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LAVAU-SUR-LOIRE

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La commune de Lavau-sur-Loire (bzh.gif (80 octets) Gwal-Liger) fait partie du canton de Savenay. Lavau-sur-Loire dépend de l'arrondissement de Saint-Nazaire, du département de Loire-Atlantique. 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LAVAU-SUR-LOIRE

Lavau-sur-Loire vient de l'ancien français "valle" (la vallée).

La présence romaine est attestée par l'existence d'une villa nommée "La Chaussée".

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

La région est évangélisée au VIIème siècle par l'évêque Saint-Martin de Vertou et ses disciples. La Garenne était jadis un port comme Rohars (en Savenay). L'histoire de Lavau(-sur-Loire) est dominée par la seigneurie de La Haye de Lavau (ou Haie de Lavau) dont on trouve trace au milieu du XIème siècle. Cette seigneurie appartient à Escomar de Lavau (en 1060), à la famille de Laval (à la fin du XIIème siècle), à Jean de Penhouët (en 1413). La seigneurie relève de la vicomté de Donges et possède un droit de haute justice qui s'exerce au bourg de Lavau-sur-Loire.

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

Lavau-sur-Loire s'appelle Lavau jusqu'au décret du 18 avril 1920. Le premier maire de la commune de Lavau est le curé constitutionnel Pierre Tallendeau (originaire de Saint-Fiacre).

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

Note 1 : le recteur de Lavau, Guyomard du Roscouet refusa le serment de la Constitution civile du clergé, et fut déporté en Espagne. L'abbé Paul Rouaud, né à Lavau en 1762, vécut caché dans la région et baptisa le 22 avril 1794, les deux jumelles de madame de Lescure. Le curé constitutionnel fut Pierre Tallendeau (qui mourut le 24 octobre 1800). On trouve ensuite les recteurs : Guihard et Halgan (sous le 1er Empire), Jean Baptiste Péneau (sous la Restauration), Bazin, Bouétel et Guérin (de 1861 à 1885), ....

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de Lavau-sur-Loire : Tallendeau, Poumier, Delassalle, Briand, Duteil, Picaud Pierre et François, Bosque, Picaud, Thomas, Picaud, Seignard, Berranger, Auguste Ardeois, ...

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

Note 3 : en 1840, les propriétaires de Lavau-sur-Loire qui paient le plus d'impôts sont : Jacques Adam, Morin de Prémion, de Cadaran, Nouvellon, François Picaud, Oger du Rocher et Benoiston. Les Graslin, Mellinet et Bertrand-Geslin étaient jadis propriétaires de belles étendues de marais en Lavau.

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

 

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de LAVAU-SUR-LOIRE

l'église Saint-Martin (XIII-XVI-XIX-XXème siècle), dédiée à saint Martin de Vertou et édifiée au XIIIème siècle par les moines de l'abbaye de Blanche-Couronne (de La Chapelle-Launay). L'édifice est restauré aux XV-XVIème et XIXème siècles. L'ensemble de l'édifice date du XVIème siècle, à l'exception du porche qui date du XIIIème siècle. Le seigneur de la Haye avait jadis droit de lisière, banc, enfeu et armoiries. L'église est détruite par un incendie le 4 août 1994 et reconstruite de 1995 à 1997. La chaire extérieure date du XIII-XVIème siècle. Une porte date du XVIème siècle. La charpente est riche d'un décor moyenâgeux. Les retables sont anciens et l'on remarque un grand Christ, puis une Piéta en pierre polychromée du XVIème siècle. Une croix processionnelle en argent repoussé est datée de 1588. Si l'on croit la tradition, les boulets qui restent dans les murs de l'église, dateraient du temps de la bataille de Savenay ;

Eglise de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

 

Eglise de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

l'ancienne chapelle Notre-Dame de Pitié, détruite en 1802 ;

l'ancien manoir de la Haie de Lavau. Il ne subsiste guère qu'un portail. Il s'agit de la demeure de la famille L'Escu de Runefaut, puis de leurs héritiers, les de Châteaugiron (Leprestre) et les de Trécesson. Cette ancienne châtellenie avait un droit de haute justice. Après la Révolution, le domaine appartient toujours à de Trécesson et à son beau-frère Poulpiquet du Halgouët, puis aux héritiers de Boussineau et Chevière de Saint-Morand. Le domaine est vendu au profit de la famille Adam-Redor, puis des Nouvellon de Frossay et du baron Bertrand-Geslin (fils d'un maire de Nantes) ;

la maison (XIXème siècle), située à La Bernadais. Cette maison faisait jadis partie du domaine des Morin de Prémion, hommes de lois alliés aux Oger du Rocher ;

l'ancienne école Sainte-Bernadette (XVII-XXème siècle). La paroisse y installe en octobre 1950 une école primaire. Cette école ferme en 1990 et les bâtiments sont achetés par la commune de Lavau-sur-Loire ;

4 moulins dont le moulin à vent du Piais, des Grand'Arrées, du Haut-Chemin,.... ;

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

A signaler aussi :

plusieurs manoirs et maisons du XIV-XV-XVIème siècle ;

des silex taillés et des haches en pierre polie, trouvés à la Garenne et à la Chaussée, témoignent de l'antiquité de ces lieux d'habitation. La Chaussée fut le siège d'une ville gallo-romaine ;

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

 

Ville de Lavau-sur-Loire (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LAVAU-SUR-LOIRE

La seigneurie de La Chaussée, propriété de la famille de Saint-Aubin, puis de leurs héritiers, les de Cadaran.

La châtellenie de La Haye-Lavau : La seigneurie de la Haye en la paroisse de Lavau représentait aux siècles derniers l'antique châtellenie de Lavau. Cette châtellenie appartenait dès l'an 1060 à Escomar de Lavau ou plutôt de Laval, comme on disait alors. Ce seigneur étendait ses droits de fiefs jusqu'à Savenay. Il eut pour successeurs Vital de Laval en 1198, Rouaud de Laval en 1218 et Geoffroy de Laval en 1237. Mais de tous ces chevaliers on ne connaît que les noms figurant dans les chartes contemporaines. A la fin du XIIIème siècle cette famille de Laval semble disparaître et la seigneurie de Lavau se trouve en 1294 entre les mains du duc de Bretagne (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 1112).

Au XVème siècle il n'est plus fait mention de la châtellenie de Lavau mais seulement de celle de la Haye de Lavau, s'étendant comme elle en Lavau, Savenay et Malleville. En 1413 Jean sire de Penhouët rendit aveu au vicomte de Donges pour sa seigneurie de la Haye de Lavau. Ce chevalier qui fut amiral de Bretagne, était fils de Guillaume de Penhouët, capitaine de Rennes en 1356, et de Jeanne de Fronsac. Jean de Penhouët épousa Marguerite de Malestroit dont il eut Guillaume de Penhouët, mari de Françoise de Maillé. Ceux-ci donnèrent le jour à Françoise de Penhouët qui s'unit à Pierre de Rohan, seigneur de Gié et maréchal de France. Cette dame était morte lorsqu'en mai 1501 Pierre de Rohan son mari rendit aveu pour la Haye de Lavau appartenant à leur fils Charles de Rohan, héritier de sa défunte mère (Archives de Loire Inférieure, E453). Plus tard, la Haye de Lavau passa aux mains du petit-neveu de Charles de Rohan, Jean de Rohan, baron de Frontenay, qui en 1568 afféagea une partie des communs de la paroisse de Lavau. Ce Jean de Rohan avait épousé Diane de Barbanson-Cany, mais il mourut sans postérité. Sa succession fut recueillie par le fameux capitaine huguenot René vicomte de Rohan, mari de Catherine de Parthenay et mort à la Rochelle en 1586. Ce seigneur pour obvier aux suites des édits portés contre les Protestants, avait simulé en 1578 la vente de la Haye de Lavau à Jean Cadiou, procureur au présidial de Nantes. Mais après la mort de René de Rohan, sa veuve paya en 1587 le rachat dû au vicomte de Donges pour la seigneurie de la Haye de Lavau qui continuait d'appartenir aux Rohan (Archives de Loire Inférieure, E443). En 1600, cette dame, Catherine de Parthenay, vendit sérieusement cette fois, au nom de son fils Henry de Rohan dont elle était curatrice, les terre et seigneurie de la Haye de Lavau. L'acquéreur fut Olivier Martel, seigneur de la Malonnière en le Loroux-Bottereau, où il habitait ; il rendit aveu en 1602 pour la Haye de Lavau au vicomte de Donges. Marie Martel, soeur du seigneur de la Malonnière, hérita de lui à sa mort et apporta la Haye de Lavau à son mari Hardy Bérault, seigneur de Riou, qui la possédait en 1631. Vint ensuite Olivier Bérault, probablement fils des précédents, seigneur de la Haye de Lavau en 1660, et dont la femme Guillemette de Coutance vivait encore veuve douairière en 1680. De leur mariage sortit Hardy Bérault, seigneur de la Haye de Lavau en 1675, qui eut cette année-là de son union avec Lucrèce Bidé, une fille nommée également Lucrèce. Ce seigneur mourut le 29janvier 1680 et fut inhumé dans l'église de Lavau. Sa fille Lucrèce Bérault épousa vers 1695 François-Pierre de Lescu, seigneur de Runefau, nommé en 1702 président des enquêtes au Parlement de Bretagne. Devenu par ce mariage seigneur de la Haye de Lavau, M. de Runefau perdit sa femme le 13 mai 1730 et mourut lui-même le 29 avril 1756. Leur fille, Marie-Gabrielle de Lescu, avait épousé à Lavau, le 26 novembre 1725, Jean-François de Poul piquet, comte du Halgouët, conseiller au Parlement de Bretagne. Elle vivait encore en 1781 et partageait alors la propriété de la terre seigneuriale de la Haye de Lavau avec sa parente Agathe de Trécesson, femme de René Le Prestre, comte de Châleaugiron (Archives de Loire Inférieure, E452).

Qualifiée de châtellenie dans tous les anciens actes, la seigneurie de la Haye de Lavau relevait prochement de la Roche-en-Savenay et en arrière-fief de la vicomté de Donges. En 1413 son possesseur, le sire de Penhouët, reconnut devoir en outre, au duc de Bretagne, une rente de 10 livres appelée garde et payable à chaque fête de Noël. La haute juridiction de la Haye de Lavau, exercée au bourg de Lavau, s'étendait, avons-nous dit, en trois paroisses Lavau, Savenay et Malleville ; dans les trois églises de ces localités le seigneur de la Haye avait droit de lisière, banc, enfeu et armoiries. Il lui appartenait d'ailleurs plusieurs autres droits féodaux savoir : droit d'avoir un bateau sur la Loire pour passer de Lavau au pays de Retz, — droit d'ancrage sur tous bateaux abordant et stationnant sur les rivages de la châtellenie, — droit de tenir une foire le jour Saint-Barthélemy au bourg de Lavau et de lever double coutumes en ce bourg huit jours avant et huit jours après cette foire, — autre droit de coutumes sur les trois foires tenues à Savenay à la Saint-Martin d'été, la Sainte-Croix de septembre et la Saint-Thomas de décembre, avec droit d'exiger ces jours-là de chaque boucher de Savenay une langue de bœuf ou de vache, — droit de contraindre les hommes du fief de Lavau à venir prendre à la porte de sa prison les criminels condamnés à mort et à les conduire, les armes à la main, aux fourches patibulaires de la châtellenie, — droit d'obliger tous les marchands de poisson passant à pied, à cheval ou en charrette à la porte du manoir de la Haye, à s'y arrêter et à dire trois fois à haute voix : Venez au poisson pour Monsieur et pour Madame ; « et les habitants dudit manoir en peuvent prendre à volonté en payant raisonnablement » ; — droit de bris sur la Loire, de chasse, pêche et garenne, etc. (Archives de Loire Inférieure E451).

En domaine proche le seigneur de la Haye de Lavau possédait : le manoir de la Haye cerné de douves, avec chapelle, colombier, bois futaie et taillis — de nombreux prés et marais — deux moulins à vent près le bourg de Lavau, — un auditoire et un four à ban au même bourg, — enfin des dîmes levées dans les paroisses de Lavau et de Malleville (Archives de Loire Inférieure E451). Un certain nombre de terres nobles relevaient de la châtellenie de la Haye de Lavau : les principales étaient Lescrain, la Haye de Maure, le Chastellier, le Chesne, la Babinaye, etc. (Archives de Loire Inférieure E451).

(à compléter)

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