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LANFAINS

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La commune de Lanfains (pucenoire.gif (870 octets) Lanfeun) fait partie du canton de Ploeuc-sur-Lié. Lanfains dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANFAINS

Lanfains vient du breton « lann » (ermitage) et, semble-t-il, du latin « fanum » (temple).

Lanfains est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plaintel. Lanfains (Lanfain), mentionnée comme paroisse dès 1428 (archives de Loire Atlantique, B 2979), appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc et devient commune en 1790. L'ancienne paroisse de Lanfains dépendait du ressort de Saint-Brieuc et avait pour subdélégation Quintin. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Lanfains dépendait du doyenné de Plouec.

Ville de Lanfains (Bretagne).

De 1795 à 1800, Lanfains est le chef-lieu d'une municipalité cantonale, puis chef-lieu d'un canton jusqu'au 27 octobre 1801. Lanfains subit deux modifications de son territoire. Par arrêté du 24 février 1829, Lanfains s'accroît d'une fraction de Saint-Brandan. Par ordonnance du 3 janvier 1839, Lanfains cède à l'Hermitage la Cave-aux-Loups et les Aulnais.

Ville de Lanfains (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Lanfaen (en 1257), Lanfain (en 1428), Lanfains (en 1516), Lanfaign (en 1536), Lenfeins (en 1642), Lenfains (en 1663), Lenffains (en 1671) et Lanfains (en 1676, archives des Côtes d'Armor, 1E 2358).

Ville de Lanfains (Bretagne).

Note 1 : les forges du Pas sont situées en Lanfains, l'Hermitage-Lorge et Saint-Brandan. Le haut-fourneau est en Lanfains. Son établissement est autorisé par ordonnance du 6 août 1826.

Note 2 : la commune de Lanfains est formée des villages : Carestiemble, Roma, le Rillan, etc…

Ville de Lanfains (Bretagne) : haut-fourneau.

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PATRIMOINE de LANFAINS

l'église Saint-Guiganton ou Guyganton (1711-1845-1979). Primitivement l'église était dédiée à saint Agathon. Elle est en forme de croix latine. " L’édifice actuel, en forme de croix latine et lambrissé, fut construit en 1711 ; les travaux commencèrent au mois de mars. Le clocher, menaçant ruines en 1845, fut restauré à cette époque " (R. Couffon). Le clocher est restauré en 1845. La chaire à prêcher, attribuée à Yves Corlay, date du XVIIIème siècle. Les trois retables datent du XVIIIème siècle. Le retable du maître-autel (encadré de saint Guyganton, à gauche, et de saint Lubin, à droite) comporte une statue de Notre-Dame de la Clarté. Le retable situé dans le transept sud possède une statue de l'évêque Saint Nicolas (XVIIIème siècle) et une toile de la Vierge du Rosaire (XVIIIème siècle). Un retable, dédié à Saint-Michel, est situé dans le transept nord et comporte des statues de saint Laurent et saint Gilles. Les fonts baptismaux datent du XVII-XVIIIème siècle. " Maître-autel avec retable du XVIIIème siècle. Il est à remarquer que l’agneau figuré sur le tombeau est posé sur un livre à cinq sceaux seulement ; deux autres retables du XVIIIème siècle ; chaire à prêcher du XVIIIème siècle, due à Corlay et semblable à celles de Saint-Martin de Lamballe et de Saint-Julien (classée le 1er mai 1911) ; statues du XVIIIème siècle de saint Guiganton, sainte Vierge, saint Lubin, saint Michel, saint Laurent, saint Gilles, saint Nicolas. Aux quatre angles du transept, les quatre évangélistes, dont saint Luc traçant le portrait de la sainte Vierge " (R. Couffon) ;

Eglise de Lanfains (Bretagne).

 

Eglise de Lanfains (Bretagne).

la croix meunière (vers 1791), située au lieu-dit "La Récompense" ;

la croix du Jubilé de l'abbé Urvoy (1851), située route de Quintin ;

la croix Pierre (1856), la croix de la Communion (1857), et celle de l'Adoration (1854). Ces croix ont été élevées pendant le ministère (1844-1860) de l'abbé Urvoy ;

le manoir de Roma ou Rosmar (XVIème siècle), propriété de la famille Rosmar, puis de Pierre Coste ou Cottes, époux de Jeanne Guillochon et seigneur de La Ville-au-Pilon (en 1514 et vers 1529), de Jehanne Guillochon (en 1536) et de Charles de La Rivière (vers 1652), seigneur de Saint-Quilhouët à Plaintel ;

le manoir de Pors-Fraboulet ou de Fraboulet (XVI-XVIIème siècle), propriété de Mathurin Fraboulet (premier maire de Lanfains) ;

le manoir de la Ville-Auray (XVIème siècle). Propriété de Guille L'Archer et son épouse Jeanne Hullin, puis de Guillemin d'Oyneau et son épouse Jeanne Lesné (en 1514), de Mathurine Le Conya ou Coniac et son époux Jehan Audren (en 1536 et en 1569) ;

la fontaine Notre-Dame de la Clarté (1546), restaurée vers 1778. Elle est reconstruite à la demande de Jean Marie Le Grain, recteur de 1766 à 1785 ;

la fontaine du bas du bourg ;

la fontaine Saint-Lubin (XIXème siècle). Elle est située face à la fontaine Notre-Dame-de-la-Clarté ;

la ferme de la Moinerie (1722). Il existait jadis un château de la Moinerie qui a appartenu, avant la Révolution, à l'abbé de Beauport (en Paimpol). Robin Perrin était métayer de l'abbé de Beauport en 1428 ;

la ferme de Sainte-Marie (1786) ;

la maison des chiffonniers (XVIIIème siècle), située à Porpair ;

5 moulins dont les moulins à farine : Les Canards, la Ville-Cadio, La Boulaie, Le Pas et Roma (XVème siècle) ;

Ville de Lanfains (Bretagne).

A signaler aussi :

les trois tumulus de Carestiemble (époque romaine) ;

les tombelles du Pas (époque protohistorique) ;

l'enceinte fortifiée du Clos-Rond ;

Ville de Lanfains (Bretagne).

 

Ville de Lanfains (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LANFAINS

Lors de la réformation du 28 mars 1428, sont mentionnés à Lanfains les nobles suivants : Geffroy Bressin et Guillaume Larchiez.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Lanfains :
– Guillaume Bréxin en brigandine.
– Guillaume Larchier en palletoc.

Lors de la réformation du 18 mars 1536, sont mentionnées à Lanfains les maisons nobles suivantes : La Touche (aux enfants de Jehan Glouyc), La Ville-Auray (à Mathurine Le Conya ou Coniac et son époux Jehan Audren, anciennement propriété de la famille Douyneaux et L'Archer), Roma (à demoiselle Jehanne Guillochon), Le Bois-Joli (à Geffroy Tardivel), La Moinerie (aux abbés du couvent de Beauport en Paimpol).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 2 nobles de Lanfains :

Guillaume BREXIN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LARCHIER (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une vouge ;

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