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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANGOURLA
Langourla vient du breton « lann » (ermitage) et de saint Gourlais, ou Gurloes, un saint breton.
Langourla est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Mérillac. La terre de Langourla existe dès 1241 (Anc. év. III, 231).
La paroisse de "Langourla et Saint-Vran" existe en 1273 et 1294 (parrochia de Langorla et de Sancto Veranno) (Anc. év. III, 275, 290). Le recteur de Saint-Vran est nommément cité en 1265. Saint-Vran relevait jadis de la châtellenie de Langourla. Le château primitif de Langourla est situé sur le territoire de Saint-Vran. L'existence de deux paroisses distinctes semble plausible (l'une et l'autre étant taxées séparément dans un compte de 1330).

Il est également fait mention de la seigneurie de Langourla en 1239, à la suite dune donation (avant le départ pour Jérusalem) de Robert de Langourla à labbaye de Boquen (Anc. év. III, 238). Outre les moines de Boquen, ceux de Saint-Aubin-des-Bois étaient aussi jadis possessionnés à Langourla, où leur appartenait le manoir de Blanc-Mouton.
Certains lieux-dits tels que l'Hôpital, Ville-Dée ou Villedieu semblent révéler la présence jadis des templiers et des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.Au Moyen Age, la paroisse de Langourla appartient au diocèse de Saint-Brieuc. Elle avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. La cure était à l'ordinaire. Durant la Révolution, la paroisse de Langourla dépendait du doyenné de Gouray. Langourla élit sa première municipalité au début de 1790. La commune devient chef-lieu d'un canton depuis cette date jusqu'en l'an X.
Au XIXème siècle, la vie sociale et politique de Langourla est dominée par les familles nobles de la commune, Lanascol puis La Guibourgère et Harel de La Perrière.
On rencontre les appellations suivantes : Langourla (en 1211, en 1239, en 1262), Par. de Langourla (en 1273, en 1294), Langourlay (vers 1330), Langourla (en 1346).

Note 1 : la seigneurie de Langourla relevait, à titre d'obéissance, du comté de Porhoët, comme ancien apanage des rois de Bretagne Armorique, dont les comtes de Porhoët descendaient. Sa haute, moyenne et basse justice se manifestaient aux yeux par quatre poteaux patibulaires qui s'élevaient au lieu de sa juridiction (à Saint-Joseph, ancien bourg paroissial), à laquelle étaient attachés un sénéchal, un alloué, un lieutenant et un sergent-bannier. Un seigneur de la maison de Langourla, dit Ogée, était fort attaché au duc Alain Fergent et au duc Conan III, dit le Gros. Il porta le cercle ducal au couronnement d'un de ces princes (au commencement du XIIème siècle). En 1211, Pierre, évêque de Saint-Brieuc, fut choisi pour arbitre entre le seigneur de Langourla et l'abbé de Boquen. En 1457, Arthur III, dit le Justicier, mort empoisonné, croit-on, pour avoir refusé l'hommage-lige au roi de France, eut pour grand-chambellan un seigneur de Langourla.
Note 2 : la commune de Langourla est formée des villages : la Ville-Gilles, la Dauphinaie, Saint-Joseph, la Ville-Blanche, la Noë-Ménard, la Ville-ès-Roties, Brandesec, la Ville-ès-Aloyers, la Plançonnaie, Launay, la Rochette, la Beaulraie, la Ville-Dée, le Tertre, la Huchardaie, la Ville-Râtel, la Ville-Gueguen, le Cleneuf, le Cran, la Barre, le Tacon, Coëdalan, etc ...


PATRIMOINE de LANGOURLA
 l'église Saint-Pierre
    (1869). En forme de croix latine, elle comprend : une nef avec bas côtés
    de quatre travées, plus celle du clocher encastré, un transept et un
    choeur. Construite par M. Le Forestier, entrepreneur, sur les plans de M.
    Regnault, architecte à Rennes, la première pierre en fut bénite le 11
    juillet 1870. La bénédiction de l’église eut lieu le 5 octobre 1873 et
    sa consécration le 8 juin 1874. Mobilier moderne exécuté par M. Guillaume
    Corlay, sur plans de M. Raut (R. Couffon). L'église abrite une statue de saint Gilles, oeuvre du sculpteur
    Caro et qui date de 1786, ainsi qu'une statue en bois de saint Eutrope. La
    bannière de procession date de 1895. M. Duval qui avait été attaché à
    cette paroisse, en qualité de vicaire, avant la Révolution de 1789,
    atteste avoir vu exposer alors a la vénération publique, sous les yeux même
    de Mgr. de Belcize, des reliques de saint Eutrope, premier évêque de
    Saintes, très bien conservées et enchâssées dans un bras d'’argent.
    Mais Palasnes de Champeau (né à Saint-Brieuc, le 17 mai 1769) vint à
    Langourla avec les troupes qu'il commandait ; il s’empara de ce précieux
    trésor ainsi que des ornements et de l'argenterie de l'église ;
l'église Saint-Pierre
    (1869). En forme de croix latine, elle comprend : une nef avec bas côtés
    de quatre travées, plus celle du clocher encastré, un transept et un
    choeur. Construite par M. Le Forestier, entrepreneur, sur les plans de M.
    Regnault, architecte à Rennes, la première pierre en fut bénite le 11
    juillet 1870. La bénédiction de l’église eut lieu le 5 octobre 1873 et
    sa consécration le 8 juin 1874. Mobilier moderne exécuté par M. Guillaume
    Corlay, sur plans de M. Raut (R. Couffon). L'église abrite une statue de saint Gilles, oeuvre du sculpteur
    Caro et qui date de 1786, ainsi qu'une statue en bois de saint Eutrope. La
    bannière de procession date de 1895. M. Duval qui avait été attaché à
    cette paroisse, en qualité de vicaire, avant la Révolution de 1789,
    atteste avoir vu exposer alors a la vénération publique, sous les yeux même
    de Mgr. de Belcize, des reliques de saint Eutrope, premier évêque de
    Saintes, très bien conservées et enchâssées dans un bras d'’argent.
    Mais Palasnes de Champeau (né à Saint-Brieuc, le 17 mai 1769) vint à
    Langourla avec les troupes qu'il commandait ; il s’empara de ce précieux
    trésor ainsi que des ornements et de l'argenterie de l'église ;

 l'ancienne chapelle Saint-Eutrope (XVIème
    siècle), située autrefois à l'emplacement de l'actuelle mairie.
    Elle fut détruite en 1845. C'est
    sans doute à cause de la vénération que l'on avait dans cette contrée
    pour saint Eutrope, qu'on lui avait élevé, à 75 mètres de l'église
    paroissiale, une jolie chapelle où quelques personnes font encore au début
    du XXème siècle des pèlerinages. Cette chapelle où l'on disait la messe
    le jour de son patron, 30 avril, et l'un des jours des Rogations, porte, en
    effet, le nom de chapelle Saint-Eutrope. Suivant l'ancien registre de cette
    paroisse, elle servait aux Templiers dont la communauté était presque
    contiguë. Le but des pèlerinages qu'on y fait est d'obtenir, par l'intercession
    de ce saint, la guérison de plusieurs maladies et spécialement de l'hydropisie,
    connue dans le pays sous le nom d'enfle. Il n'y a cependant aucune
    preuve qu'il s'y soit jamais opéré de miracles bien avérés. Les pèlerins
    emportent ordinairement de la terre de cette chapelle dans un petit sac qu'ils
    appliquent sur le malade pendant quelques jours, puis la rapportent à la
    chapelle. L'autel, le parquet du choeur, la balustrade, le lambris et les
    deux fenêtres latérales qui portent la date de 1833, sont dus aux soins de
    M. Duval qui donna, pour faire ces réparations, 130 francs, et qui s'opposa
    de toutes ses forces aux efforts que firent alors le sieur Charles et
    quelques autres du conseil municipal pour s’emparer de cette chapelle qu'ils
    voulaient convertir en maison d'école. Mais après la mort de M. Duval,
    sous le rectorat de M. Lemercier, le conseil de fabrique, par sa délibération
    du 5 janvier 1840, a cédé, contre le voeu de la majorité des habitants,
    cette chapelle à la commune pour y bâtir une maison d'école. L'autel, le
    parquet, la balustrade et le lambris ci-dessus mentionnés ont été
    transportés dans la chapelle de Saint-Gilles dans le courant du mois d’août
    1845. En effet, le 5 octobre 1845, un accord définitif intervint entre la
    fabrique et la commune qui acquit la chapelle pour 640 francs, somme qu'elle
    négligea d'ailleurs de payer. — Le 27 avril 1862, la fabrique en fit
    abandon à la commune pour contribuer à l'acquisition d'une cloche. Sur l'emplacement
    de la chapelle fut bâtie une maison qui servit d'abord de maison d'école
    et de mairie. Elle est occupée en 1911 par la mairie et le bureau de poste.
    Le 10 avril 1856, Mgr. David donna la confirmation à Langourla. Dans l'ordonnance
    qui suivit sa visite, Monseigneur disait : « … Il est nécessaire de
    reconstruire en entier cette église. Nous savons que c'est l'intention bien
    arrêtée des habitants de Langourla... Le porche sous le clocher est très
    remarquable d'architecture. On le conservera précieusement pour en faire
    une chapelle des morts, en supprimant le clocher qui le couronne aujourd'hui
    » (E. Badoual) ;
l'ancienne chapelle Saint-Eutrope (XVIème
    siècle), située autrefois à l'emplacement de l'actuelle mairie.
    Elle fut détruite en 1845. C'est
    sans doute à cause de la vénération que l'on avait dans cette contrée
    pour saint Eutrope, qu'on lui avait élevé, à 75 mètres de l'église
    paroissiale, une jolie chapelle où quelques personnes font encore au début
    du XXème siècle des pèlerinages. Cette chapelle où l'on disait la messe
    le jour de son patron, 30 avril, et l'un des jours des Rogations, porte, en
    effet, le nom de chapelle Saint-Eutrope. Suivant l'ancien registre de cette
    paroisse, elle servait aux Templiers dont la communauté était presque
    contiguë. Le but des pèlerinages qu'on y fait est d'obtenir, par l'intercession
    de ce saint, la guérison de plusieurs maladies et spécialement de l'hydropisie,
    connue dans le pays sous le nom d'enfle. Il n'y a cependant aucune
    preuve qu'il s'y soit jamais opéré de miracles bien avérés. Les pèlerins
    emportent ordinairement de la terre de cette chapelle dans un petit sac qu'ils
    appliquent sur le malade pendant quelques jours, puis la rapportent à la
    chapelle. L'autel, le parquet du choeur, la balustrade, le lambris et les
    deux fenêtres latérales qui portent la date de 1833, sont dus aux soins de
    M. Duval qui donna, pour faire ces réparations, 130 francs, et qui s'opposa
    de toutes ses forces aux efforts que firent alors le sieur Charles et
    quelques autres du conseil municipal pour s’emparer de cette chapelle qu'ils
    voulaient convertir en maison d'école. Mais après la mort de M. Duval,
    sous le rectorat de M. Lemercier, le conseil de fabrique, par sa délibération
    du 5 janvier 1840, a cédé, contre le voeu de la majorité des habitants,
    cette chapelle à la commune pour y bâtir une maison d'école. L'autel, le
    parquet, la balustrade et le lambris ci-dessus mentionnés ont été
    transportés dans la chapelle de Saint-Gilles dans le courant du mois d’août
    1845. En effet, le 5 octobre 1845, un accord définitif intervint entre la
    fabrique et la commune qui acquit la chapelle pour 640 francs, somme qu'elle
    négligea d'ailleurs de payer. — Le 27 avril 1862, la fabrique en fit
    abandon à la commune pour contribuer à l'acquisition d'une cloche. Sur l'emplacement
    de la chapelle fut bâtie une maison qui servit d'abord de maison d'école
    et de mairie. Elle est occupée en 1911 par la mairie et le bureau de poste.
    Le 10 avril 1856, Mgr. David donna la confirmation à Langourla. Dans l'ordonnance
    qui suivit sa visite, Monseigneur disait : « … Il est nécessaire de
    reconstruire en entier cette église. Nous savons que c'est l'intention bien
    arrêtée des habitants de Langourla... Le porche sous le clocher est très
    remarquable d'architecture. On le conservera précieusement pour en faire
    une chapelle des morts, en supprimant le clocher qui le couronne aujourd'hui
    » (E. Badoual) ;

 la
    nouvelle chapelle Saint-Eutrope, située dans le cimetière. C'est le
    clocher octogonal de l'ancienne église dont le porche, voûté sur arcs
    ogives et datant du début du XVIème siècle, a été transformé en
    chapelle. C'est là que les pèlerins viennent prier Saint-Eutrope et vénérer
    son antique statue. On y chante une messe pour les défunts de la paroisse
    le jour de la fête de saint Antoine, le 17 janvier, et une autre pour les
    Rogations (E. Badoual). A la clef de voûte soleil, sur les piliers armes de Langourla
    pleine et mi-partie avec aigle éployé. Mobilier : Statues anciennes de la
    sainte Vierge, saint Eutrope, saint Antoine ermite, saint Evêque et saint
    Abbé (R. Couffon) ;
la
    nouvelle chapelle Saint-Eutrope, située dans le cimetière. C'est le
    clocher octogonal de l'ancienne église dont le porche, voûté sur arcs
    ogives et datant du début du XVIème siècle, a été transformé en
    chapelle. C'est là que les pèlerins viennent prier Saint-Eutrope et vénérer
    son antique statue. On y chante une messe pour les défunts de la paroisse
    le jour de la fête de saint Antoine, le 17 janvier, et une autre pour les
    Rogations (E. Badoual). A la clef de voûte soleil, sur les piliers armes de Langourla
    pleine et mi-partie avec aigle éployé. Mobilier : Statues anciennes de la
    sainte Vierge, saint Eutrope, saint Antoine ermite, saint Evêque et saint
    Abbé (R. Couffon) ;
 la chapelle Saint-Joseph
    (XVIIème siècle-1818-1906), située à Saint-Joseph. Elle est
    en forme de croix latine et possède quelques éléments du XVIIème
    siècle. Elle est restaurée en 1818 par
    la famille de Livoudray, puis reconstruite en 1905-1906. La
    chapelle, élevée en l'honneur de saint Joseph et dont la construction est
    antérieure à celle de l'église paroissiale, suivant une tradition du
    pays, était tombée en ruines vers la fin du XVIIIème siècle. M. Duval,
    recteur de la paroisse, en entreprit la reconstruction en 1818, avec les
    oblations des fidèles qui se montrèrent très généreux. Il recueillit,
    dans l'espace d'un mois, outre les arbres et les denrées qui abondaient,
    une somme de huit cents francs. Mademoiselle Anne-Marie Rouault de Livoudray
    le seconda dans cette entreprise, prêta de l'argent, surveilla et activa
    les travaux et eut la consolation de les voir entièrement terminés dès le
    commencement de l'année 1821. Ce fut dans le cours de cette même année,
    le lundi de la Pentecôte, que la bénédiction en fut faite par M. Rouillé,
    alors recteur de Plénée (puis curé de Lamballe, vers 1844). Avant la Révolution
    de 1789, on faisait l'office paroissial dans la susdite chapelle, le premier
    jour et le second dimanche de janvier, le jour de saint Joseph où se
    faisait le sermon de Carême, le lundi de Pâques, le lundi et le mardi de
    la Pentecôte où le prédicateur de Carême terminait sa station. En 1778,
    cette chapelle fut ornée d'un tableau fait par Louis Lucas, peintre de
    Saint-Brieuc. Ce tableau qui représentait la Sainte-Famille et qui coûtait
    57 francs et 4 sols, n'existe plus. Une confrérie y avait été érigée
    depuis plusieurs siècles et Paul V, par un Indult en date du 10 juin 1619,
    l'avait enrichie d'un grand nombre d’indulgences. M. Jan qui administrait
    cette paroisse en 1836, eut l'heureuse idée de faire renouveler ces
    indulgences par le Souverain Pontife actuel et de transformer l'ancienne
    confrérie en une congrégation. Il dressa, en conséquence, des statuts qu'il
    soumit à l'approbation de Monseigneur l'Evêque de Saint-Brieuc, et obtint
    de Sa Sainteté Grégoire XVI, pour cette congrégation, des faveurs
    extraordinaires. Par un bref en date du 3 décembre 1836, il accorde d'abord
    à tous les autels de la nouvelle chapelle un privilège perpétuel, toutes
    les fois qu'on y célébrera la messe pour des confrères défunts, et par
    un autre bref de la même date, il renouvelle toutes les indulgences qui
    avaient été accordées par ses prédécesseurs. M. Jan n’eut pas le
    temps de mettre à exécution l'excellent projet qu'il avait conçu, notre vénérable
    évêque lui ayant donné une nouvelle destination peu de temps après la réception
    de ces brefs. Ce ne fut donc que le 19 mars 1837, peu de jours après l'installation
    de son successeur, que les premiers congréganistes, au nombre de
    vingt-huit, furent admis à prononcer leur acte de consécration. A partir
    de cette date, cette congrégation s'est considérablement augmentée. Elle
    compte vers 1844 plus de cent quatre-vingts membres. Cette congrégation a
    doté la chapelle d'une statue de saint Joseph, de quatre étendards et d'une
    cloche du poids de cent kilogrammes, coulée à Villedieu dans le courant de
    septembre 1837 et dont le baptême eut lieu le premier dimanche d'octobre de
    la même année. La cérémonie fut faite par M. Robin, alors curé de
    Merdrignac. M. Antoine Harel de la Perrière, juge de paix du canton de Plélan-le-Petit,
    en fut le parrain, et Mme Sophie d'Andigné de Méneuf, comtesse de Lanascol,
    la marraine. La cloche a reçu les noms d'Antoinette-Sophie. La chapelle de
    saint Joseph a été, pour ainsi dire, reconstruite au cours du début du XXème
    siècle. La confrérie de saint Joseph est toujours florissante en 1844, et
    le culte de saint Joseph est particulièrement populaire à Langourla. Les réunions
    du 19 mars et du lundi de la Pentecôte sont spécialement suivies (E.
    Badoual). " En forme de croix latine avec chevet à pans coupés. Une confrérie de Saint-Joseph
    avait été établie à Langourla par indult du 16 juin 1619. La chapelle,
    à moitié démolie pendant la Révolution, fut restaurée en 1818 et bénite
    le lundi de la Pentecôte 1821, Elle a été presqu’entièrement reconstruite
    en 1905-1906 par des ouvriers de Langourla. Mobilier : Autrefois s’y
    voyait un tableau de la Sainte Famille, dû à Louis Lucas, peintre de
    Saint-Brieuc, qui l’avait exécuté moyennant 57 francs et 4 sols ; il
    n’existe plus " (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Joseph
    (XVIIème siècle-1818-1906), située à Saint-Joseph. Elle est
    en forme de croix latine et possède quelques éléments du XVIIème
    siècle. Elle est restaurée en 1818 par
    la famille de Livoudray, puis reconstruite en 1905-1906. La
    chapelle, élevée en l'honneur de saint Joseph et dont la construction est
    antérieure à celle de l'église paroissiale, suivant une tradition du
    pays, était tombée en ruines vers la fin du XVIIIème siècle. M. Duval,
    recteur de la paroisse, en entreprit la reconstruction en 1818, avec les
    oblations des fidèles qui se montrèrent très généreux. Il recueillit,
    dans l'espace d'un mois, outre les arbres et les denrées qui abondaient,
    une somme de huit cents francs. Mademoiselle Anne-Marie Rouault de Livoudray
    le seconda dans cette entreprise, prêta de l'argent, surveilla et activa
    les travaux et eut la consolation de les voir entièrement terminés dès le
    commencement de l'année 1821. Ce fut dans le cours de cette même année,
    le lundi de la Pentecôte, que la bénédiction en fut faite par M. Rouillé,
    alors recteur de Plénée (puis curé de Lamballe, vers 1844). Avant la Révolution
    de 1789, on faisait l'office paroissial dans la susdite chapelle, le premier
    jour et le second dimanche de janvier, le jour de saint Joseph où se
    faisait le sermon de Carême, le lundi de Pâques, le lundi et le mardi de
    la Pentecôte où le prédicateur de Carême terminait sa station. En 1778,
    cette chapelle fut ornée d'un tableau fait par Louis Lucas, peintre de
    Saint-Brieuc. Ce tableau qui représentait la Sainte-Famille et qui coûtait
    57 francs et 4 sols, n'existe plus. Une confrérie y avait été érigée
    depuis plusieurs siècles et Paul V, par un Indult en date du 10 juin 1619,
    l'avait enrichie d'un grand nombre d’indulgences. M. Jan qui administrait
    cette paroisse en 1836, eut l'heureuse idée de faire renouveler ces
    indulgences par le Souverain Pontife actuel et de transformer l'ancienne
    confrérie en une congrégation. Il dressa, en conséquence, des statuts qu'il
    soumit à l'approbation de Monseigneur l'Evêque de Saint-Brieuc, et obtint
    de Sa Sainteté Grégoire XVI, pour cette congrégation, des faveurs
    extraordinaires. Par un bref en date du 3 décembre 1836, il accorde d'abord
    à tous les autels de la nouvelle chapelle un privilège perpétuel, toutes
    les fois qu'on y célébrera la messe pour des confrères défunts, et par
    un autre bref de la même date, il renouvelle toutes les indulgences qui
    avaient été accordées par ses prédécesseurs. M. Jan n’eut pas le
    temps de mettre à exécution l'excellent projet qu'il avait conçu, notre vénérable
    évêque lui ayant donné une nouvelle destination peu de temps après la réception
    de ces brefs. Ce ne fut donc que le 19 mars 1837, peu de jours après l'installation
    de son successeur, que les premiers congréganistes, au nombre de
    vingt-huit, furent admis à prononcer leur acte de consécration. A partir
    de cette date, cette congrégation s'est considérablement augmentée. Elle
    compte vers 1844 plus de cent quatre-vingts membres. Cette congrégation a
    doté la chapelle d'une statue de saint Joseph, de quatre étendards et d'une
    cloche du poids de cent kilogrammes, coulée à Villedieu dans le courant de
    septembre 1837 et dont le baptême eut lieu le premier dimanche d'octobre de
    la même année. La cérémonie fut faite par M. Robin, alors curé de
    Merdrignac. M. Antoine Harel de la Perrière, juge de paix du canton de Plélan-le-Petit,
    en fut le parrain, et Mme Sophie d'Andigné de Méneuf, comtesse de Lanascol,
    la marraine. La cloche a reçu les noms d'Antoinette-Sophie. La chapelle de
    saint Joseph a été, pour ainsi dire, reconstruite au cours du début du XXème
    siècle. La confrérie de saint Joseph est toujours florissante en 1844, et
    le culte de saint Joseph est particulièrement populaire à Langourla. Les réunions
    du 19 mars et du lundi de la Pentecôte sont spécialement suivies (E.
    Badoual). " En forme de croix latine avec chevet à pans coupés. Une confrérie de Saint-Joseph
    avait été établie à Langourla par indult du 16 juin 1619. La chapelle,
    à moitié démolie pendant la Révolution, fut restaurée en 1818 et bénite
    le lundi de la Pentecôte 1821, Elle a été presqu’entièrement reconstruite
    en 1905-1906 par des ouvriers de Langourla. Mobilier : Autrefois s’y
    voyait un tableau de la Sainte Famille, dû à Louis Lucas, peintre de
    Saint-Brieuc, qui l’avait exécuté moyennant 57 francs et 4 sols ; il
    n’existe plus " (R. Couffon) ;

 la chapelle Saint-Georges (XVIIIème siècle),
    située à Blanc-Mouton et restaurée en 1844 par la famille La Bulnaye. En
    1844, elle est fréquentée, quoiqu'on n'y dise plus depuis longtemps la
    messe, par quelques pèlerins. M. Henri Berthelot de la Bunelaye, propriétaire
    de Blanc-Mouton, charge en 1844 un menuisier de Merdrignac de faire les réparations
    nécessaires à cette chapelle, " afin qu'on puisse y célébrer la
    messe ". Le vicomte de la Guibourgère, maire de Langourla, en est
    propriétaire en 1911. Une magnifique bannière de saint Georges a été
    donnée à l'église paroissiale, par lui, au nom de ses fils. Au début du
    XXème siècle, la messe est célébrée une fois par an, à Blanc-Mouton,
    le jour de la fête du saint Patron. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, presqu'entièrement
    reconstruit en 1844 et bénit le 28 novembre de cette dernière année ;
la chapelle Saint-Georges (XVIIIème siècle),
    située à Blanc-Mouton et restaurée en 1844 par la famille La Bulnaye. En
    1844, elle est fréquentée, quoiqu'on n'y dise plus depuis longtemps la
    messe, par quelques pèlerins. M. Henri Berthelot de la Bunelaye, propriétaire
    de Blanc-Mouton, charge en 1844 un menuisier de Merdrignac de faire les réparations
    nécessaires à cette chapelle, " afin qu'on puisse y célébrer la
    messe ". Le vicomte de la Guibourgère, maire de Langourla, en est
    propriétaire en 1911. Une magnifique bannière de saint Georges a été
    donnée à l'église paroissiale, par lui, au nom de ses fils. Au début du
    XXème siècle, la messe est célébrée une fois par an, à Blanc-Mouton,
    le jour de la fête du saint Patron. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, presqu'entièrement
    reconstruit en 1844 et bénit le 28 novembre de cette dernière année ;
 la chapelle Saint-Gilles-des-Prés (1911).
    La chapelle primitive est édifiée en mémoire de Gilles de Bretagne, décédé en
    1450. Elle se trouve placée dans la partie sud-ouest de cette paroisse, à la distance de
    1.500 mètres du clocher. Elle aurait été, suivant une tradition
    populaire, élevée, d'après certains historiens, en mémoire de la
    translation du corps du prince Gilles à l'abbaye de Boquen, et se trouve
    placée sur le bord du chemin même que le convoi a dû parcourir. La
    construction de cette chapelle qui paraît fort ancienne, à en juger par l'état
    de dégradation où elle se trouvait en 1911, remonterait conséquemment, si
    cette tradition est fondée, aux années qui suivirent l'assassinat de ce
    prince étouffé entre deux matelas au château de la Hardouinaie, en 1450.
    La coutume de faire l'office paroissial dans cette chapelle, le dimanche qui
    suit le jour saint Gilles, existe de temps immémorial et s’est conservée
    jusqu’au début du XXème siècle. Mais le recteur, en 1837, pour obvier
    à l'inconvénient de l'exiguïté du local, jugea prudent de faire chanter
    deux grand'messes ce jour-là, l'une à l'église paroissiale, à 8 heures,
    l'autre à la susdite chapelle, à 10 h.1/2. Le produit de cette chapelle s'élève
    à peine, annuellement, à la somme de dix francs. Non loin de cette
    chapelle se trouve un champ dit le cimetière de Saint-Gilles. Suivant la même
    tradition, on construisit d'abord un petit oratoire en planches sur l'emplacement
    duquel on éleva la chapelle qui existe aujourd'hui. Suivant une autre
    tradition, un des boeufs de l'attelage qui transportait le corps du prince
    Gilles aurait laissé l'empreinte d'un de ses pieds sur une grosse-pierre
    dite « le pas de saint Gilles », qui traversait le chemin et qui se
    trouve proche la petite rivière de la Tingaie, à cinq ou six cents mètres
    de la chapelle. On y reconnaît, en effet, soit que ce soit sa forme
    naturelle, soit que ce soit l'ouvrage de l'homme, l'empreinte parfaitement
    conservée du pied de l'un de ces animaux. Ce qu’il y a seulement de fâcheux
    pour les partisans de cette tradition, c'est que la position de cette
    empreinte indiquerait plutôt le retour des boeufs à la Hardouinaie que
    leur acheminement vers l'abbaye de Bosquen (Boquen). " On remarque
    encore aujourd'hui dans plusieurs champs des communes de Langourla, Mérillac
    et Saint-Launeuc, les vestiges d'un vieux chemin dit le chemin de
    Saint-Gilles, ouvert depuis l'abbaye de Bosquen jusqu'à la Hardouinaie. Il
    passait par les prés du Guégeorge, les champs de la Grimaudière, la
    Guyonnaie, la Tingaie, la chapelle Saint-Gilles, la croix des Tombettes, le
    bas village de la Plançonnais, le Rocher, en Mérillac. De Bosquen, il va
    en alignement jusqu'au Pas de boeuf ci-dessus mentionné où il forme un
    angle. De là, il se continue directement à la Hardouinaie " 
    (E. Badoual). En 1911, la chapelle de Saint-Gilles qui tombait de vétusté
    est en reconstruction. En creusant les fondations de la nouvelle chapelle,
    les terrassiers ont découvert, paraît-il, un peu en dehors de l'ancienne,
    des restes de constructions qui permettent de supposer qu'auparavant une
    autre chapelle existait là. D’où l'on peut conclure encore de l'ancienneté
    du culte de Sainl-Gilles-des-Prés à Langourla. La chapelle, qui a été reconstruite en 1911,
    a été bénite le 7 septembre 1919. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés.
    On y a placé un écusson aux armes des du Parc, provenant de l’ancienne
    église. (Jean du Parc épousa Ysabeau de Langourla en 1427). Mobilier :
    L'autel, le parquet et la balustrade proviennent de l'ancienne chapelle
    Saint-Eutrope. Statues anciennes de la sainte Vierge, de saint Gilles,
    sculptée en 1786 par un ouvrier de Gausson nommé Caro ; de saint Roch, due
    au même (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Gilles-des-Prés (1911).
    La chapelle primitive est édifiée en mémoire de Gilles de Bretagne, décédé en
    1450. Elle se trouve placée dans la partie sud-ouest de cette paroisse, à la distance de
    1.500 mètres du clocher. Elle aurait été, suivant une tradition
    populaire, élevée, d'après certains historiens, en mémoire de la
    translation du corps du prince Gilles à l'abbaye de Boquen, et se trouve
    placée sur le bord du chemin même que le convoi a dû parcourir. La
    construction de cette chapelle qui paraît fort ancienne, à en juger par l'état
    de dégradation où elle se trouvait en 1911, remonterait conséquemment, si
    cette tradition est fondée, aux années qui suivirent l'assassinat de ce
    prince étouffé entre deux matelas au château de la Hardouinaie, en 1450.
    La coutume de faire l'office paroissial dans cette chapelle, le dimanche qui
    suit le jour saint Gilles, existe de temps immémorial et s’est conservée
    jusqu’au début du XXème siècle. Mais le recteur, en 1837, pour obvier
    à l'inconvénient de l'exiguïté du local, jugea prudent de faire chanter
    deux grand'messes ce jour-là, l'une à l'église paroissiale, à 8 heures,
    l'autre à la susdite chapelle, à 10 h.1/2. Le produit de cette chapelle s'élève
    à peine, annuellement, à la somme de dix francs. Non loin de cette
    chapelle se trouve un champ dit le cimetière de Saint-Gilles. Suivant la même
    tradition, on construisit d'abord un petit oratoire en planches sur l'emplacement
    duquel on éleva la chapelle qui existe aujourd'hui. Suivant une autre
    tradition, un des boeufs de l'attelage qui transportait le corps du prince
    Gilles aurait laissé l'empreinte d'un de ses pieds sur une grosse-pierre
    dite « le pas de saint Gilles », qui traversait le chemin et qui se
    trouve proche la petite rivière de la Tingaie, à cinq ou six cents mètres
    de la chapelle. On y reconnaît, en effet, soit que ce soit sa forme
    naturelle, soit que ce soit l'ouvrage de l'homme, l'empreinte parfaitement
    conservée du pied de l'un de ces animaux. Ce qu’il y a seulement de fâcheux
    pour les partisans de cette tradition, c'est que la position de cette
    empreinte indiquerait plutôt le retour des boeufs à la Hardouinaie que
    leur acheminement vers l'abbaye de Bosquen (Boquen). " On remarque
    encore aujourd'hui dans plusieurs champs des communes de Langourla, Mérillac
    et Saint-Launeuc, les vestiges d'un vieux chemin dit le chemin de
    Saint-Gilles, ouvert depuis l'abbaye de Bosquen jusqu'à la Hardouinaie. Il
    passait par les prés du Guégeorge, les champs de la Grimaudière, la
    Guyonnaie, la Tingaie, la chapelle Saint-Gilles, la croix des Tombettes, le
    bas village de la Plançonnais, le Rocher, en Mérillac. De Bosquen, il va
    en alignement jusqu'au Pas de boeuf ci-dessus mentionné où il forme un
    angle. De là, il se continue directement à la Hardouinaie " 
    (E. Badoual). En 1911, la chapelle de Saint-Gilles qui tombait de vétusté
    est en reconstruction. En creusant les fondations de la nouvelle chapelle,
    les terrassiers ont découvert, paraît-il, un peu en dehors de l'ancienne,
    des restes de constructions qui permettent de supposer qu'auparavant une
    autre chapelle existait là. D’où l'on peut conclure encore de l'ancienneté
    du culte de Sainl-Gilles-des-Prés à Langourla. La chapelle, qui a été reconstruite en 1911,
    a été bénite le 7 septembre 1919. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés.
    On y a placé un écusson aux armes des du Parc, provenant de l’ancienne
    église. (Jean du Parc épousa Ysabeau de Langourla en 1427). Mobilier :
    L'autel, le parquet et la balustrade proviennent de l'ancienne chapelle
    Saint-Eutrope. Statues anciennes de la sainte Vierge, de saint Gilles,
    sculptée en 1786 par un ouvrier de Gausson nommé Caro ; de saint Roch, due
    au même (R. Couffon) ;
 l'ancienne
    chapelle domestique de la Rochette,
    dédiée à saint Yves et détruite en 1844. Elle portait la date : « au
    mois d’avril 1660 » et avait été fondée en 1658-1659 par Guillaume
    Turmel, sr. des Vallées, et Marguerite Pilorget. Les pierres furent
    transportées à Coatbicor, en Sévignac. La
    couverture fut transportée au Plessix, vers 1820, pour couvrir la grange de
    la ferme de M. de la Noue, propriétaire de la dite chapelle. Elle a été
    entièrement démolie (en 1844) par ce dernier qui en a fait transporter les
    pierres à Coët-Bicor ou Coat-Bicor (Eréac). On lisait sur une des pierres
    de la porte ouest de cette chapelle « Au mois d’avril 1660 ». L'an
    mil six cent cinquante neuf, Guillaume Turmel, sieur des Vallées, et
    Marguerite Pilorget, son épouse, firent construire une chapelle, appelée
    la chapelle des Rochettes, pour y faire célébrer deux messes par semaine
    et pour l'honoraire desquelles ils donnèrent et hypothéquèrent des pièces
    de terre au nombre de quatre, à savoir, etc... La maison dite des Vallées
    était située aux Portes (partie midi du bourg de Langourla). La susdite
    fondation porte la date de 1658 ;
l'ancienne
    chapelle domestique de la Rochette,
    dédiée à saint Yves et détruite en 1844. Elle portait la date : « au
    mois d’avril 1660 » et avait été fondée en 1658-1659 par Guillaume
    Turmel, sr. des Vallées, et Marguerite Pilorget. Les pierres furent
    transportées à Coatbicor, en Sévignac. La
    couverture fut transportée au Plessix, vers 1820, pour couvrir la grange de
    la ferme de M. de la Noue, propriétaire de la dite chapelle. Elle a été
    entièrement démolie (en 1844) par ce dernier qui en a fait transporter les
    pierres à Coët-Bicor ou Coat-Bicor (Eréac). On lisait sur une des pierres
    de la porte ouest de cette chapelle « Au mois d’avril 1660 ». L'an
    mil six cent cinquante neuf, Guillaume Turmel, sieur des Vallées, et
    Marguerite Pilorget, son épouse, firent construire une chapelle, appelée
    la chapelle des Rochettes, pour y faire célébrer deux messes par semaine
    et pour l'honoraire desquelles ils donnèrent et hypothéquèrent des pièces
    de terre au nombre de quatre, à savoir, etc... La maison dite des Vallées
    était située aux Portes (partie midi du bourg de Langourla). La susdite
    fondation porte la date de 1658 ;
 la croix du bois de Coëlan ;
la croix du bois de Coëlan ;
 le château de Coëlan (1870), édifié par la
    famille Quemper de Lanascol, puis propriété de la famille Camus de La
    Guibourgère. Les communs datent du XIXème siècle. Le domaine appartient
    à Jean Vaucoulour en 1514 et à Briend de Romelin en 1536 ;
le château de Coëlan (1870), édifié par la
    famille Quemper de Lanascol, puis propriété de la famille Camus de La
    Guibourgère. Les communs datent du XIXème siècle. Le domaine appartient
    à Jean Vaucoulour en 1514 et à Briend de Romelin en 1536 ;

 le manoir de Saint-Joseph (XVIIIème
    siècle) ;
le manoir de Saint-Joseph (XVIIIème
    siècle) ;
 le manoir de Coëcard
    (XVIIIème siècle) ;
le manoir de Coëcard
    (XVIIIème siècle) ;
 le manoir de Blanc-Mouton (XVIIème siècle).
    Propriété de Louis de Quimet et de son épouse Françoise de Broon (en 1514),
    de Françoise de Bronc ou Broon (en 1536), de la famille Turmel (au XVIIème siècle),
    des familles La Reboursière et du Temple (au XVIIIème siècle), des familles La Bulnaye et La Guibourgère
    (au XIXème siècle) ;
le manoir de Blanc-Mouton (XVIIème siècle).
    Propriété de Louis de Quimet et de son épouse Françoise de Broon (en 1514),
    de Françoise de Bronc ou Broon (en 1536), de la famille Turmel (au XVIIème siècle),
    des familles La Reboursière et du Temple (au XVIIIème siècle), des familles La Bulnaye et La Guibourgère
    (au XIXème siècle) ;
 la maison de la Huchardais (XVIIIème
    siècle) ;
la maison de la Huchardais (XVIIIème
    siècle) ;
 le manoir de la Plançonnais (XVIIème siècle),
    propriété de la famille Onfray du Plessix (aux XVIIIème et XIXème
    siècles) ;
le manoir de la Plançonnais (XVIIème siècle),
    propriété de la famille Onfray du Plessix (aux XVIIIème et XIXème
    siècles) ;
 plusieurs maisons du XVIIème siècle, situées
    à La Plançonnais ;
plusieurs maisons du XVIIème siècle, situées
    à La Plançonnais ;
 le presbytère (1699),
    édifié par l'abbé Le Mintier de La Motte-Basse ;
le presbytère (1699),
    édifié par l'abbé Le Mintier de La Motte-Basse ;
 3 moulins à eau : des
    Noës, dAhaut, de Cadeuc ;
3 moulins à eau : des
    Noës, dAhaut, de Cadeuc ;
A signaler aussi :
 le menhir de la Coudre (époque
    néolithique) ;
le menhir de la Coudre (époque
    néolithique) ;
 l'enceinte
    de la Rouvraie (Moyen Age) ;
l'enceinte
    de la Rouvraie (Moyen Age) ;
 le tumulus de la Cocantine ;
le tumulus de la Cocantine ;
 les vestiges du chemin de l'Estrat (voie
    romaine Vannes à Corseul) ;
les vestiges du chemin de l'Estrat (voie
    romaine Vannes à Corseul) ;
 la tour Saint-Eutrope (XVIème siècle), vestige
    de lancienne église de Langourla détruite vers 1869. Des piliers
    portent les armes de la famille de Langourla ;
la tour Saint-Eutrope (XVIème siècle), vestige
    de lancienne église de Langourla détruite vers 1869. Des piliers
    portent les armes de la famille de Langourla ;
 les quatre camps romains.
les quatre camps romains.
Voir  
 " 
 Informations 
 diverses sur la ville de Langourla ".
 " 
 Informations 
 diverses sur la ville de Langourla ".

ANCIENNE NOBLESSE de LANGOURLA
Indépendamment de la châtellenie de Langourla, la paroisse renfermait les maisons nobles suivantes : la Vigne, qui appartenait, en 1390, à la maison de Langourla. Le Blanc-Mouton qui appartenait à l'abbé de Saint-Aubin-des-Bois, à la même époque. Coaillan ou Coëlan qui appartenait à Eon Doaillars.
Lors d'une réformation de l'évêché de Saint-Malo en 1427 sont mentionnés à Langourla les commissaires Alain Beylene, alloué de Ploermel et Jean Bernard, et les nobles suivants : Le sr. de Langourla, à son hotel de la Vigne, y a un métayer. Eon de Douillars, à son hotel de Coayllan, y a un métaier. L'abbé de St Aubin, à son hotel de Blanmouton, y a un met. Sommaire : 3 nobles ; 3 métaïers ; 2 pauvres ; 62 contribuans. (H. Des Salles).
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, 
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de 
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du 
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, 
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, 
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par 
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et 
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour 
Langourla :
– Olivier de Plumaugat, par Guillaume son fils, en brigandine, 
salade, épée, arc et trousse.
– Amaury de Langourla, defaillant.
En 1514, les maisons nobles de Langourla étaient : la Vigne (à Guillaume de Langourla), le Blanc-Mouton (à Louis de Quymeur et Françoise de Broon, son épouse), Coëlan (à Jean Vaucoulour), deux maisons du bourg appartenant à François de Langourla (l'une acquise de Guillaume de Pleumaugat et l'autre d'Amaury de Langourla), la Ville-Helle (à François de Langourla et acquise de Jean Martin et Guille Rouxel), une maison (à Yvon de Langourla et Jean Horlet, anciennement à Guillet Langourla). Une pièce de terre contenant 100 journaux appartenait à Jean, sieur du Parc.
Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées à Langourla les maisons nobles suivantes : Coëlan (à Briend de Romelin, époux de Madeleine de Vaucouleur, et à son fils Mathurin de Romelin), La Ville-Helle et La Maison-Blanche (à Gilles de Langourla), le Hault-Bourg (à Christophe de Langourla), La Vigne (à Jehan de Langourla), Blanc-Mouton (à demoiselle François de Bronc ou Broon), la métairie du bourg (à la famille de Romelin).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 2 nobles de Langourla :
 Olivier DE PLUMAUGAT (50 livres de revenu),
    par Guillaume, son fils : porteur d'une brigandine ;
Olivier DE PLUMAUGAT (50 livres de revenu),
    par Guillaume, son fils : porteur d'une brigandine ;
 Amaury DE LANGOURLA (12 livres de revenu) :
    défaillant ;
Amaury DE LANGOURLA (12 livres de revenu) :
    défaillant ;
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