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Langadias (sic) était une paroisse du diocèse de Saint-Malo sous l'Ancien Régime. Elle a élu sa première municipalité au début de 1790 et, vers cette époque, le nom est devenu Languédias. Il se prononce "languedia", comme s'il n'y avait pas d'accent aigu et pas d's.

Par l'ordonnance du 28 novembre 1834, le territoire communal a été augmenté de la section et enclave de Saint-René, précédemment en Mégrit, comprenant Beaulieu et dix autres villages.

En 1876, le bourg a été transféré dans cette ancienne enclave.

Le principal monument ancien de la commune est l'abbaye de Beaulieu. Des bas-reliefs armoriés des XVIème et XVIIème siècles encastrés dans le mur du moulin de l'abbaye ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 10 décembre 1927. Il s'agit des armes de deux abbés de Beaulieu : Guy Le Lyonnais et Philippe Le Clerc du Tremblays (neveu du P. Joseph, l'"éminence grise" du cardinal de Richelieu).

L'ancien manoir abbatial (XVIIème siècle, avec une fenêtre du XVIIème siècle) appartient à M. Hervé de la Motte Rouge. Une autre demeure abbatiale, séparée de la précédente, est du XVIIIème siècle.

L'étang de Beaulieu, creusé ou au moins agrandi vers 1510, forme un très beau site.

Les événements survenus à Languédias se rapportent le plus souvent l'abbaye de Beaulieu :

1) Vers 1160, Roland de Dinan a fondé cette abbaye de chanoines réguliers qui porta d'abord, jusque vers 1190, le nom de Notre-Dame de Pont-Pilard ;

2) Vers 1590, l'abbaye fut pillée par les Huguenots et ses archives détruites ;

3) La terre de Kerinan en Languédias fut érigée en vicomté pour François de Trémigon par lettres patentes de janvier 1598 ;

4) Le 21 janvier 1791, cinq à six cents hommes envahirent l'abbaye de Beaulieu, brisèrent les scellés apposés par les commissaires du district de Broons et brûlèrent les archives.

(Bulletin d'informations des maires).

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