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LAMPAUL-PLOUARZEL

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La commune de Lampaul-Plouarzel (pucenoire.gif (870 octets) Lambaol-Plouarzel) fait partie du canton de Saint-Renan. Lampaul-Plouarzel dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LAMPAUL-PLOUARZEL

Lampaul-Plouarzel vient du breton « lann » (ermitage) et de saint Paul-Aurélien, qui accosta à Porspaul, en débarquant d'Ouessant.

Lampaul-Plouarzel est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouarzel. Le centre de Lampaul, trève de la paroisse primitive de Plouarzel jusqu’à la Révolution, se trouvait à Lampaul-Goz (« le vieux Lampaul »). L’ensablement de l’église de Lampaul-Goz amena au XVIIIème siècle à transférer le culte dans la chapelle Saint-Sébastien, devenue par la suite l’église Saint-Paul-Aurélien.

Ville de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

Saint-Paul-Aurélien aurait fondé, au VIème siècle, un monastère sur le territoire actuel de Lampaul-Plouarzel. Ce monastère aurait été détruit par les normands en 878. La paroisse de Lampaul-Plouarzel dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon. Un prieuré va remplacer le monastère que saint Paul de Léon y aurait fondé en descendant sur le continent, et qui fut ruiné par les Normands, au IXème siècle (Ogée). Le prieuré de Lampaul ainsi que la paroisse de Plouarzel demeurèrent sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Mathieu fin de la terre, qui en était présentateur ; toutefois, c'était l'Evêque de Léon qui en était patron et collateur. A la fin du XVIIIème siècle, M. le duc de Lauzun en était le seigneur temporel.

On trouve les appellations suivantes : Prioratus de Lanna Pauli Ploearzmel (vers 1330 et en 1405), Landapauli Ploearzvel (en 1467) et Lanbaol Plouazel (en 1697).

Ville de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des RECTEURS DE LAMPAUL-PLOUARZEL AVANT LA RÉVOLUTION : - En 1693-1698. Jean Pen, vicaire perpétuel et prieur. - En 1698-1720. Jean Tanguy. - En 1720. Guillaume Maguer. - En 1736. Décès de Pierre-Jacques Graveran. - En 1736-1754. Gabriel Cloatre. - En 1754-1760. François Pape. - En 1760. Armel-Joseph Iliou. - En 1771. Silvestre 0llivier ; démissionne. - En 1771. Jean-Jacques Picard. - En 1786. Hervé Le Guen ; devient recteur de Milizac. - En 1786-1790. Mathieu Toullec ; né à Plouider en 1730, prêtre en 1760 (1ère classe), curé de Guicourvest, puis recteur de Lampaul-Plouarzel ; refusa le serment, fut exilé à Tolède en 1794 (Liscoat) ; dut mourir pendant la Révolution. Liste non exhaustive des RECTEURS DE LAMPAUL-PLOUARZEL DEPUIS LE CONCORDAT : - En 1804-1807. René-Corentin-Louis Marzin, né à Plouarzel le 26 Septembre 1754 ; prêtre en 1786, refusa le serment ; nommé recteur de Lampaul-Plouarzel, desservait provisoirement Plouarzel et même y résidait le plus souvent, car la municipalité de Lampaul ne pouvait lui offrir comme logement qu'une chambre au-dessus d'une auberge ; en 1807, M. Marzin quitta Lampaul, qui fut privé de pasteur jusqu'en Juillet 1809. - En 1809-1810. Yves Provost, né à Guilers en 1751 ; y était curé au moment de la Révolution ; « inébranlable dans sa foi, n'a jamais quitté sa paroisse » (Evêché) ; revint à Guilers en 1804, mais sa santé était usée ; il était retiré à l'île Molène, lorsque les habitants de Lampaul le supplièrent de venir à leur secours ; il leur consacra ses dernières forces, mais arrivé à Lampaul en Octobre 1809, il y mourut le 27 Octobre 1810. La paroisse devait demeurer privée de recteur jusqu'en 1828, malgré les instantes réclamations des paroissiens. Le 15 Mai 1821, le Conseil municipal expose : « Depuis neuf ans, nous sommes privés de pasteur et notre situation est d'autant plus pénible que nous sommes très fidèles et très attachés à notre religion. Nous avons acheté un presbytère pour la somme de 3.000 francs ; la maison est neuve, avec un jardin cerné de murailles de 9 pieds de hauteur. L'église, nouvellement peinte et dorée, quantité d'ornements, horloge et croix de mission, le tout en très bon état. Nous sommes réduits à prélever une somme annuelle de 196 francs aux vicaires de Plouarzel qui viennent dire la messe, ce qu'ils ne font qu'avec beaucoup de peine en hiver ». Ces instances furent renouvelées par le maire, M. Apéré, le 24 Août 1826 ; mais ce ne fut qu'en 1828, que l'Evêché y put envoyer un recteur en permanence. - En 1828-1839. Jean Stéphan, de Sibiril. - En 1839-1869. Yves Le Saout, de Saint-Thégonnec. - En 1869-1873. Laurent André de Guipavas. - En 1873-1892. Jean-Marie Bergot, de Lannilis. - En 1892-1901. Jean-Marie Le Ru. - En 1901. Joseph Quentel, de Lambézellec, ... (Archives du diocèse de Quimper et de Léon).

Ville de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

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PATRIMOINE de LAMPAUL-PLOUARZEL

l'église Saint-Paul-Aurélien (XVIIème siècle). Il s'agit de l'ancienne chapelle Saint-Sébastien dans laquelle fut transféré le service curial lorsque l'église Saint-Paul fut envahie par les sables. En forme de croix latine, elle est restaurée au XVIIIème siècle et en 1970. L'église abrite les statues de saint Paul Aurélien (XVIème siècle), la sainte Vierge (XVIIIème siècle), saint Sébastien (XVIème siècle) et saint Jacques (XVIème siècle). Les anges adorateurs du maître autel sont du XVIIIème siècle. Sur un ancien catafalque, on lisait autrefois la date de 1679 ;

Eglise de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

la chapelle Saint-Egarec (XIIIème siècle), reconstruite au XVIème siècle, puis restaurée en 1838 et en 1948. Il s'agit de l'ancienne église paroissiale de Lampaul, complètement enfouie sous les sables, abandonnée en 1786 et restaurée en 1838 par l'abbé Stéphan, recteur de Lampaul-Plouarzel. L'édifice est de plan rectangulaire. Le clocher est percé de trois ouvertures ogivales, dont une seule est aujourd'hui munie d'une cloche. A l'intérieur, se trouvent les statues de saint Egarec (XVIème siècle) et de Notre-Dame de Bon Secours (XV-XVIème siècle). A noter que saint Egarec est invoqué pour les maux d'oreilles et la surdité ;

l'ancienne église Saint-Paul, détruite et envahie par les sables. Cette église devait se situer, semble-t-il, au nord de la chapelle Saint-Egarec, à l'extrémité du chemin "Hent an Illiz" (route de l'église), près du quartier Kerbeleyen (presbytère), non loin de Lambol-Goz (le vieux Lampol) ;

le calvaire de l’enclos paroissial (XVIIème siècle). Le Christ est accompagné de saint Jean et de la Vierge. A l'envers se trouvent : saint Sébastien, saint Pol et un saint évêque ;

la croix Kroaz ar Reun (Moyen Age) ;

la croix de Kroaz Nevez (1869) ;

la croix de la chapelle Saint-Egarec (Haut Moyen Age) ;

la croix du cimetière de Lampaul-Plouarzel (en 1881) ;

Calvaire de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

la petite croix de Ty-Nevez ;

les vestiges du prieuré (XVI-XVIIème siècle). Ce prieuré de Lan-Baol, mentionné au Pouillé de Tours vers 1330 ("Prioratus de Lanna-Pauli") et en 1405, relevait jusqu’en 1786 de l’abbaye Saint-Mathieu. En 1742, son revenu était de 1800 livres. En 1786, la mense fut réunie au Séminaire de Léon. Le prieuré fut détruit par un incendie en 1911 et les pierres des ruines ont servi en 1957 à édifier une villa d'été à Lanildut ;

Nota : Le prieuré de Lampaul-Plouarzel, qui ne comptait jadis que 500 âmes, était naturellement sous le patronage de saint Pol ; mais l'ancienne église ayant été envahie par les sables vers le milieu du XVIIIème siècle, le service paroissial fut transféré dans la chapelle de Saint-Sébastien, ce qui autorisait M. Marzin, recteur en 1804, à considérer ce Saint comme titulaire de son église. Ce bénéfice était donc un prieuré cure, et au moment de la Révolution (1786), le prieur commandataire était un abbé Picaud ou Picot, de Brest, âgé de 18 ans ; mais le recteur ou curé chargé du service paroissial était M. Mathieu Toullec. A ce moment, Mgr. de la Marche s'efforçait, pour augmenter le revenu de son séminaire, d'y rattacher ces prieurés n'ayant aucune charge d'âmes. Voici le rapport qui lui fut adressé au sujet de celui de Lampaul-Plouarzel. Ce prieuré est possédé en commande par un jeune clerc de 18 ans, l'abbé Picaut. Le revenu est de 2.100 livres, mais il doit au Recteur une portion congrue de 700 livres et 300 livres de charges. Les fondations produisent au Recteur 34 livres. Les offrandes auxquelles il n'a point de part suffisent à l'entretien de l'église. « Il est, en général, fâcheux et nuisible au service spirituel des paroisses, qu'un Curé soit seul, lors de ses absences forcées, où les maladies laissent les paroissiens sans secours à raison du petit nombre de prêtres qui se trouvent dans les paroisses voisines, où le nombre des prêtres secondaires diminue considérablement. Il y a dans le diocèse des missions, de fréquentes retraites d'hommes et de femmes, et il est fâcheux qu'un Curé de Lampol, homme zélé et capable, ne puisse pas s'absenter pour travailler. Il serait facile de détacher de la paroisse voisine (Plouarzel), un assez grand nombre de villages, ce qui augmenterait le revenu de Lampol de 350 livres, et le nombre des paroissiens de 300. Ainsi, le Recteur pourrait avoir un vicaire ». Il n'y aurait, par ailleurs, d'autre moyen que d'obtenir la réunion du prieuré, avec son revenu de plus de 1.000 livres, pour en faire profiter et le Séminaire et Lampaul. Quelques années auparavant, en 1774, M. Armel Iliou, recteur de Lampaul, répondait à l'enquête de Mgr. de la Marche sur la mendicité : « La paroisse de Lampaul-Plouarzel a 360 habitants communiants, dont il y a environ 50 pauvres ou mendiants, ou qui ont besoin de la charité pour subsister. Deux choses occasionnent la mendicité dans cette paroisse, sans parler de plusieurs autres causes qui lui sont communes avec les autres paroisses : 1° la perte des matelots qui ont laissé des veuves et des enfants mineurs sans aucune ressource ; 2° la discontinuation ou du moins une grand diminution dans le débit des pierres de taille pour le Roi, à Brest, qui faisait le meilleur commerce de la paroisse, il y a quelques années. Les mendiants, si l'on excepte les vieillards et infirmes, sont tous des mineurs qui ne trouvent pas d'occasion d'embarquer ni de se placer ou ne sont pas en âge ni en état de travailler. Un moyen, qui me paraît assez suffisant pour que les pauvres de la paroisse ne souffrissent pas serait d'empêcher que les étrangers ne vinssent ni quêter ni mendier dans la paroisse, et de faire faire une quête, une fois ou deux par an, dans la paroisse, pour les pauvres, et d'établir un économe pour en faire la distribution à chaque pauvre, selon son besoin, et refuser à ceux qu'on saurait être en état de travailler et de nourrir leur famille sans aumône. Je ne connais pas d'autres moyens de soulager les pauvres de cette paroisse que la charité des particuliers vu qu'il n'y a aucune espèce d'établissement, ni aucun fonds sur lequel on pourrait faire cet établissement. La défense qu'on vient de faire aux Armoriquains de couper les goëmons hors des trois premiers mois de l'année, et d'en vendre aux autres paroisses, nous est très préjudiciable, car ces mois sont les moins propres pour sécher le goëmon, et les pauvres gens, après l'avoir coupé et séché, sont obligés de le donner presque pour rien aux habitants, ne leur étant pas permis de le transporter hors la paroisse ». Un état des revenus de la paroisse, en 1786, nous dit que la fabrique de Saint-Paul avait 132 livres de rente et 90 livres de revenu casuel. La fabrique de Saint-Sébastien et du Rosaire, 59 livres de rente et 130 livres de revenu casuel. On signale également, comme appartenant à la paroisse, une chapelle de Saint-Trégarec, mais sans aucune rente. Au Concordat, cette chapelle n'existe plus. L'ancienne église de Saint-Paul était ensablée, il ne restait plus que Saint-Sébastien, servant d'église paroissiale, en laquelle missire Jérôme-François de Keroulas, chanoine et vicaire général de Léon, établit la confrérie du Saint-Rosaire, le 20 Juin 1771 (M. Peyron) ;

la maison de Le Reun (XVIIème siècle), propriété de la famille Lannuzel (en 1734) ;

la maison de Kerievel (XVIIème siècle) ;

la maison de Kerzuan (1753), édifiée par Matthieu Kermaïdic et propriété, au XIXème siècle, des familles Illiou puis Gélébart ;

Ville de Lampaul-Plouarzel (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LAMPAUL-PLOUARZEL

(à compléter)

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