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LARRE

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La commune de Larré (bzh.gif (80 octets) Lare) fait partie du canton de Questembert. Larré dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LARRE

Larré vient, semble-t-il, du nom du village de « Lesnaré » (signifiant cours seigneuriale de l’Arré).

Larré est un démembrement de la paroisse de Sulniac. Larré a pour titulaires Saint Aignan et Saint Méen. Au Moyen Age, on recense plusieurs seigneuries sur le territoire de Larré, dont celles de Kerplat, de Lesnaré et de La Haye (ou Haie).

En 1790, Larré est érigé en commune du canton de Questembert et du district de Rochefort. Une partie des habitants de Larré s'opposent à la constitution civile du clergé et participent le 13 février 1791 au combat de Liziec près de Vannes. En mars 1793, ils participent aussi à la prise de Rochefort.

Ville de Larré (Bretagne).

Note 1 : Larré, à 8 kilomètres de Questembert et à 21 de Vannes, est limité au nord par la rivière d'Arz, qui le sépare du Cours de Molac ; il est borné à l'ouest par Elven, au sud par la Vraie-Croix, et à l'est par Questembert et Molac. Sa superficie est de 1702 hectares, dont la moitié environ est sous landes. En 1891, sa population est de 752 habitants. Le bourg, sur une petite hauteur, est en partie masqué par quelques collines plus élevées. Un tumulus oblong, de 1m,50 d'élévation, situé au nord de la Haye, a été fouillé en 1873, et a laissé voir, à l'intérieur, un cromlech, précédé d'une allée, et ayant au centre deux menhirs debout. On y a recueilli des charbons, des cendres et une petite hache en silex (Bull. 1874, p. 122). — Un autre tumulus, situé près du même village, mériterait également d'être fouillé. De la période romaine, on connaît des fours, situés dans un champ tout auprès du manoir de la Haye, enfouis actuellement sous la culture ; et auprès du moulin à vent de ce lieu, un camp de forme carrée, dont les parapets ont environ 50 mètres de côté et 2 mètres de hauteur ; non loin de là se voit une autre enceinte plus vaste, mais à talus moins élevés. En 849, le pont de Larré, sur la rivière d'Arz, se nommait le pont d'Alurit (Cartulaire de l'abbaye de Redon, p. 202). Faut-il en conclure que le nom d'Alurit est le même que celui de Larré ? — Non, car les deux noms sont trop dissemblables, et d'ailleurs les noms des ponts peuvent changer, comme ceux des autres lieux (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Larré : Guillaume Pichon (1791-1793) ; Pierre Le Guenego (1793-an 7) ; Isidore Lavenant (An 7-1826) ; Louis Pierre Lavenant (1826-1855) ; Jean-Marie Raulo (1855-1892) ; Jean Julien Raulo (1892-1897) ; Jean-Pierre Le Page (1897-1911) ; François Pedron (1911-1947) ; Gabriel Le Brun (1947-1977) ; René Julien (1977-1995) ; André Serazin (1995- ?) ; etc ...

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PATRIMOINE de LARRE

l'église Saint-Aignan (XIVème, XVIIIème et XIXème siècles), reconstruite en partie au XVIIIème siècle. Elle est complétée en 1839 par l'adjonction d'une chapelle dédiée au Rosaire au Sud. La chapelle du Rosaire abrite une peinture du XVIIème siècle, représentant l'Institution du Rosaire et les figures des donateurs. Le clocher, situé au dessus du porche occidental, est surmonté d'une flèche en ardoises. L'intérieur de l'église est rénové en 1976. Les vitraux sont modernes. Une poutre sculptée présente les armoiries des seigneurs de la Haye, une autre des gueules de dragon à ses extrémités. Les deux niches du choeur abritent les statues en bois de saint Aignan et de sainte Anne ;

Eglise de Larré (Bretagne).

Nota : La paroisse de Larré est mentionnée en 1387 dans les titres du chapitre de la cathédrale, mais son origine est bien antérieure. Elle est sous le patronage de saint Aignan, évêque d'Orléans, mort le 17 novembre 453. L'église est sous le double vocable de saint Aignan et de saint Méen. Celui-ci est mort le 21 juin 617. L'édifice, en forme de croix latine, n'offre rien de particulier. La chapelle du Rosaire et la tour datent de 1839. Le presbytère a été construit en 1776. Dans le cimetière se voit une croix en pierre, dont le pied offre quatre personnages sous pignons ; la base carrée présente également des saints grossièrement sculptés. Tout auprès se trouve une autre croix, en forme de quatrefeuille, où l'on voit d'un côté le Christ, et au-dessus la Vierge et l'Enfant, de l'autre le Sauveur entre deux personnages, et au-dessus saint Christophe portant Jésus. Les chapelles publiques sont : — 1° Saint-Firmin, au village du Moustoir-Maria. Ce nom est à remarquer et rappelle le souvenir d'un ancien établissement monastique. — 2° Sainte-Barbe, en un lieu isolé, vers le sud-est. — 3° Sainte-Anne, près du château de Larré. Les frairies étaient celles du Moustoir-Maria, de la Grée, de la Motte, de Largoët et de la Rivière. Il n'y avait que la chapellenie de Kerlagadec et celle de la Donjanterie. Le recteur, nommé à l'alternative, levait la dîme à la 33ème gerbe. En 1757, son revenu net était évalué à 600 livres. En 1790, il était évalué en gros à 925 livres, mais il fallait en déduire la pension du curé et quelques frais accessoires, ce qui le ramenait à 450 livres. La langue du pays est actuellement le français ; le breton en a disparu récemment, et presque tous les noms de villages sont restés comme des témoins de son règne passé. Parmi les rares noms français, on peut remarquer celui de l'Hôpital, qui rappelle soit un ancien établissement charitable, soit une simple dépendance d'hôpital. Larré faisait partie de l'ancien doyenné de Péaule. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Questembert et du district de Rochefort. Son recteur, M. Le Normand, refusa le serment en 1791, et vit peu après vendre le pré du presbytère, huit pièces de terre à Kerlagadec, dépendant de la chapellenie de ce nom, et la tenue Pédron du bourg, appartenant au chapitre de la cathédrale, ainsi que la fondation appelée la Donjanterie, située également au bourg. Pendant les troubles, Larré fournit plusieurs volontaires à la Chouannerie, et le capitaine Nicolas reçut plus tard un fusil d'honneur. Larré passa en 1800 dans l'arrondissement de Vannes, fut maintenu en 1801 dans le canton de Questembert, et se vit ériger de nouveau en paroisse en 1802. Au concordat, M. Le Normand, revenu d'Espagne fut replacé à la tête de sa paroisse (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Larré (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Larré et ses recteurs"

la chapelle Sainte-Anne (XIXème siècle), édifiée au XIXème siècle près du château de Larré ;

l'ancienne chapelle Saint-Firmin (XVIIIème siècle), édifiée au XVIIIème siècle au village de Moustoir-Maria ;

l'ancienne chapelle Sainte-Barbe (XVIIIème siècle). Il s'agissait d'un petit édifice rectangulaire édifié au XVIIIème siècle dans un lieu isolé ;

la croix des douze apôtres (XVIème siècle), située dans l’ancien cimetière. La base du pied est ornée de quatre personnages dont l'évêque saint Aignan ;

la croix de Saint-Christophe (XVI-XVIIème siècle). La base garde les traces d'un blason ;

le château de Kerplat. La seigneurie appartenait autrefois à la famille Hindreuf, puis à la famille Talhouët ;

l'ancien château de Larré. Siège de l'ancienne seigneurie de Larré ayant appartenu en 1500 à Jean de la Haye. Cette seigneurie possédait un droit de haute justice. Seuls subsistent quelques vestiges ;

le château de la Haie, encore surnommé la Cours de la Haye (XVIème et XVIIème siècles). Il appartenait autrefois à l'ancienne seigneurie de la Haye. Propriété de Jehan de la Haye en 1427, en 1464 et en 1481. Puis propriété successive des familles Le Meilleur (en 1704), Guerry (en 1763) et Bruc. Les deux portails d'entrée en plein cintre sont surmontés du blason de la famille de La Haye et de la date de 1631. On y trouve un pigeonnier. Une des lucarnes (XVIIème siècle) est surmontée d'un tympan sculpté et orné de trois personnages ;

le castel de Trémégan, propriété de la famille Danio ;

la fontaine Saint-Aignan (XVIIème et XIXème siècles), située près de l'église Saint-Aignan et restaurée en 1874. La date de 1874 est gravée sur le fronton. On y voit une statue récente de saint Aignan ;

Fontaine de Larré (Bretagne).

la mairie (XVIIème siècle), située au bourg de Larré. La maison est datée de 1661 ;

les moulins à eau de la Haye ou Haie (XIXème siècle), de Larré (reconstruit au XXème siècle), de l'Echange, de St Christophe ;

A signaler aussi :

le tumulus situé au nord de la Cour de la Haye. Il comprend un cromlech précédé d'une allée couverte ;

les fours gallo-romains près de la Cour de la Haye ;

un camp romain de forme carrée d'environ 50 mètres de côté ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LARRE

Au moyen âge, plusieurs seigneuries s'établirent sur le territoire de Larré :

1° Larré, haute justice, possédé successivement par plusieurs familles. Le château, situé presque à l'extrémité orientale de la paroisse, dans le village de ce nom, n'offre plus qu'une masse ruinée.

2° La Haye, au nord-est, près de l'Arz, berceau d'une famille qui portait : de gueules à 3 coquilles d'argent. La branche aînée de Larré a produit les rameaux de la Haye-Dréan et de la Haye de Silz. Ce château passa en 1704 aux Le Meilleur, en 1763 aux de Guerry, puis aux de Bruc.

3° Le Budy, au nord-ouest, a été possédé pendant quelque temps par les La Haye.

4° Kercamarec, à côté du Budy, a été possédé aussi par la même famille.

5° Kerplat, à l'est-sud-est, aux Hindreuf, puis Talhoet.

6° Lesnaré, aux Cornulier, puis Keruzan, Lentivy (ou Lantivy), La Bourdonnaye et Saint-George.

LESNARÉ. Fief-seigneurie en la paroisse de Larré, évêché de Vannes. A appartenu successivement aux Cornulier, Keruzan, Lantivy, La Bourdonnaye et Harscouët de Saint-George, par alliances successives entre ces familles. En 1426, Lesnart aux enfants de feu Olivier de Lesnart. En 1666 la maison et métairie noble de Lesnaré possédées par les enfants mineurs de feu Guy Millon, écuyer, et de damoiselle Marguerite Prudhomme (Etat des terres nobles de l'évêché de Vannes) (Théodore Courtaux, 1899).

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Larré : Jehan de la Haye (la Cour de la Haye), Ollivier de Lesnaré (Lesnaré), Nicolas Sarias (Droycoet).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 2 nobles de Larré :

Guillaume MARION (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge ;

Jehan de la HAYE, mineur remplacé par Jehan Oudyc : porteur d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Larré :

Jehan de la HAYE (60 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Guillaume MARION : comparaît armé d'une vouge ;

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