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LANARVILY |
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La commune de Lanarvily ( Lannarvili) fait partie du canton de Plabennec. Lanarvily dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANARVILY
Lanarvily vient du breton « lann » (ermitage) et de saint Haeruili (ou Haeluili, attesté au IXème siècle).
Le territoire de Lanarvily est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouguerneau. Lanarvily doit son origine à une ancienne fondation monastique du haut Moyen Age.
Lanarvily était une ancienne trève de la paroisse de Kernilis et dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon. Bien que qualifiée de paroisse dans un document de 1433, elle n'est officiellement paroisse indépendante que depuis 1796.
On rencontre les appellations suivantes : Lanhervily (en 1433 et en 1455), Lanhervilly (en 1604), Lanarvilly (en 1691).
Note : liste non exhaustive des RECTEURS DE LANARVILY DEPUIS 1842 : - En 1843-1865. Jean Nicolas, de Plougar. - En 1865-1866. Jean-Marie Pouliquen, de Guiclan. - En 1866-1885. Guillaume-Marie Ruellou, de Pleyber-Christ. - En 1885-1893. Laurent-Marie Tourmen, de Plourin-Morlaix. - En 1893-1899. François Kerbrat. - En 1899-1910. Charles Lichou, de Trégarantec. - En 1910. Jacques Guillou, de Pleyben, ....
PATRIMOINE de LANARVILY
l'église Saint-Gouesnou (XVème siècle - 1856), restaurée en 1856 et consacrée par Mgr Sergent le 17 septembre 1866. En forme de croix latine, l'édifice comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées, un transept et un choeur : les ailes et le chevet sont à pans coupés. L'on a conservé de l'édifice précédent un chevet aménagé en sacristie avec porte Renaissance. Le reliquaire date du XVIIème siècle. L'église abrite des statues du XVIIème et XVIIIème siècles : saint Gouesnou, la Vierge-Mère, un groupe de sainte Anne, saint Joseph, saint Pierre, saint Paul, saint Guénolé, saint Mémoire ;
Nota : Ancienne trève de Kernilis, sous le patronage de saint Gouesnou. En 1634, fut fait un procès-verbal des prééminences, à l'occasion d'une restauration de l'église. On y constate que les armes des du Chastel sont en priorité dans la maîtresse-vitre, puis celles des Boisyvon : d'or à 7 feuilles de houx d'azur (E. 48). En 1637, Yves Roudault fit le dessin ou « portraict » de la tour de l'église ; il est qualifié de « maistre tailleur de pierres et architecte ». Plusieurs chapellenies y étaient desservies : - La chapellenie de Landouzan, dont fut nommé chapelain, en 1610, Hervé Troadec (G. 344) ; - La chapellenie de Traonsilit, fondée autrefois par les sieurs de Traonsilit, donnée en 1641 à Yves Le Guen, prêtre de la trève ; - En 1691, une chapellenie dite du Rouzic, sur la démission de François Joachim de Lesguen, prêtre, donnée à Jean-Baptiste de Kermellec, sous-diacre, licencié in utroque de la Faculté de Paris. On y comptait deux autres chapellenies, dites « des Abyven » : l'une, fondée par François Abyven et Jeanne Simier, dont les héritiers étaient présentateurs ; l'autre, chapellenie des Abyven et Kervige, était présentée par les habitants de la trève. En 1786, les revenus de la fabrique n'étaient pas considérables ; elle percevait, pour le revenu des fondations : 88 livres. Pour le revenu des chapellenies : 84 livres. Et pour le casuel : 200 livres. Soit un total de 372 livres. Les derniers curés ou vicaires de Lanarvily furent Hervé Le Gall. Avant 1775, M. Toullec ; puis, vers 1784, M. Claude Le Goualc'h, né à Lanarvily le 20 Décembre 1742 ; il demeura vraisemblablement dans le pays ; nous le trouvons, en 1804, recteur de Lanarvily, d'où il fut nommé recteur de Kernilis en 1807, où il mourut en 1829. En 1807, la desserte de Lanarvily fut confiée à M. Louis Sibiril, né à Ploudiry le 13 Août 1742, prêtre en 1776, curé au Tréhou, puis, après la Révolution, curé d'office à Kersaint-Plabennec et, enfin, recteur de Lanarvily, lors du départ de M. Le Goualc'h. Lanarvily avait 500 habitants, et sa voisine, Loc-Brévalaire, n'en avait que 200 ; mais celle-ci avait toujours été paroisse, tandis que Lanarvily n'avait été que trève ; aussi Loc-Brévalaire faisait tous ses efforts pour conserver son titre ; cependant, l'Administration diocésaine, tout en reconnaissant que Loc-Brévalaire était plus centrale et pouvait desservir également Guipronvel et Lanarvily, laissa provisoirement le Recteur à Lanarvily ; si bien que M. Sibiril faisait, en 1810, établir un conseil de fabrique pour Loc-Brévalaire, mais signait toujours : « prêtre desservant de Lanarvily et de Loc-Brévalaire ». Les habitants de cette dernière commune, pour se donner un air de vie indépendante, faisaient sonner, le dimanche, trois sons à l'heure des vêpres ; c'était bien sous le prétexte de donner aux habitants connaissance des nouvelles lois ; mais, de fait, on profitait de la réunion pour chanter les vêpres, sous la présidence d'un laïque. M. Sibiril, le 13 Février 1810, protestait contre « ce scandale » ; il protestait, surtout, sur la manie du maire de Loc-Brévalaire de venir, au moment où il montait à l'autel, le dimanche, à Lanarvily, pour lui présenter à publier les bans des jeunes gens qui avaient été affichés à la mairie de Loc-Brévalaire, faisant observer que c'était aux intéressés eux-mêmes à présenter leur demande de bans, parce qu'ils devaient être interrogés pour savoir s'il n'y avait pas quelqu'empêchement. Lorsque mourut M. Sibiril, en 1817, l'état de choses changea ; il ne fut pas remplacé à Lanarvily, et ce fut le Recteur de Loc-Brévalaire qui fut chargé de desservir cette église, qui, du reste, menaçait ruine. Les choses demeurèrent en cet état jusqu'en 1842. M. Jean Nicolas, qui s'intitulait, en 1840, recteur de Loc-Brévalaire et de Lanarvily, opta pour cette dernière paroisse, et M. Bernard fut nommé à Loc-Brévalaire.
l'ancienne chapelle Saint-Moguer ou du Mur (XVème siècle), dédiée à Notre-Dame du Mur. Située jadis près du manoir de Lescoat-Pappe et aujourdhui disparue ;
la croix de Moguer ou de Chapel-Voguer (moyen âge) ;
la croix de Pontic (XVIème siècle) ;
la croix de mission de l'église de Lanarvily (1886) ;
la croix-reposoir de Lanarvily (1944) ;
la croix-reposoir de Pen-ar-Valy (1944) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de la Lande (XVIIème siècle), la croix Croas-ar-C'héré ou ar-C'houéré du Mingant (Moyen Age), la croix de Pellen (XVIème siècle), la croix de Pen-ar-Prat (XVIème, XIXème siècle), la croix de Villafranca (Haut Moyen Age) ;
le manoir de Lescoat (XVème siècle). La chapelle du Moguer y était rattachée et fut détruite en 1793 ;
le lavoir (XXème siècle) ;
3 moulins dont le moulin à eau de Lescoat, du Bois-Yvon, ...
ANCIENNE NOBLESSE de LANARVILY
Lescoat, Lescoët ou Lescouët (de) sr. dudit lieu, paroisse de Lanarvilly, — de Kergoff, en Kernouez — de Kergrist, en Plabennec, — de Kerbabu,— du Guermeur. Réformes et montres de 1426 à 1534, en Kernouez, Plabennec et Guissény, évêché de Léon. Blason : De sable à la fasce d'argent, chargée de trois quinctefeuilles de sable. Devise : Maguit mad (Nourissez bien). La maison de Lescoët a produit : Alain, croisé en 1248 (charte de Nymoc. coll. Courtois). — Guillaume, capitaine de Lesneven pour Charles de Blois en 1357, père de Méance, mariée en 1360 à Hervé du Chastel. — Alain, abbé de Notre-Dame-de-Lantenac (1506-1540). — La branche aînée s'est fondue au XVème siècle, dans Keranraiz, dont la terre du Lescoët a passé successivement aux Barbier, Carné, du Louet, Damesme, Kermenguy, nunc Aubert de Vincelles. La branche de Kergoff, à laquelle appartenait Catherine, dame de Kersauson [Nota : Guillaume II de Kersauson, sr. de Penhoët, épousa, suivant acte du 16 mai 1509, Catherine de Lescoët ou Lescoat, fille de Tanguy de Lescoet et d'Ysabeau le Guen, seigneur et dame de Kergoff], a dû se fondre dans du Plessis-Quenquis, à qui appartient aujourd'hui la terre de ce nom.
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Lanarvily :
Keranraiz (de), seigneur de Lescoat, paroisse du Lanarvily. Vairé d’argent et de gueules. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Kernilis.
Lescoët (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Lanarvily et de Kergoff, paroisse de Kernouës. De sable à la fasce d’argent chargée de trois quintefeuilles percées de sable. Even se trouve mentionné entre les nobles de Kernouës.
(à compléter)
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