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LAUZACH

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La commune de Lauzach (bzh.gif (80 octets) Laozag) fait partie du canton de Questembert. Lauzach dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LAUZACH

Lauzach vient du breton « Loc-Jacq » (Saint Jacques).

Lauzach semble être un fundus gallo-romain. Lauzach dépendait autrefois de la seigneurie de Rochefort, dont le possesseur jouissait, dans, la paroisse, des privilèges de fondateur et de prééminencier.

Sous l'Ancien Régime, Lauzach dépend du doyenné de Péaule et de la sénéchaussée de Vannes. Lauzach est érigé en commune en 1790 du canton du Muzillac et du district de La Roche-Bernard.

Ville de Lauzach (Bretagne).

Note : Lauzach semble tirer son nom de son patron saint Jacques, Loc-Jacq. Ce petit territoire, sans limites naturelles, est borné au nord par Berric, à l'ouest par Le Gorvello, Theix et La Trinité, au sud par Surzur et Ambon, et à l'est par Noyal-Muzillac. Sa superficie est de 1076 hectares, dont une grande moitié est sous lande ; aussi, en 1891, sa population n'est-elle que de 415 habitants. Leur langue usuelle est le breton. Le bourg est à 9 kilomètres de Questembert, et à 18 de Vannes. Ce sol a conservé quelques vestiges de l'antiquité. A l'est du village de la Clarté se trouvent les débris d'un dolmen de fortes dimensions, et tout auprès un menhir renversé. On n'a rien signalé de l'époque gallo-romaine (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de LAUZACH

l'église Sainte-Christine (XVII-XIIIème siècle). Cette église était dédiée autrefois et cela jusqu’en 1809 à Saint-Jacques. Elle est en forme de croix latine et date, dans son ensemble, du XVIIIème siècle. Le portail a été refait en 1816 et la sacristie en 1833. On y conserve un fragment de la Vraie Croix venue d'Italie ;

Eglise de Lauzach (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée jadis à saint Jacques, et depuis 1809 à sainte Christine, vierge et martyre, n'offre rien de remarquable. Le choeur conserve encore les traces d'une tentative d'incendie commise pendant la Révolution ; le portail a été refait en 1816, et la sacristie en 1833. On y conserve une parcelle de la Vraie-Croix, venant d'Italie. Un lech bas et arrondi, qui devait se trouver dans le cimetière, se voit aujourd'hui à la porte du presbytère. Il y a deux chapelles dans la paroisse. — 1° Saint-Michel, au bourg, qui renferme encore la vieille statue de saint Jacques, placée jadis dans l'église paroissiale. — 2° Notre-Dame de la Clarté, au village de ce nom, vers le sud­-ouest, construction de forme rectangulaire, en grand et moyen appareil. La fenêtre du choeur, aujourd'hui bouchée, est de style ogival, avec meneaux en flammes et trilobes, et semble appartenir à la fin du XVème siècle. Le lambris porte la date de 1727, et le portail, la partie la plus récente, celle de 1772. On vient en pèlerinage à cette chapelle pour les maladies des yeux, ainsi que l'indique son vocable, et l'on va ensuite se laver à la fontaine voisine. Les frairies étaient celles de Saint-Michel et de la Clarté. Aucune chapellenie ne s'était fondée ici. Le recteur outre, la jouissance du presbytère et de son vaste pourpris, situés en dehors du bourg, dîmait à la 11ème gerbe sur trois quartiers et à la 33ème sur les autres. En 1757 son revenu net était évalué à 500 livres. Le curé ou vicaire (car il y en avait un, pour aider le recteur dans le service de la paroisse et du pèlerinage de la Clarté), avait son logement au bourg, dans la maison Bergadon, donnée dans ce but, vers 1600, par Martine Gourdel, à la charge de douze messes par an. Ce bâtiment, détourné de sa destination, sert vers 1891 de mairie et de maison d'école. Lauzach, mentionné dès 1387, était du doyenné de Péaule et de la sénéchaussée de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, et incorporé au canton de Muzillac et au district de la Roche-Bernard. En 1791, son recteur, M. David, refusa le serment, ainsi que son vicaire, et dès l'année suivante il dut se cacher pour continuer son ministère. Pendant la Révolution, une lutte meurtrière se livra autour de l'église paroissiale et dans le cimetière, entre les bleus et les chouans ; ce qui nécessita en 1800 une réconciliation de ces lieux saints, profanés par l'effusion du sang. Lauzach, compris dans l'arrondissement de Vannes en 1800, passa au canton de Questembert en 1801 et recouvra son titre paroissial et son ancien recteur en 1802 (Joseph-Marie Le Mené - 1892).

Voir aussi   Ville de Lauzach (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Lauzach et ses recteurs"

la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté (XVème et XVIIIème siècles), située au village de la Clarté. Il s'agit d'un édifice construit au XVème siècle, mais très remanié au XVIIIème siècle. De plan rectangulaire, elle présente au chevet une belle fenêtre en tiers-point à réseau flamboyant, malheureusement bouchée. Le portail a été refait en 1722. Le tour-clocher date de 1772. La chapelle est couverte d'une charpente lambrissée datée de 1727. Sa façade de l'ouest, entièrement moderne, est surmontée d'une flèche octogone en pierre dont la base est entourée d'une balustrade. Le retable (XVII-XVIIIème siècle), dont les colonnes sont peintes en faux marbre, comporte un tableau représentant l'Adoration des Mages ;

Chapelle de Lauzach (Bretagne).

 

Chapelle de Lauzach (Bretagne).

la chapelle Saint-Michel (XVIIIème siècle), située au bourg de Lauzach. Elle est contemporaine de l'église et renferme de vieilles statues de bois, dont une de saint Jacques qui provient, semble-t-il, de l'église paroissiale et trois autres en bois polychrome dont l'archange saint Michel, Jeanne d'Arc et une carmélite, sainte Thérèse de Lisieux ;

Chapelle de Lauzach (Bretagne).

la croix Kéribiaux (XI-XIIème siècle). Elle semble être taillée dans un menhir ;

la fontaine Notre-Dame-de-la-Clarté (1710), située à La Clarté ;

les moulins à vent de Kerbliher, de la Drague ;

A signaler aussi :

les restes d’un dolmen, situé près du village de la Clarté ;

un menhir renversé, situé près du village de la Clarté ;

la stèle de l’abbé Pierre Noury (1743-1804), recteur de Bignan et originaire de Lauzach ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LAUZACH

Au moyen âge, Lauzach dépendait de la grande seigneurie de Rochefort. Le possesseur de ce fief était considéré comme le fondateur et le seigneur supérieur de la paroisse ; il avait droit de placer ses armoiries dans le vitrail au-dessus du maître-autel, d'avoir bancs à queue du côté de l'évangile et près du chanceau, d'avoir un enfeu dans le choeur, et de jouir de tous les honneurs, prééminences et prérogatives appartenant au seigneur haut justicier, fondateur et seul prééminencier. L'église et le presbytère relevaient de lui, à devoir d'oraisons et d'une messe à célébrer, chaque année, par le recteur, le 25 novembre, fête de sainte Catherine. Les seigneuries secondaires de la paroisse étaient :

1° Kerdaniel, au sud-est, appartenant à P. du Bisset en 1420.

2° Kerruyo, au nord-ouest.

3° Monterno, aux Noyal en 1600, puis aux Sérent.

4° Le Puil, vers le sud, à Jean de Kerguezec en 1420.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Lauzach : Guillemette et Pezron Benoist (Kerdaniel), Eonnet du Coedic (Kerlomène), Allain Malor de Kerguesec (le Puil), Perrot de Monternaut et son fils Henry (Monternaud, en Keribeau), Perrot Gamo (Kergoro, en Keribeau).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'un seul noble de Lauzach :

Pierre de MONTERNAULT : porteur d'une brigandine et d'une salade, comparaît armé d'un arc et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'un seul noble de Lauzach :

Pierre de MONTERNAULT : comparaît en archer ;

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