Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Lanneufretois

LANNEUFRET

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Ploudiry  

La commune de Lanneufret (pucenoire.gif (870 octets) Lanneured) fait partie du canton de Ploudiry. Lanneufret dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANNEUFRET

Lanneufret vient du breton « lann » (ermitage) et de saint Gwévret.

Lanneufret est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plounéventer. Dès le Moyen Age, saint Gwévret fonde un ermitage au hameau de Prioldy, auquel succède un prieuré. Ce prieuré est donné à l'abbaye de Landévennec par le comte Even, puis à l'abbaye Saint-Mathieu, par la volonté des vicomtes du Léon (à partir du XIVème siècle, semble-t-il). Des appellations telles que Keramanac'h, Ty ar c'hloastr semblent le confirmer. Lanneufret (Lan Wivrett) dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon.

Ville de Lanneufret (Bretagne).

« Lanneufret était une très petite paroisse, ne comptant, en 1789, que 150 communiants, enclavée dans la paroisse de Plounéventer ; elle reconnaissait comme seigneurs MM. de Garsfield et Kergorlay. Elle était, du reste, très ancienne et il en est question dans le Cartulaire de Landévennec, qui nous dit que le noble comte Even, vivant en l'an 955, donna à saint Guénolé, c'est-à-dire au monastère de Landévennec, une certaine trève, " Quamdam tribum nomine Lan Sancti Wivreti ", avec toutes ses dîmes et appartenances, le Loedti huella et izella et Koer guingualtuc, dont les terres vont jusqu'à l'Elorn, Kermenedech au Couchant, et Rodoed Carn (Vadum Corneum) au Levant » (MM. Abgrall et Peyron).

Le patron est saint Guévroc ou Kirec. L'histoire de ce Saint ne dit pas qu'il ait fait son ermitage en ces parages, mais bien sur le terrain de Ploudaniel, en un vallon qui s'est ensuite appelé Traoun Guévroc. Cependant, M. l'abbé Jean Le Guen, ancien aumônier de la Retraite de Lesneven, qui s'est beaucoup occupé de l'histoire des Saints du Léon, affirme, dans une lettre du 3 Mai 1884, qu'on peut voir encore à Lanneuffret des vestiges de l'ermitage du monastère de saint Guévroc. Serait-ce à l'endroit où s'élève maintenant l'église paroissiale ?

Lanneuffret fut érigée en paroisse, par ordonnance du 30 Septembre 1846. C'est sur les limites de cette paroisse que, sous l'épiscopat de Mgr. Nouvel, vers 1879, les Pères Bénédictins de la Pierre-qui-Vire établirent un monastère, qui n'eut qu'une existence bien éphémère, par suite de l'exécution des décrets contre les Ordres religieux. Ceux de Lanneuffret, dits de Kerbénéat, durent se disperser et s'exiler en Angleterre.

On rencontre les appellations suivantes : Lan Uuiurett (au XIème siècle), Languefret (vers 1330) et Laneuffret (en 1516), Laneuvret (en 1689), Lanneuffret (en 1924).

Note 1 : Lorsque les Bénédictins de la Pierre-qui-Vire vinrent, vers 1879, construire un monastère près des confins de la paroisse de Lanneufret, ils ne faisaient que reprendre pied sur un territoire jadis évangélisé et sanctifié par d'autres fils de saint Benoît. Landévennec, en effet, posséda en cette localité un prieuré dont l'existence est, encore aujourd'hui, révélée par d'assez nombreux indices pour paraître indubitable. C'est ce que, dans les notes qui suivent, on voudrait établir. D'après le Cartulaire de Landévennec (Notice XXXVIII), la fondation de la paroisse de Lanneuffret (ou Lanneufret) pourrait remonter au noble comte Even, vivant en l'an 955, lequel aurait donné à Saint Guénolé, c'est-à-dire au monastère de Landévennec, une certaine trêve : « Quamdam tribum, nomine Lan sancti Wiwreti », avec toutes ses dîmes et appartenances. Cette donation faite, les moines de Landévennec envoyèrent dans le territoire qu'on leur cédait des religieux de leur Ordre, et y fondèrent un prieuré bénédictin. Ladite donation du comte Even a-t-elle réellement eu lieu et faut-il croire à ce monastère-prieuré de Lanneufret tenu et occupé par des moines de Landévennec ? M. Robert Latouche (Mélanges d'Histoires de Cornouaille, V-VIème siècle, p. 63) prétend que non. D'après lui, la seule présence du nom d'Even, dans la notice XXXVIIIème du Cartulaire, suffit à attester le caractère légendaire de cette pièce. Inutile par suite de parler ni de donation par ledit Even de la trêve de Lan-Sancti-Wiwreti, ni de fondation, en cet endroit, d'un prieuré. A rencontre de la thèse de l'honorable archiviste, certains arguments peuvent être produits, arguments tirés de la topographie de la paroisse, de la statuaire de la vieille église, de l'onomastique bretonne et de la tradition locale, qui constituent autant de présomptions et de preuves en faveur du prieuré bénédictin, comme M. de la Borderie, s'appuyant sur le Cartulaire de Landévennec, l'a affirmé dans son Histoire de Bretagne (Tome III, 156). - 1° La toponymie locale. a) A 150 mètres, côté Est de l'église paroissiale, une grande ferme porte le nom de Keranmanac'h, dont l'identification avec le Caer-Menedech du Cartulaire, ne peut faire de doute, et qui nous représente l'ancienne résidence des moines de Saint-Wiwret, où viendront, à leur tour, habiter les religieux bénédictins détachés de Landévennec. De cette ferme de Keranmanac'h dépend un moulin cité dans les registres paroissiaux de 1605, sous le nom de « Milin Keranmanac'h » ; et non loin, en amont, subsistent quelques restes d'une ancienne buanderie « Ti Kouez », avec lavoir et fontaine. b) Entre Keranmanac'h et l'église actuelle, joignant le cimetière, un champ carré de 40 mètres de côté, est porté au Cadastre (Section A, n° 33), comme s'appelant « Ar C'hloastr, le cloître ». Ainsi le désigne-t-on encore de nos jours. Les enfants disent couramment : « Mont a ran da c'hoari d'ar c'hloastr. Je vais jouer au Cloître ». Sans le savoir ils se livrent à leurs ébats là justement où les bons moines jadis prenaient, eux aussi, leurs calmes récréations. c) Immédiatement au-delà du cimetière et de l'église, en allant vers l'ouest, on rencontre une autre ferme qui porte le nom bien caractéristique de « Ar Prioldi, c'est-à-dire Ti ar Priol, le prieuré, la maison du Prieur ». Attenant à la ferme, un champ appelé « Parc-ar-Priol, le champ du Prieur », est porté au Cadastre, section A, sous le n° 19. Ces noms « Ar Prioldi, Parc-ar-Priol » sont toujours communément employés par les habitants. Ces mots se trouvent aussi dans un contrat de vente, malheureusement bien moderne, établi le 17 messidor an XIII, et qui est le plus ancien titre que possèdent les propriétaires actuels de ladite ferme « du Prieuré ». Ainsi la toponymie locale nous est témoin qu'il y a eu jadis, à Lanneufret, un monastère-prieuré dont l'existence, à défaut même de documents primitifs écrits, reste affirmée depuis des siècles et comme gravée dans la terre de la paroisse. 2° La statuaire : L'église de Lanneufret, « très modeste, dit M. le chanoine Abgrall, dans ses proportions et dans son style » ogival flamboyant, porte sur la clef de voûte du porche, la date de 1585. C'est un témoin déjà vieux de plus de quatre siècles. Or, à la façade dudit porche, se voit le saint Patron de la paroisse (appelé aujourd'hui, on ne sait pourquoi, saint Guévroc, car rien ne dit que cet auxiliaire de saint Paul Aurélien ait jamais habité le territoire, et le vrai Patron est plutôt saint Wiwret). Ce dernier est représenté en moine bénédictin, portant tunique avec capuchon rabattu sur le col, et scapulaire. Cette même statue de religieux bénédictin se trouve reproduite, mais avec des proportions plus grandes, dans une belle croix en Kersanton, du XVIème siècle, érigée dans le cimetière. La superbe croix de procession, en argent massif, remarquable par son poids et ses fines ciselures, également du XVIème siècle, porte au revers la statue d'un moine de saint Benoît, facilement reconnaissable à sa grande tonsure monastique, à la chasuble ample, et à la croix bénédictine gravée aux quatre coins et au milieu du missel qu'il tient en mains. Enfin, dans la fontaine du saint Patron, découverte il y a deux ans, en contrebas du champ du « Cloître », on a dégagé au fond de la cuve, sous un amas de débris de toute sorte, une statue en Kersanton de moine bénédictin. Pourquoi tant de témoignages significatifs, si intentionnellement rappelés à la fin du XVIème siècle, si ce n'est afin d'attester que jadis, il y eut en ce lieu une résidence bénédictine ? La paroisse de Lanneufret était depuis bien longtemps tenue par des prêtres séculiers, les religieux ont dû se retirer quatre cents ans auparavant. Néanmoins leur souvenir demeure, et les reconstructions faites alors serviront à garder la mémoire de ces fondateurs de la paroisse. 3° L'onomastique bretonne : Elle permet de conclure que ce prieuré bénédictin n'est autre que celui dont il est question dans la notice XXXVIII du Cartulaire de Landévennec. M. J. Loth (Les noms des saints bretons, p. 40) écrit : « Euffret, dans Lanneuffret ». On identifie ce nom avec Lan-Wiuret (lan sancti Wiwreti) du Cartulaire de Landévennec (La Borderie). Je ne connais pas exactement la prononciation. Il me paraît probable que le nom a dû passer par la forme « üvret », représentant « wi-vret », vieux breton « Wiw-brit ». De fait, cette graphie « üvret » dont parle M. Loth, comme ayant probablement été une forme transitoire du nom actuel de Lanneufret, est celle des vieux documents écrits. Bien plus, elle subsiste encore dans le parler des plus anciens bretonnants de la paroisse. a) Documents écrits. — 1330. La première mention de Lanneufret se lit au compte des décimes de la province ecclésiastique de Tours. (Archives du Vatican, armario XXVIII, n° 10, reproduit par M. Longnon, Pouillé de la Province de Tours). Il y est dit que la paroisse de « Languefret » doit payer à la Cour de Rome, 20 s. On peut pour cette forme « Languefret » se rappeler les mutations que subissent les initiales des noms bretons. En 1467, nous trouvons l'orthographe phonétique actuelle, dans un compte de décimes de l'Evêché de Léon, « rector de Lanevret debet Capitulo Leonensi, pro synodo de festo Pentecostes, 3 s., la paroisse de Lanevret doit payer 3 sols au chapitre de Léon pour le synode de la Pentecôte ». 1669. — Le procès-verbal de l'installation de Miss. Franç. Corre comme recteur, porte « Lanæuvret » pour le nom de la paroisse (Archives Départementales du Finistère). 1689. — Un acte de vente de la ferme de Keryvon-Bian, écrit « Laneuvret » (Archives de la famille, de M. Isidore Kerdoncuff, maire). 1805. — Nous retrouvons la même prononciation, « Lanæuvret », dans un acte précédemment cité (Contrat de vente de la métairie du Prioldi, le 17 messidor an XIII, Archives de la famille de M. Louis Hamon, de Prioldi). b) Le parler populaire : De nos jours encore, la prononciation populaire du nom de « Lanneufret », celle qu'on retrouve en particulier sur les lèvres des vieillards de la paroisse, tel, M. François Kerbaul, né en 1841, au village de Kerarret, — c'est « Lanæuvret ». La diphtongue « æu » est très appuyée avec un son prolongé et très ouvert où se fait sentir assez fortement le v presque comme s'il y avait redoublement de cette lettre. On reconnaît donc là, en tenant compte de la modification de wi en ü que présumait M. Loth, le nom de la paroisse tel qu'il est transcrit au Cartulaire de Landévennec, c'est-à-dire voici plus de mille ans, en 955 : « Lan-Wiwreti, Lanæuvret ». 4° Enfin, la tradition locale vient aussi apporter son attestation. Le doyen d'âge de la paroisse, déjà nommé, M. Kerbaul, affirme tenir de sa grand'tante paternelle, Françoise Morvan, née en 1786, au même village de Kerarret, « qu'il y a eu jadis des moines à Lanneuffret ». Conclusion. — Tant d'indices concordants resteraient chose inexplicable, s'il n'était pas admis dès les origines, à Lanneufret, un prieuré et une résidence de Bénédictins. Ecarter une charte ne suffit pas pour nier un fait que tout, in concreto, proclame. Le fond de la notice XXXVIII du Cartulaire de Landévennec, que rejette M. Latouche, reçoit sa pleine vraisemblance de tous les souvenirs que nous venons de relever et de rassembler. Le sol et les pierres, le langage et les traditions des peuples sont aussi des documents. N'a pas complètement fait oeuvre d'histoire, qui ne les a pas consultés (Abbé J.-M. GUEGUEN, ancien Recteur de Lanneufret).

Note 2 : Lors de l'enquête sur la mendicité, M. Rannou, recteur, répond, le 17 Janvier 1775 : « Monseigneur, il y a à Lanneuffret 37 feux ; de ces 37 feux, il y en a 24 aisés, 8 qui achètent le blé et n'en vendent pas ; à ma connaissance, un seul mendiant, laboureur journalier, devenu infirme depuis 7 ou 8 mois ; sa femme est tisserante ; ils ont quatre enfants, dont l'aîné, âgé d'environ 12 ans, sera en état d'être aussi tisserant, à l'âge de 14 ou 15 ans au plus tard. Le travail ne manque pas, à Lanneuffret, à qui veut bien travailler. Ils ont environ douze livres de rentes annuelles, qu'ils pourraient, ce me semble, vendre, pour aider à leur entretien. Il n'y a, à Lanneuffret, ni hôpital, ni quêtes, ni quoi que ce soit en faveur des pauvres, ni, ce me semble, moyen d'en établir de particulier pour la paroisse ; mais comme Lanneuffret est enclavée dans Plounéventer, les mêmes établissements pourront servir pour l'une et l'autre paroisse » (Archives de l'Evêché).

Note 3 : Liste non exhaustive des RECTEURS DE LANNEUFRET AVANT LA RÉVOLUTION : - En 1560. Olivier Le Roux (G. 342). - En 1588. Pierre Cren ; se démet. - En 1588-1690. Denis Tetrel ; va à Saint-Thonan. - En 1690. Jean Le Bihan (r. G. 79). - En 1692. Yves Goazglaz ; sur démission du prédécesseur. - En 1734. Michel Le Rodellec ; se démet. - En 1734-1740. François Gloazglaz. - En 1740-1764. Jean Quéméneur. - En 1764-1785. Guillaume Rannou ; décédé. - En 1785-1789. François-Louis-Michel Moine ; décédé. - En 1789. Yves Cadiou ; sous-curé de Mespaul ; nommé recteur le 4 Septembre 1789. M. Yves Cadiou refusa le serment, en 1791, et s'embarqua à Roscoff, pour l'Angleterre, en Septembre 1792. Nous n'avons pu constater son retour d'exil, où, probablement, il est mort. Pendant la Révolution, vers la fin, la paroisse fut confiée à un vieux prêtre, M. Héliez, qui, avant la Révolution, était prêtre habitué à Guimiliau ; il avait été frappé de suspens par M. de Troërin, par suite de ses excentricités, et ce monsieur écrit : « Le bonhomme Héliès, ancien recteur de Laneuffret, n'est guère en état d'être employé, ni du côté du corps, ni de celui de l'esprit. J'ai été chargé, il y a bien des années, de lui notifier un interdit pour conduite au moins indécente. Elle fut suivie d'originalité. Le dimanche suivant de son interdit, il établit, dans le porche de l'église de Guimiliau, dont il était prêtre habitué, une boutique de lassets, de scapulaires et de chapelets. J'aime à croire que sa conduite est différente aujourd'hui, puisque Dieu lui a fait la grâce de souffrir beaucoup pour la bonne cause, pendant la Révolution, et que mes confrères Henry et Péron l'ont employé pendant une partie de ce tems. Ils l'avaient envoyé à Lanneuffret, où il s'est bien conduit. Si vous vouliez l'employer au ministère, il serait essentiel de l'avertir de s'habiller plus décemment, car sa malpropreté l'expose tous les jours à la risée publique.... On vient de me dire que le bonhomme Héliès, malgré son air de mendiant, est fort riche ; il a été longtemps au Séminaire, avant la Révolution ; mais malgré cela, il gagnait toujours de l'argent, en qualité de marchand de boeufs ». M. Péron est encore plus sévère, sur son compte. Il écrit, le 27 Février 1804 : « Vous avez connu cet original, à Sizun. Il est toujours le même homme, ignorant, cupide, insubordonné. Mon collègue crut pouvoir l'approuver, dans un temps de grande disette d'ouvriers. Il a été longtemps à l'île de Batz, à Plouescat... Toujours dans mon voisinage, il m'a causé à lui seul plus de peine et d'embarras que tout le reste du diocèse ensemble. Le seul respect pour l'approbation accordée par mon confrère, m'a empêché de l'interdire, j'avais obtenu son interdit de ce respectable collègue, mais un tems de tribulation et de trouble me fit différer de le lui notifier, et dans le besoin, on l'a depuis fort employé dans la petite paroisse de Lanneuffret, où il a désolé tous ses voisins, comme il le faisait lorsqu'il était à Plouescat. Je pense que l'oratoire de Pontchrist lui suffit, et qu'on lui fait encore grâce ». Liste non exhaustive des RECTEURS DE LANNEUFFRET, DEPUIS LE CONCORDAT : - En 1804-1808. Nicolas Roudaut. - En 1847-1853. Alain Héliès, de Lampaul-Ploudalmézeau. - En 1853-1858. Alain Donval, de Plounéventer. - En 1858-1860. Guillaume Colléter, de Plouézoc'h. - En 1860-1862. Jérôme Cosden, de Plouguerneau. - En 1862-1867. Jean-Pierre-Marie Trividic, de Plouzévédé. - En 1867-1868. Michel Gourmelon, de Plouézoc'h. - En 1868-1870. Jean Gourmelon, de Plouézoc'h. - En 1870-1873. Claude-Marie Rolland, de Plounéventer. - En 1873-1877. René-Marie Pouliquen, de Saint-Thégonnec. - En 1877-1900. Félix-Jean-Marie Brignou, de Saint-Mathieu de Morlaix. - En 1900-1905. Jacques-Marie Duédal. - En 1905-1909. Joseph-Marie Richard. - En 1909-1914. Jean-Pierre Rozec, de Saint-Méen, ... (Archives de l'Evêché).

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de LANNEUFRET

l'église Saint-Gwévroc ou Saint-Guévroc (1585). Il s'agit d'un édifice en forme de tau de la fin du XVIème siècle avec clocher-mur de 1734. Une des cloches est datée de 1571. Dans l'aile sud, l'une des fenêtres a un remplage décoré d'une fleur de lys. La voûte du porche, à clef pendante, date de 1585. Sur la sacristie, se trouvent les armes des Courtois et armes mi-parti des Le Jar et Gourio de Lannoster. La chaire à prêcher, avec médaillons des quatre évangélistes, date du XVIIème siècle. Le confessionnal date du XVIIème siècle. La cuve baptismale porte l'inscription "Qui credirit baptisatus fuerit, salvus erit" et contient une cuve en plomb avec la date de 1684 et le nom du recteur P. Cren. La croix processionnelle en argent date du XVIème siècle (vers 1598). L'église abrite une statue en kersanton de sainte Anne apprenant à lire à la Vierge ;

Eglise de Lanneufret (Bretagne).

Nota : Cette église est bâtie sur le versant Nord d'un plateau élevé, dont le sommet est à la cote de 88 mètres. Elle est très modeste dans ses proportions et dans son style. Sur une clef pendante, dans la voûte du porche, on lit la date de 1585. — Le clocher est simple, composé de deux baies pour cloches, formant premier étage et surmontées d'une autre baie unique que couronne une petite flèche avec clochetons d'angles. L'intérieur comporte une nef sans bas-côtés, deux bras de transept et mur absidal dans le même alignement. Trois autels en bois dépourvus de caractère quelques statues modernes. Statues anciennes. - 1°. Saint évêque ou saint abbé, avec chape, mitre et crosse, hauteur 1 m. 25, en pierre. Ce pourrait bien être l'image du saint Patron. - 2° Sainte Anne assise, faisant lire la petite Sainte-Vierge, 0 m. 80, pierre. - 3° Ecce-Homo, pierre, 0 m. 80. - 4° Saint franciscain, tenant un calice ou un ciboire, semblable à ceux que l'on voit à Bodilis, à La Roche et à Brennilis, et qui serait un saint Antoine de Padoue, d'après le Père Antoine de Sérent. - 5° Christ en croix, sur le tref ou poutre transversale dans la nef. - 6° A la façade du porche, saint moine, probablement saint Guévroc, patron. Chaire à prêcher, médaillons des quatre Evangélistes. — Cuve baptismale, inscription : QVI : CREDIDERIT : ET : BAPTISATVS : FVERIT : SALVUS : ERIT. — Près des fonts baptismaux, fenêtre fleurdelisée. Dans le cimetière, est une belle croix en Kersanton, du XVIème siècle, dont les croisillons portent les statues adossées de Notre-Dame et saint Jean, Ecce-Homo et saint Guévroc, costumé en moine et tenant un livre fermé. — Entre ces deux dernières images est une Notre-Dame de Pitié, ayant beaucoup de style et de distinction. Au haut de la prairie, vers l'angle Nord-Est du cimetière, est la petite fontaine monumentale du vénéré Patron. On desservait, autrefois, dans l'église de Lanneuffret, la chapellenie de Goasmoal ou de Keramanac'h, dont était présentateur un seigneur de Karamanach-Trénevez, puis M. de Kersauzon-Brésal. Revenu de 66 livres à charge de 60 messes par an. Et une chapellenie, dite de Paugam, présentée autrefois par les héritiers, puis par les Evêques de Léon, et dont était titulaire, en 1777, M. de Bonnemetz. Revenu : une maison et courtil affermés 18 livres, à charge d'une messe basse par semaine. En 1786, Mgr. de Léon concluait, de son enquête sur l'état des paroisses de son diocèse, que Lanneuffret était à supprimer (M. Abgrall).

le calvaire de l’enclos paroissial (1550) ;

la croix située sur la place du bourg (XVIème siècle) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Keramoal, les deux croix de l'enclos (XVIème siècle), la croix Croaz-Penn-ar-Valy (Moyen Age) ;

le manoir de Keramanach (XVIème siècle), reconstruit en 1879. On signalait autrefois deux autres manoirs sur la commune de Lanneufret : Kerlaret et Kerandraon ;

la fontaine (XVI-XVIIème siècle), située dans le chemin de Priolly ;

4 moulins dont le moulin de Poulbron, de Kermanac’h, de Kerasant, de Kerantraon ;

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de LANNEUFRET

MAISONS NOBLES :

- Courtois, sr. de Kerandraon : d'argent à trois hures de sanglier de sable ; alias : d'argent au chevron de gueules accompagné de trois hures de sanglier de sable.

- Keramanac'h, sr. du dit lieu : d'or au cormoran de sable ; devise : Littora praedatur.

- Poulpry, sr. de Keramanac'h : d'argent au rencontre de cerf de gueules.

- Le Vayer, sr. de Kerandraon : d'argent à deux haches d'armes de gueules adossées en pal.

(à compléter)

© Copyright - Tous droits réservés.