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de KERNOUES
Kernouès vient du breton « ker » (village) et « naoues » (écoulement).
Kernouès provient du démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouider, ou, après le Xème siècle, de l'ancienne paroisse primitive de Plouevelleo, devenu depuis Guicquelleau (village de Folgoët). Le bourg de Kernouès aurait pris naissance près d'une fortification attestée, semble-t-il, par la présence du village de Castelmeur (le grand château).
La paroisse de Kernouès dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon. Appelé saint Eucar en 1506, le patron de l'église de Kernouès est semble-t-il un saint breton, évincé par saint Eucher. « Paroisse de l'ancien archidiaconé de Quemenedilly, non loin de Lesneven, sous le patronage de saint Eucher, autrefois saint Eucar (1506), qu'on a identifié avec saint Leucher, évêque de Dol » (M. Abgrall).
M. de Kerdanet nous dit que la terre de Kergoff, en Kernouez, et celle de Lescoët, en Lesneven, étaient unies depuis fort longtemps lorsqu'elles furent érigées en marquisat, en 1656, en faveur d'Alain Barbier, sgr. de Kerno (A. G., p. 105). Il apprend, par ailleurs, que la maison de Kerno appartenait en 1395 à Olivier de Cornouaille, d'où ce nom de Kerno, qui serait peut-être l'origine du nom de la paroisse de Kernouez. Toujours est-il que les seigneurs de Lescoët, à cause de leur terre de Kergoff ou Kergo, étaient considérés comme les fondateurs et premiers prééminenciers de l'église paroissiale. En 1506, ayant fait reconstruire une chapelle de Saint-Euchar, joignant l'église paroissiale, ruinée par la tempête depuis une dizaine d'années, l'Evêque de Léon leur accorde d'y avoir leurs armoiries à l'exclusion de toutes autres. Ils ont, du reste, leurs armoiries à divers endroits de l'église, et leur tombe « sous le Crucifix, devers le Midi, où a été enterré 0llivier de Lescoet », et en 1552, on donne un monitoire contre ceux qui ont, de nuit, cassé les écussons du dit seigneur étant en la grande vitre, « près l'armoirie du Saint-Sacrement » (E. 48).
En 1456, le 26 Avril, Alain de Coetivy, cardinal de Saint-Praxède, en sa qualité de légat, accordait à Guillaume de Lescoët, seigneur de Kercoff, droit à un autel portatif, sur lequel il pourrait, en sa présence, faire dire la messe pour ses parents et ses serviteurs. Ce fut probablement l'origine de la chapelle du château, qui donna par la suite occasion à quelques réclamations de la part du Recteur ; mais l'Evêque du Léon finit par accorder l'autorisation de la messe dans la chapelle (E., 48).
En 1786, le patron et le collateur de la paroisse était l'Ordinaire. Le Recteur, seul décimateur, percevait 650 livres ; on demandait pour lui une augmentation de 100 livres, en joignant à sa paroisse une partie de Guicquelleau.
On comptait dans la paroisse une autre chapelle, sous le titre de gouvernement ou chapellenie de Sainte-Anne, au manoir des Isles, dont étaient présentateurs, en 1786, les seigneurs de Châteaufur.
Et une troisième chapelle, au château de Keramel ou de Kerimel, où était desservie une chapellenie d'un revenu de 220 livres, à charge d'une messe, dimanche et fêtes, dans la chapelle du château ; mais celle-ci n'existait plus quelques années avant la Révolution, et la chapellenie était desservie dans une chapelle de l'église paroissiale.
On rencontre les appellations suivantes : Kernouhez (en 1428), Kernohez (en 1467), Kernoues (en 1554), Kernouhez (en 1481).
Note 1 : En réponse à l'enquête sur la mendicité, le Recteur, M. Bergot, répondait à l'Evêque, le 19 Décembre 1774 : « Nous n'avons ni hôpital, ni aucun fond affecté pour les pauvres ; cependant, nous en avons environ une cinquantaine, dont la plupart sont incapables de gagner leur pain, ni de quoi se vêtir. Ce sont des pères de famille qui ont de six à sept enfants sur les bras. La raison de cette pénurie se trouve dans la grande cherté de toutes les denrées, que nous avons eu à essuyer, et les maladies. Ces pauvres laboureurs de journée ne peuvent pas gagner suffisamment pour leurs enfants et sont obligés de mendier ; d'autres sont paralytiques et vieux à ne pouvoir se traîner ni faire la moindre chose dans leurs pauvres cabanes. Cependant, ma paroisse ne contient que 350 communiants. Malgré tout cela, elle serait capable de nourrir ses pauvres, s'il n'y venait des étrangers qui se dépaysent exprès et vont où ils ne sont pas connus, voler l'aumône. Ces gens étalent une pauvreté prétendue ou supposée pour pouvoir vivre en fainéants ».
Note 2 : liste non exhaustive des RECTEURS DE KERNOUEZ, AVANT LA RÉVOLUTION : - En 1590. François Kerdiguan, résigne. - En 1590. Jean Aultret. - En 1610. Guillaume Lyvinec, — maître-ès-arts, — de la confrérie de Lesneven. - En 1665-1670. Christophe Le Minteur (ou Minteour). - En 1695-1700. Urbain Grall, recteur ; se démet en 1700. - En 1700-1703. François Seïté ; décédé en 1703, le 5 Mai. - En 1703. Louis Lizrin. - En 1728. Michel Thépault. - En 1737. Maurice Mérien ; se démet ; en 1738, donna le presbytère de Saint-Vougay à la paroisse. - En 1737-1762. Yves Mérien ; décédé le 29 Septembre. - En 1762-1776. Yves Bergot. — L'annate fut adjugée pour 166 livres à Joseph-Marie Le Mouster. - En 1776-1790. Rolland Bizien ; ancien recteur de Plougoulm ; né en 1750 ; prêtre en 1774. Au moment de la Révolution, M. Bizien eut la faiblesse de prêter le serment. Mais, écrit M. de Troërin, le 24 Août 1804, « c'est un excellent homme, plein de talent, ennemi de toutes les horreurs, très pacifique, absolument tolérant et rétracté de bonne heure, jouissant aujourd'hui de la même considération qu'avant la Révolution ». Recteur de Kernouez en 1804, il fut nommé recteur de Plouguin en 1807, et y mourut en 1823. Liste non exhaustive des RECTEURS DE KERNOUEZ DEPUIS LA RÉVOLUTION : - En 1804-1807. Rolland Bizien, de Plougoulm. - En 1808-1820. Jean Menguy, de Lanrivoaré. - En 1820-1821. Pierre Le Breton, de Saint-Thégonnec. - En 1822-1832. Jean Quillivéré, de Cléder. - En 1832-1839. François-Marie Chauvel, de Lannion. - En 1839-1843. Gabriel Rolland, de Saint-Pol. - En 1843-1846. Yves-Marie Mazéas, de Lannilis. - En 1846-1857. Guillaume-Marie Floch, de Lannilis. - En 1857-1859. Jean-Marie Le Bloas, de Lambézellec. - En 1859-1863. Maudet-François-Marie Pennors, de Cléder. - En 1863-1890. Pierre Nicolas, de Saint-Frégant. - En 1890-1904. François-Marie Huet, de Saint-Thégonnec. - En 1904-1908. Jean-Pierre Picart, de Lampaul-Guimiliau. - En 1908-1911. Yves-Marie Jézéquel, de Saint-Pol de Léon. - En 1911. Jean-Baptiste Pallier, de Saint-Renan.
PATRIMOINE de KERNOUES
l'église Saint-Eucher (1777). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire qui comprend, en plus de la travée du clocher encastré, une nef de cinq travées avec bas-côtés et chevet droit. Les plans et le devis ont été dressés le 16 décembre 1776 par le sieur Hardi, sous-ingénieur des Ponts et Chaussées. L'adjudication des travaux est faite le 22 juillet 1777 au sieur Kericuff. Le confessionnal date du XVIIIème siècle. La cloche date de 1759. L'église abrite les statues de saint Eucher (en grès des Vosges polychromé et datant de 1896) et de saint Herbot. Au presbytère se trouve une statue en granit de saint Eucher du XVIème siècle ;
la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté (XVIème siècle - 1837). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire du XVIème siècle, presque entièrement reconstruit en octobre 1836. On trouvait jadis une fontaine en contrebas sous le mur sud de la chapelle ;
l'ancienne chapelle Sainte-Anne, aujourd'hui disparue. Cette chapelle était encore appelée "Sainte Anne Dour ar Frout" et aussi "Chapel Jezuz". Elle dépendait jadis du manoir des Isles ;
l'ancienne chapelle de Keramel, aujourd'hui disparue et détruite dès la fin du XVIIIème siècle ;
la croix monolithique de Croas ar Mintoul ou ar Mean Toul (Haut Moyen Age) ;
la croix monolithe de Castelmeur (Moyen Age) ;
la croix de Keriolay (Moyen Age), restaurée en 1818 et 1965 ;
d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Kerméal ou Keraméal (Moyen Age), la croix du cimetière de Kernouès (1930), les vestiges de croix de Pradigou, la croix de le Run (Moyen Age) ;
le château des Isles (XIXème siècle), construit à lemplacement dun ancien édifice du XVIIème siècle. Propriété des Benault, Chauvel, Châteaufur. Le nouvel édifice fut construit par Yves Châteaufur ;
Nota 1 : Le 19 Juin 1793 (L. 15), le seigneur de Châteaufur se plaint aux administrateurs du Département des vexations dont il a été l'objet, comme propriétaire agriculteur des Isles : - Le 2 Octobre 1792, il a subi une visite domiciliaire faite par deux gendarmes, à neuf heures du matin. - Le 10 Avril 1793, autre visite domiciliaire ; mais cette fois, à 9 heures du soir, par deux gendarmes accompagnés d'autres citoyens armés. - Le 30 Mai, le Procureur-Syndic de Lesneven, les administrateurs Coniat et Colin, avec le seul municipal Castagnet, vinrent, accompagnés de plus de cent hommes en armes, faire une nouvelle perquisition ; ils se saisirent d'un calice, d'une pierre sacrée, d'un missel et autre objet servant autrefois à sa chapelle, située dans le clos, qui avait été fermée et patefichée quelques mois avant, par les commissaires, qui laissèrent ces effets comme lui appartenant ; aussi ne les trouve-t-on pas cachés, mais en évidence dans une armoire. Quelques malveillants ayant entendu chanter les enfants, dans une petite allée attenante au jardin, au bout de laquelle est une petite grotte en pierre, firent courir le bruit et dénoncèrent, sans doute, que, dans ce même jour du 30 Mai, il s'était dit une messe et fait une procession dans cette partie du domicile du plaignant. Il lui suffira de dépeindre les dimensions de la grotte et de l'allée pour démontrer l'impossibilité et le ridicule de la chose. La grotte a tout au plus 4 pieds de largeur et autant de profondeur, et l'allée, sur une même largeur de 4 pieds, a environ 18 et 20 pieds de longueur, l'une et l'autre sont vues de toute part. C'est cependant sur ce faux rapport, et sur ce que les enfants avaient jeté çà et là quelques fleurs, qu'il plut au citoyen Procureur-Syndic de conclure à l'emprisonnement du citoyen Châteaufur, à la mise en surveillance de son épouse et à l'emprisonnement du nommé Abautret, jardinier des ci-devant Récollets des Anges, venu aux Isles depuis deux jours, muni d'un certificat et passeport de la municipalité de Landéda. Le 5 Juin, vers dix heures et onze heures du soir, se fit encore, aux Isles, une quatrième visite, où assistèrent le sr. Colin, administrateur, et le citoyen Le Febvre, on ne sait en quelle qualité, avec une force armée considérable. On força et brisa les portes du côté du jardin, parce qu'on ne venait pas assez vite à leur gré. Il est pardonnable à des femmes endormies de prendre un moment pour recevoir de pareilles visites, surtout puisque, par les fenêtres, elles assuraient qu'on se disposait à descendre. Cette fois, ils emportèrent une épée et un manteau de chasse qu'ils avaient bien vus lors de la visite antérieure. Il serait trop long de dépeindre les déprédations et dégradations qu'ont occasionnées ces visites. Il demande justice et élargissement pour lui et le sr. Abautret, simplement venu pour l'aider aux travaux du jardinage, et réparations pour les dommages causés.
Nota 2 : M. de Troërin, dans une lettre à M. de Poulpiquet, grand vicaire, écrite en Juillet 1807, fait un bel éloge de M. de Châteaufur, si éprouvé, comme nous l'avons dit plus haut, pendant la Révolution. « J'ai été aussi à Kernouès, qui est à la porte des Iles, terre de M. de Châteaufur. Ce dernier vient de perdre sa mère ; c'est une perte pour le pays ; lui-même est digne fils d'une telle mère ; il a beaucoup de religion, et c'est pour faire du bien qu'il vient d'accepter la mairie de Kernouez ; il est plein de zèle pour l'église où il a reçu le saint baptême et il n'y a pas de bien que ne m'en aye dit M. Bizien qui m'était venu chercher ici et que je suis allé voir avant qu'il partit pour Plouguin, ce qu'il a effectué pendant que j'étais aux Isles, au grand regret de tout le monde. M. de Châteaufur est à la tête de la bâtisse du presbytère qu'on y fait. J'ai été édifié et enchanté de la conduite de ce brave M. de Châteaufur, qui a le même caractère que son père, qui était mon ami. C'était un homme plein de religion, que Dieu a éprouvé comme il a coutume d'éprouver ses élus. Le Seigneur a voulu qu'il mourût sur la croix. Un soir, le feu prit chez lui, aux Isles ; tout le monde se réveille au milieu de la nuit, entouré de flammes et de feu. Chacun cherche à se sauver comme il peut. Ce bon père infirme, n'ayant qu'un oeil, se sauve, ainsi que tout le monde, et c'est pour avoir le cruel spectacle de voir Mlle de Chateaufur, sa fille de son premier mariage, dévorée par les flammes ; elle n'a pas perdu la tête, et cherche à profiter de tous les moyens de salut qu'on s'empresse de lui procurer, et cependant ce malheureux père, malgré les efforts qu'il fait pour sauver son enfant, a la douleur de la voir tomber dans un gouffre de feu. Il en est mort de douleur peu de temps après. Il a laissé sa femme, qui vient de mourir, et ce digne fils dont je vous fais un long éloge, afin de vous toucher et de vous intéresser à ce pays, que son zèle pour la religion édifie et encourage. Cette famille a toujours été l'amie des prêtres, et cette maison était la leur ».
le manoir de Kergoff (XVème siècle - 1570), édifié par Guillaume de Lescoët (ou Lescoet) ;
le manoir de Kergunic (1640), édifié par la famille Cabon, puis propriété des Kersauzon et des Inizan ;
le manoir de Kersava (1655), édifié par la famille Cabon ;
7 moulins dont le moulin de Roudoushir ou Roudou-Hir (XVIIème siècle), de Perros, de Keraméal, de Poulalliou, de Kergoff,
A signaler aussi :
la motte castrale de Roudoushir (Xème siècle) ;
Trois buttes élevées, disposées en triangle, au bord de la route de Lesneven à la mer (du Chatellier) ;
ANCIENNE NOBLESSE de KERNOUES
FAMILLES NOBLES :
- Cabon, sr. de Kerguic : d'argent à trois têtes de chapon arrachées de gueules ; alias : de gueules au coq ou chapon d'argent.
- Coatquenan, sr. des Iles : d'azur au château d'or sommé de trois tourillons de même.
- Barbier, sr. de Kergoff : d'argent à deux fasces de sable ; devise : Var ma buez.
- Lescoët, sr. de Kergoff ; de sable à la fasce d'argent chargée de trois quintefeuilles de sable ; devise : Maguit mad.
- Tromelin, sr. du dit lieu : d'argent à deux fasces de sable, comme Barbier.
Nota : Tromelin (de), sr. dudit lieu en Kernouez (Kernoues), — de Lanarnuz, en Tréflez, — de la Flèche, en Plouider, — de Kerliviry, en Cléder, — de Lancelin, en Languengar, — de Kerlever, — de Penlan, — du Bourouguel, en Plouigneau, — de Kerbourdon, en Plestin, — du Parc, en Pleudaniel, — de Kervégant, — de Lesquilly, — du Cosquer, — de Kerbiriou, en Coatréven, — du Clos, — du Merdy. Ancienne extraction. — Réformes et montres de 1445 à 1534. — Neuf générations en 1668. — Montres dans les paroisses de Kernouez (Kernoues), Tréflez et Plouider, évêché de Léon. Blason : D'argent, à deux fasces de sable, comme Barbier. Tanguy de Tuomelin, témoin d'un traité entre les barons de Léon et de Pont-l'Abbé, en 1328. — Henry, auditeur des Comptes, en 1440. — Yves, vivant en 1445, épouse Marie de Penmarc'h. — Jean, auditeur des Comptes, en 1503. — Gabriel, sénéchal de Lesneven, président aux Comptes, en 1632. La branche de Kerliviry, fondue dans Bois-Eon, puis Poulpiquet, celle de Bourouguel, dans Penmarc'h, par le mariage, en 1563, de Marie de Tuomelin, fille d'Olivier et de Marie-Jeanne de Kersauson, avec Claude de Penmarc'h. — Famille éteinte, paraissant avoir une origine commune avec Barbier (J. de Kersauson).
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Kernouès :
Tromelin (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Kernouës. D’argent à deux fasces de sable. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Kernouès.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 8 nobles de Kernouès :
Olivier COËTQUENAN, mineur (28 livres de revenu), remplacé par Jehan Born : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Riou KERANMEAR (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume LESCOUËT (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
la veuve Even LESCOËT (30 livres de revenu), remplacée par Tanguy Lescoët : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Catherine LESCOËT (20 livres de revenu), remplacée par Ollivier Lescoët : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
le fils mineur dudit RIOU (100 sols de revenu) : absent ;
Jehan TNOUMELIN (65 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Allain TNOUMELIN, mineur (40 livres de revenu), remplacé par Prigent Perrot : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
A la "Montre" de l'Evêché de Léon de l'an 1503 qui s'est tenue à Lesneven le 25 septembre, les nobles suivants de Kernouès (Kernouez) apparaissent :
Msr. Tanguy Lescoat, en habillement d'archer avec deux chevaux. Injonction d'avoir un autre homme en habillement ;
Loys an Ros. Injonction de s'habiller.
A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, un noble de Kernouès (Kernouez) est mentionné :
Le sr. de Keranmeal, procureur de Brest et Saint-Renan.
(à compléter)
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