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LARMOR-PLAGE

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La commune de Larmor-Plage (bzh.gif (80 octets) An Arvor) fait partie du canton de Ploemeur. Larmor-Plage dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LARMOR-PLAGE

Le territoire de Larmor-Plage vient du breton "Locmaria Annarvor" (lieu consacré à Marie) et de "Plage".

Larmor-Plage (Lokmaria-an-Arvor) est un démembrement du territoire de la paroisse primitive de Ploemeur. Au VIème siècle, saint Gildas y fait construire une chapelle qui est détruite par les Vikings (entre 820 et 940).

Ville de Larmor-Plage (Bretagne).

Larmor est une ancienne chapellenie de la paroisse de Ploemeur et forme avec les villages de Kerblaisy, du Menez, de Kerderff et de Locqueltas, la frairie de Larmor.

Ville de Larmor-Plage (Bretagne).

C’est Louis II de Rohan qui est à la fin du XVIIème siècle le seigneur de Larmor. Larmor est érigé en commune en 1925. Le nom de Larmor-Plage est officialisé le 3 février 1924, afin de la distinguer de Larmor-Baden.

On rencontre l'appellation Locmaria Annarvor (en 1430) et Lokmaria-an-Arvor.

Note : Liste non exhaustive des maires de Larmor-Plage : ... Adolphe Coutillard (1925-1935), Louis Edelin (1935-1945), Maurice Le Mercier (1945-1948), Jules Le Guen (1948-1957), Louis Hervé (1957-1965), Eugène Remilly (1965-1977), Edmond Le Coz (1977-1989), Georges Jégouzo (1989-2001), Victor Tonnerre (2001-2020), Patrice Valton (2020-...), etc ..

Ville de Larmor-Plage (Bretagne).

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PATRIMOINE de LARMOR-PLAGE

l'église Notre-Dame-de-Larmor (XIV-XVIème siècle). Il s'agit d'une ancienne chapelle tréviale de Ploemeur et d'un lieu de pèlerinage pour les marins. Il s'agit d'une chapelle très renommée parmi les marins particulièrement, et nous en trouvons la preuve dans une déclaration rendue au Roi, le 19 avril 1640, par Pierre Le Chatton, procureur de la fabrique de Larmor, des biens immeubles et revenus temporels de cette chapelle. On y lit : "Le casuel du revenu de laquelle chapelle consistant à présent en fort peu d'oblations, les dévotions étant diverties par l'église et chapelle de Sainte-Anne, en la paroisse de Pluneret, près d'Auray ; en laquelle chapelle Nostre-Dame de Larmor est requis de faire de grandes réparations des ruines qui y arrivent journellement, étant située sur le bord de mer". Le XVIIème siècle a été fatal à Notre-Dame de Larmor, comme nous l'apprend une déclaration du 5 juillet 1689 : "Il estoit dû, déclare la fabrique en charge, quantité d'autres rentes pour les tombes et bancs de la noblesse, mais qui ne se payent plus ...". La chapelle renfermait anciennement les tombeaux d'un grand nombre de familles nobles du pays et même des environs : ceux des seigneur du Ter, Kermassonnet, Kerivilly, Chefdubois, Kervegan en Arzanno, La Saudraye en Guidel, etc ... Dans un aveu rendu au roi le 29 novembre 1519 par Jean de la Saudraye, après la mort de Charles de la Saudraye son père, il est dit : "Pareillement à luy apartient et est en pocession d'avoir une chapelle prohibitiffve à tous autres en l'esglise et chapelle de Nostre-Dame de Larmor située en la paroisse de Ploemeur au costé de l'épistre et ses armes en la vistre du pignon et en costé en plusieurs endroicts de ladite chapelle". Cette chapelle, datée du XIII-XIVème siècle et dont subsistent les piles nord de la croisée du transept, est agrandie en plusieurs étapes. Bien orientée, elle comprend une nef à bas-côtés, un transept aux croisillons peu débordants et un chœur à chevet plat. La nef communique avec les bas-côtés par de grandes arcades en tiers-point reposant en pénétration sur des colonnes à base ornée d'un simple tore. Le carré du transept est délimité par de grandes arcades en plein cintre retombant sur des faisceaux à colonnettes engagées. L'église est couverte d'une charpente lambrissée à clefs pendantes dont les sablières et entraits sont finement sculptés de figures et de blasons. La nef est reconstruite en 1491 : elle est flanquée au nord d'un porche flamboyant voûté d'ogives et daté de 1506 (inscription en relief). Une chapelle, dédiée à sainte Anne, vient s'adosser au porche en 1545. La tour-clocher fortifiée date de 1613-1630 : la tour remonte à 1613 (initiative de Louis VII de Rohan) et la guérite date de 1630. De style Renaissance, la tour est surmontée en 1666 d'une flèche polygonale, à la base de laquelle court une galerie à baies géminées en plein cintre. Un escalier de 71 marches amène à la plate-forme du clocher. Sous le porche Nord, de chaque côté, sont de magnifiques statues des douze apôtres, datées de 1491-1552, sous des dais richement sculptés avec arcatures et accolades : les statues sont supportées par des socles flamboyants sur lesquels on voit les noms des donateurs avec leurs armoiries. A l'intérieur, est une jolie piscine à accolade décorée de crochets et flanquée de pilastres à pinacles. Le Grand-Retable du maître-autel, dont les niches abritent les statues de saint Efflam et de sainte Barbe, date de 1685-1690 : il présente au centre une peinture de Notre-Dame de Larmor secourant des navires (donation des seigneurs du Ter) et les blasons de Louis II de Rohan et de son épouse Louise de Rieux sont placés de chaque côté du maître-autel. Le retable de la Passion (appelé aussi "autel des Juifs"), en bois polychrome, date de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème siècle : il présente une foule d'une quarantaine de personnages au pied du calvaire sur lequel se dressent les trois croix. Le "Christ de Pitié", en bois polychrome, date du XVIème siècle. La statue de saint Roch, en bois polychrome, date du XVIème siècle. On y trouve aussi une statue en bois polychrome de saint Thurien et une statue de la Vierge à l'Enfant (dite "Notre-Dame des Anges") datée du XVIIème siècle. Le groupe de la "Déploration du Christ", en pierre polychrome, date du XVIème siècle. La maquette ex-voto du Saint-Jean date de la fin du XIXème siècle. On voit sur un entrait du choeur les armes des Chef-du-Bois et c'est sans doute à eux que l'on doit la construction ou la reconstruction de la chapelle au début du XVIème siècle ;

Eglise de Larmor-Plage (Bretagne).

Nota 1 : En 1613, un certain prêtre, du nom de Lucas Le Leslé, s'imagina de s'investir sans façon de la chapellenie de Larmor et de s'en attribuer le revenu et les oblations. Il prétendit, mais sans pouvoir en exhiber les preuves, que la Cour de Rome lui en avait délivré le titre. De quel droit, c'est ce que messire Le Leslé se donnait fort peu la peine d'expliquer. C'était une grosse affaire pour le recteur de Ploemeur. Aussi, Henry Le Nenez (c'est-à-dire le nom du recteur de Ploemeur sous lequel cet événement eut lieu) ne laissa-t-il pas longtemps l'intrus en repos. Traduit devant le présidial de Vannes, Lucas Le Leslé, ne pouvant justifier de ses droits, fut, par sentence du 30 août 1614, expulsé de la chapellenie de son invention, et par la suite Henry Le Nenez et ses successeurs demeurèrent paisibles possesseurs des revenus et du casuel de Notre-Dame de Larmor.

Eglise de Larmor-Plage (Bretagne).

Nota 2 : Une phrase,— tirée de notes écrites par messire François Le Pittu (Note : Messire François Le Pittu était né à Ploemeur, d'une riche famille de paysans. Son père était Jacques Le Pittu, et sa mère Jacquette Bienvenu), recteur de Ploemeur (1669-1695), à l'occasion d'un procès de Guillaume Troallan et de la chapelle de Notre-Dame de l'Armor, représentée par son procureur, Marc Le Chatton (Note : Marc Le Chatton demeurait à Quéhello-Congard ; il était procureur syndic de la chapelle de Notre-Dame de l'Armor. Avec son père, Pierre Le Chatton, le jeune, et son grand-père, Pierre Le Chatton, le vieux, tout le XVIIème siècle est occupé par cette famille, dans la charge de procureur ou de trésorier responsable des intérêts de la chapelle. Le premier d'entre eux a son nom inscrit sur la tour de l'Armor, en 1630. Il nous reste de lui un aveu au roi en 1640), — attira, pour la première fois, notre attention sur le culte de sainte Anne à Larmor. Ce procès, commencé en 1693, ne fut terminé qu'en 1697, deux ans après la mort de messire François Le Pittu. Le recteur écrit : ..... « Nota. — Sans aller plus loin que son village on luy fera voir (à Guillaume Troallan) par bons titres qui justifient le contrair (de son assertion). la fondaôn de la chapelle de Sainte-Anne et le baillée de Nicolas Danno » (Archives paroissiales de Ploemeur). Le parchemin annoncé plus haut se trouve à l'article 46 des papiers concernant l'Armor. Il a 0m656 de haut sur 0m332 de large. — Le sceau a disparu, mais la place en est bien conservée. Au dos de cette pièce, on lit, sous le mot : « Notandum », « Fondaon de la chapelle de Sainte-Anne de l'Armor ». Une autre inscription, à peu près effacée par le temps, donne cette lecture : « Touchantz la chapelle appellée Sainte Anne au sgr de Kerivilli, a debuoir de rente la somme de ungt minot de forment que paient Thomas et Blanche Ropertz de Locgueltas ». Le texte prouve que ce titre est de la même date que le document. Voici en entier cet acte qui est un acte prônal des plus importants (Note : un acte prônal est souvent, comme dans ce cas, une vraie délibération de la paroisse, passée à l'église, sinon toujours au prône du moins à l'issue de la messe ; tous tes délibérants pouvaient prendre la parole et s'opposer aux prétentions des seigneurs ou des recteurs. Les paroissiens ne manquaient pas généralement d'user de leur liberté. Je serais porté à croire que des oppositions se seraient présentées en ce jour, parce qu'on n'emploie pas dans la délibération l'expression absolument consacrée dès cette époque : « Du consentement unamine des d. paroissiens ». L'accord s'est-il produit, en donnant à cette chapelle le nom de Sainte-Anne ? Peut-être. Dans nos pays, les délibérations de ce temps sont bien. rares) : Par noz courtz de la Rochemoysan et de Treizfauen et par chacune delles ô submission jurée à jcelles en tant que mester est — en droict ont esté pntz noble home Maistre Regné Desportes Sgr de Brensent et de Kerivily demeurant au d. lieu de Kerivily en la parroesse de Plœmeur, dune partie (Note : René Desportes était fils de Louis Desportes. seigneur de Kerivily, de la famille des Desportes-Caric : sa mère Marie de Coetcandec. Sa femme était Marguerite de Couetnours, dont la famille était originaire de Riantec). — Et vénérable et discret maistre Eutroppe Colin, Recteur de la d. parroesse de Plœmeur, Hervé le Goffhir (Note : Hervé Le Goffhir est un des principaux personnages de Plœmeur de son époque. La famille Goffhir demeurait à Kerlorec ; et, pendant plus d'un siècle, elle a fourni les plus anciens procureurs connus de la chapelle de l'Armor), procureur syndicque de léglise et chapelle de Nre-Dame de Locmaria Larmor estante en la d. parroesse, Hervé le Parc, Germain le Romancer (Note : Hervé Le Parc et Germain Le Romancer (ou Remancer) doivent être les deux « fabriques » de cette année 1546. Généralement, ce sont les deux premiers noms d'une énumération. Leur fonction les rendait responsables des recettes d'une paroisse ; ils collectionnaient les sommes perçues par les égailleurs-receveurs des différentes frairies), Jehan Kerdern, Jehan Lastellec, Jehan le Limantour, Estiene le Gallic, Jehan Keroher, Jehan le Discot, Guillaume Audren, Regnan Salou, Germain Fichou, Pierre Stalou, Guillaume le Floch, Perrot le Floch, Jehan le Pougessat (Note : Pougessat est devenu Pouguessat et actuellement Pouezat), Germain Cozoal (Note : Cozoal est devenu Cohal), Regnan Cariou, Allain Cariou, Jehan le Moullic, Geruais le Pougessat, Jehan le Tiec, Loys le Mignon, Germain le Taillandier, Jehan le Cren, Jacob Bienvenu, Françoys Meliou, Germain Bretin, Hervé le Tiec, Jehan Paubley, Pierre le Pappe, Francoys Séou, Loys le Hunczec, Colin Hervé, Allain Manoy, Jehan le Pappe, Pierre le Corre, Mahé le Parc, Olivier le Taillandier, Loys Cazueuet, Yuon le Conen, Guillaume Manoy, Yvon Guillouic, Jeban Magadou, Guillaume le Bihan, Jacob Raoul, Lorans Rouzandas, Lorans le Taler, Anthoine le Cozic, Allain Jestin, Jehan le Boulebar, Yuon le Hunczec, Yuon Paris, Pierre le Grant, Yuon Manoy, Jehan Ropertz, Jehan Marhin, Jehan Hervé, Allain le Boulebar, Guillaume Meliou, Loys Raoul, Guillaume Pezron, Perrot Perriou, Henry le Goffhir, Jehan le Goffhir, Yuon Ropertz, Allain le Bihan, Germain le Discot, Guillaume le Goffhir, Allain Balgor, Yuon le Coroller, Guillaume Arzur, Allain Kergourgant, Jehan Gardic, Guillaume Thomason, Yuon le Montaigner, Lucas le Boulebar, Hervé Quezuen, Jehan le Fichant, Jehan le Briz, Louis Boulben, Jehan Ezoan, Pierre Ezoan, Jehan Guilherm, Henry le Briz, Yuon Guilherm, Françoys Charlles, Jehan Gardic, Yuon le Kerroher, Guillaume Keraulan, Henri le Huncec, Guillaume le Pitu, Jouhan le Fichant, Nouel Guerneau, Yuon le Coeffec, Hervé le Roy, Henry le Moign, Allain Caignart, Pierre le Briz, Germain Kererou, Guillaume Ezecaelou, Olivier Bienuenu, Jehan Cariou, Xpofle le Couppanec, Vincent le Canyou, Jehan le Hen, Jehan le Moign, Hervé le Pougessat, Mahé Jégou, Olivier le Venedj, Lorans Ropertz, Henry Salaun, Françoys le Kerroher, Olivier Lastellec, Jehan Arzur, Estienne le Canyou, Richart le Bonyou, et chacuns parroessiens de lad. parroesse de Ploemeur representantz le corps politique de la d. parroesse congrugés et assemblez ou prosne de la grande messe de la d. parroesse, ce jour et reste de la Circoumsition nre Seigneur célébrée en la d. eglise de Nre Dame de Larmor ainsi que lon a de coustume pour ouyr loffice divin et disposer de leurs affaires et négoczes daultre partie (Note : Avant la Révolution do 1793, c'était la coutume de chanter la grand'messe à la chapelle de Larmor le jour de la Circoncision de Notre-Seigneur et à toutes les fêtes de la Vierge. On voit que la coutume datait de longtemps). Lesqueulx Recteur et parroessiens ont donné et donent permission et leur assentement au d. Desportes acceptant de faire une arche et oupuerteure devers le cueur dicelle eglise en lun des vestiaires dicelle chappelle et y meptre aultyer et y faire fenestres et vitres ô pouvoir et faculté, au d. Desportes de y meptre et tenir escabeaux et actoudouers et meptre et avoir es d. vitres ses armes et de ses prédécesseurs comme bon luy semblera et droit de prohiber aultres à y meptre ne tenir actoudouers ne armes (Note : L'arche dont il s'agit est celle qui est bouchée actuellement par la grande porte gothique de la sacristie du nord, et qui était ouverte autrefois. La fenêtre de la sacristie a pu et a dû être refaite ; à part cela, la sacristie est l'ancienne chapelle de Sainte-Anne. L'autel était, sans doute, devant l'entrée, sous un écusson qui exista encore sur la sablière. A le voir, on ne peut connaître les couleurs du blason ; il a un lambel et, sur le champ, trois maillets, 2 et 1. La pierre d'autel, qui sert de seuil extérieur à la porte de la tour de l'Armor, est probablement l'ancien autel de Sainte-Anne). — Et pour donation de ce que dessus oultre le bastiment et construction que fera de nouveau le d. Desportes de la d. chappelle, il baille et transporte par cestes au d. Recteur et parroessiens savoir le tiers au d. recteur et les deux partz pour l'entrectement et réparaon de la d. eglise de Nre Dame ung minot de fourment, mesure de Henbont, de rente, et levée par chacun an à chacun terme de Sainct Gille, sur le gaige et hypothecque dune tenue de héritaige ô ses appartenances située au villaige de Logueltas en lad. parrouesse appartenante au d. Desportes en laquelle demeurent Thomas et Blanche Ropertz, et qu'ilz tiennent du d. Desportes à tiltre de convenant à domaine congéable à Iusement du pays, au pris de six minotz de fourment, une perrée avoine, le tout dicte mesure, deux chappons et une corvée de convenant de rente par chacun an à chacun terme de Sainct Gille, par ce que des apnt le d. Desportes quicte ou susdict Roperz et aux aultres destenteurs en laduenir de la d. tenue ung minot de fourment de rente, à valoir sur la rente que apnt debue au d. Desportes et sera debue en lavenir au d. Desportes et ses hoirs et leurs causeaiantz et pouoir et faculté aus d. Recteur et syndicque pnt et futurs de executter sur et en d. tenue par chacun an par deffault de payement du d. minot de fourment de rente passé le d. terme de Sainct Gille. Et consentent les d. Recteur et parroessiens que leur absence le d. Desportes puisse obtenir décret de Monseigneur leuesque de Vennes (Note : Le texte latin du décret est à la suite de cet acte prônal, sur le même parchemin) du pnt accord — et les choses et chacune dessus d. tenir garantir et acomplir promisrent et promecttent les d. parties et chacunes par leurs sermentz et sur tout leur bien et ad ce tenir furent par nous ô jugement de nos d. courtz et chacune condempnez et les y condempnons. — Donné tesmoign de ce les seaux estably aux contractz de nos d. courtz et chacune à cestes mis. — Ce fut faict et gréé ou d. prosne en la d. eglise de nre dame de Larmor le premier jour de janvier (Note : Le 1er janvier 1546 est ta date de vieux style. On doit donc corriger cette phrase en disant 1er janvier 1547. Ce premier janvier était un samedi. L'approbation qui va suivre est du 13 juin 1547 qui tombait le lundi dans l'octave de la fête du Saint-Sacrement) lan mil cinq centz quarante et six. L. JUBIN (Note : La signature de Louis Jubin, sieur de Kerouran, au pied de cet acte est celle du gendre de René Desportes, fiancé on marié, depuis quelques semaines, (1546) à Marie Desportes. Il deviendra bientôt lui-même seigneur de Kerivily. Un enfant de son arrière-petit-fils sera l'occasion d'un des principaux miracles du P. Le Nobletz. Sainte Anne n'a-t-elle pas voulu, par l'entremise de notre grand missionnaire, témoigner sa reconnaissance à cette famille), passe. DUCAMERN, passe. Tous les chefs de famille de la paroisse avaient le droit de délibérer à cette époque ; c'est ce qui explique tant de noms dans cet acte. Ploemeur comprenait alors les paroisses actuelles de Ploemeur, de Lorient, de Kerentrech et de Merville, mais la population était bien faible puisque la rive du Scorff était presque déserte. Il faut remarquer qu'on ne mentionne aucun des nombreux seigneurs de Ploemeur dans la délibération. Les principaux d'entre eux étaient ceux du Ter, qui avaient depuis longtemps une chapelle prohibitive à Notre-Dame de L'Armor, du côté de l'évangile, entre le maître-autel et la future chapelle de Sainte-Anne. Les seigneurs de Keruherre venaient aussitôt après. Je ne parle pas du seigneur de Treizfaven, qui était Louis de Rohan, l'un des grands personnages de la Bretagne. Doit-on conclure de là que ces seigneurs n'ont pas assisté à la réunion ? Nous ne pouvons le dire. On ne les signale guère que lorsqu'ils sont en cause et alors souvent leurs femmes assistent en même temps qu'eux. Il serait à croire, que, ce premier janvier Marguerite de Kernours ait assisté son mari. — Les prêtres de la paroisse, aussi, assistaient à la réunion ; chaque fois qu'il s'agissait d'accepter une fondation, on devait prendre leur avis ; à part le recteur, ils ne sont pas cependant signalés. Pour bien se rendre compte de la solennité, employée en cette circonstance, il faut nécessairement suppléer à ce qui n'est pas exprimé. Y a-t-il rien de plus suggestif sur l'état social de ce seizième siècle que ce referendum populaire ? La noblesse avec sa haute autorité et sa grande richesse, le clergé avec son influence incontestée réclament le consentement du peuple, non pas d'un petit groupe trié par des élections pipées, mais le peuple tout en entier réuni en assemblée générale. Rien ne se fait sans l'accord commun. Les obstacles venaient souvent de l'un ou l'autre des trois ordres. Mais, en ce jour, tout le monde s'unit en faveur de Sainte Anne de l'Armor.

Eglise de Larmor-Plage (Bretagne).

Voici le décret de l'évêque de Vannes : « Iginius de Fontana..... dj in Xpo patris dni dni Laurenti (Laurent II Pucci, évêque de Vannes). Dei gratia dioecesis et epatus veneten electi epi et administratoris in suis civitate et diocese veneten ad infrascripta et consimilia peragenda in spualibus et temporalibus Vicarius gnalis datus spialiter et deputatus universis et singulis pntes literas inspecturis lecturis au audituris. Salutem in dno. Noueritis nos pro parte magistri Regnati Desportes de Brensent et de Kerrivily Dni temporalis fuisse debite requisitus quathenus omnia et singula in suprate contractu contenta et declarata ac per venerabilem virum Dm Eutropium Collin, Rectorem parrochialis ecclie et parrochie de Plœmeur, veneten diocesis, ac parrochianos dicte parrochie in eodem suprato contractu noiatos saniorem partem parrochianorum eiusdem parrochie illosque repntantes dnicaliterque et in prono magne misse dnicalis dicte parrochie, ut moris est, quo ad de ea re negocye et rebus contentisque et narratis in huoc contractu disponendum et ordinendum invicem ocadunatos et congregatos ex una. Et eumdem magistrum Regnatum Desportes ex alia respective partibus inita et concordata ratifficare laudare et confirmare atque approbare autoritatemque et decretum nrm auctoritate ordinaria et qua ratione nri vicariatus officij fungimur in in hac parte interponere actque in premissis opportune prouidere dignaremur — Idicrco nos actenden petitionem et requisitionem suorum fore justam jurique et rationi consonam et pro justa patente non, est denegandus assensus etiam per narrata in huoc suprato contractu in utilitatem et augmentum dicte parrochialis ecclie de Plœmeur et illius fabrice cedunt auctoritate ordinaria nobis in hac parte commissa et qua raone nri vicariatus officii fungimur in hac parte suprascriptum contractum per curias de la Rochemoisan et Traezfauen initum et confectum de data diei prime mensis januarii anni Dni millesimj quingentesimj quadragesimj senti. — Sic signatum seu passatum L. Jubin, passe ; F. Ducamern, passe. Omnia et singula in eodem suprascripto contractu contenta et narrata cum punctis et articulis in eo declaratis confirmamus ratifficamus et aprobamus rataque et gratas actentis tenore et forma eiusdem habuimus et habemus vimque et efficaciam perpetuis futuris temporibus habere volumus et decernimus nrmque super hoc duximus interponendum et interponimus assensum et decretum. — In quorum fidem pntes fieri et per secretarij nri scribam infrascriptum signari et subscribi sigillique nri vicariatus officij veneten quo in talibus utimur, jussimus et fecimus appensione muniri. — Acta fuerunt hec Veneti in domo epali veneten de mota nuncupata in civitate ven sita, die tridecima mensis Junij, anno millesimo quingentesimo quadragesimo septimo ; — presentibus inibi Guydone Moguedec, clerico Veneten, et Ludovico Morice laïco macloviensis respective dioces ... testibus ad premissa spialiter atque rogatis. Le Floch pro secretario » ;

le calvaire de Kerhoas ;

le château Margaret (XIXème siècle), édifié par M. G. Ouizille. Siège aujourd'hui de la Direction du Port de Lorient ;

le château de l'Amirauté (XIXème siècle), ancienne résidence de l'amiral allemand Doenitz pendant la guerre de 1939-1945. C'est aujourd'hui le siège de l'Amirauté de la Marine Nationale de Lorient ;

le château du Cercle Naval (XXème siècle). C'est aujourd'hui le siège du Cercle de la Marine Nationale ;

la fontaine Notre-Dame-de-Larmor ;

Fontaine Notre-Dame de Larmor-Plage (Bretagne).

 

Fontaine Notre-Dame de Larmor-Plage (Bretagne).

la fontaine de Saint-Thurien ;

la fontaine de Kerdeff ;

la fontaine de Treuch ;

la ferme de Locqueltas (XVIIème siècle), située rue Eugène-Le-Coupanec. Une des pierres de l'encadrement de fenêtres porte la date de 1670 ;

la ferme de Keranzec (vers le XVIIIème siècle), située rue de Kerblaisy ;

la maison Kergoz (XVIIIème siècle), située rue des Goélands. La date de 1782 est inscrite sur un linteau ;

les vestiges de l'ancien moulin à marée ;

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A signaler aussi :

l'allée couverte et dolmen situés dans le Parc de Kerguelen (époque néolithique) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LARMOR-PLAGE

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Larmor-Plage. La paroisse de Larmor-Plage dépendait autrefois de Ploemeur.

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