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LA SITUATION FÉODALE DE LÉCOUSSE

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Au XIème siècle, la paroisse de Lécousse relevait de Bothard du Châtellier (MAUPILLÉ, Deux Cantons, p. 115 ; LE BOUTEILLER, II, 169), ou simplement, le terrain sur lequel était bâtie l'église ; ou encore la terre seigneuriale (qui était le manoir — voir ci-dessous).

1° Juridictions seigneuriales.

Les principales juridictions seigneuriales étaient celles de Larchapt, du Bas-Châtellier, des Acres, de Saint-Brice, du Bois-Guy, des abbayes de Savigny, de Rillé et de Pontlevoy, du prieuré de la Trinité, etc...

2° Seigneuries.

1° La GUILLERIE (Basse Justice), petite seigneurie s'étendant sur 124 journaux et sur 4 maisons, en haut du Gast, côté sud. Elle relevait de Fougères, et appartenait : en 1680, à Jacques Tranchant, du chef de sa femme, Renée Le Marchand ; en 1750, à Denis Poirier ; en 1774, à Poirier de la Gautrais ; en 1787, à Adélaïde Poirier, veuve Le Carpentier.

2° Le MANOIR DE LA FORÊT. Cette seigneurie possédait une Moyenne Justice. Elle en fut débouté en 1680. En 1679, le seigneur de Poilley, qui revendiquait la mouvance du Manoir, fut débouté, et la mouvance attribuée au Roi. Le Manoir, terre seigneuriale de Lécousse, relevait donc du Roi, au XVIIème siècle. Par ailleurs, une rente due par cette terre au Bas-Châtellier porte à croire qu'elle en a jadis relevé ; c'est peut-être pour ce motif que la paroisse était dite dépendre du Châtellier. (Voir ci-dessus.) La seigneurie s'étendait sur une dizaine de fiefs. En 1163, le Manoir appartenait à Robert de la Forêt. On le voit ensuite en possession des de Meullant, puis, au XVIème et au XVIIème siècles, des de Beaucé ; puis des de Bregel (XVIIème siècle), et enfin des Baston (XVIIème et XVIIIème siècles). Lors de la Révolution, le Manoir était habité par Paul-Jérôme du Pontavice qui fut guillotiné à Fougères le 15 avril 1794.

3° Domaines seigneuriaux.

Métairie de la. CROIX-HAMON : domaine proche de l'abbaye de Rillé ; vendue nationalement, le 13 avril 1791, pour 205.000 livres.

Métairie noble de la BONDONNAIS (37 journaux) : domaine proche du Manoir.

Domaine de FOLLEVILLE ou FORVILLE : domaine proche de l'abbaye de Rillé, donné à Rillé vers 1160 par Nigel, fils de Béranger ; vendu nationalement, le 26 janvier 1791, pour 31.300 livres.

Métairie de la GAUTRAIS, confisquée jadis par Mercœur, sur Jean Saucet ; a longtemps appartenu au Prieuré de la Trinité.

Etangs et moulins du GUÉ-LANDRY : domaine proche de Rillé ; vendus nationalement, le 1er février 1791, pour 21.500 livres.

Prairie du GUÉ-MAHEU : domaine proche de Rillé ; vendue nationalement, le 23 février 1791, pour 5.600 livres.

Métairie des LANDES (30 journaux) : domaine proche du Manoir.

Métairie et moulin du MANOIR : domaine proche du Manoir.

Moulin à papier du PONT-AUX-ANES : domaine proche du Manoir.

Métairie de VILLEHERBUE : domaine proche du Manoir.

La BARDOULAIS, a longtemps appartenu au Prieuré de la Trinité.

4° Mouvances.

La BAYETTE ou ABBAYETTE, relevait du Prieuré de la Trinité.
La PETITE-BAYETTE, appartenait à l'hôpital Saint-Nicolas.
Fief et masure de la BÉRUCHÈRE, relevait de Saint-Brice.
Maison et métairie de BLICHE ou BELICHE, relevait de Fougères.
Village de la BONDONNAIS, relevait du Bas-Châtellier quant à la juridiction, et du Roi quant aux rentes, qui étaient perçues par les soins du seigneur du Châtellier. (Il me semble que ce village se trouve en Saint-Germain et non en Lécousse).
Terre des BOUIS, appartenant aux Ursulines ; fut vendue nationalement, le 1er février 1791, pour 10.600 livres.
Closerie du BOURG-L'ECHANGE, appartenant aux Ursulines ; vendue nationalement, le 26 janvier 1791, pour 4.200 livres. — Une grande partie des maisons et jardins du Bourg-l'Echange (burgus Escambiæ) furent donnés à l'abbaye de Rillé, vers 1160, par Guillaume l'Angevin, frère de Raoul II.
Le BRÛLIS, appartenait, au XVIIIème siècle, à Jean Desbois, qui vendit, en 1631, à Tristan Courtays de Racinoux.
Fief des BUFFETIÈRES (entre le Gast et la Gautrais), relevait de Rillé.
Fief noble de la BURLAIS, relevait de Larchapt.
Fief noble des Haute (27 j.) et Basse (40 j.) CHARRARIE, relevait de Larchapt.
Fief de CHEVAUX-MORTS, relevait de Fougères. La métairie de Chevaux-Morts appartenait à l'hospice Saint-Louis.
Fief de la CHOSNIÈRE (80 journaux), relevait du Manoir.
Autre fief de la CHOSNIÈRE et de MARVAISE, relevait du Bas-Châtellier.
Autre fief de la CHOSNIÈRE, relevait de Saint-Brice.
Fief de la CLOCHARDIÈRE, relevait du Bas-Châtellier.
Fief de COMBE-DE-LA-VILAINE, relevait du Bas-Châtellier.
Lieu et terre de la COURCOËT, relevait de Fougères ; appartenait, aux derniers siècles, aux de Saint-Germain. — Le Champ-du-Lion dépendait de la Courcoët.
Fief de la DAVIAIS (28 j.), relevait du Manoir, mais payait aussi des rentes à Fougères.
Fief de la DORISSAIS, relevait de l'abbaye de Rillé ; appartenait, au XVIIème siècle, aux Desbois.
Autre fief de la DORISSAIS, relevait du Châtellier quant à la juridiction, et de Fougères quant aux rentes.
Fief de la DUSSETIÈRE, relevait de Rillé.
Partie du faubourg de l'ECHANGE, relevait de Rillé.
La maison de l'ECHANGE, appartenait aux du Bois-le-Bon.
Communs de la vallée de FAVERIE, relevaient des Acres.
Fief de la FAVERIE, relevait du Châtellier quant à la juridiction, et de Fougères quant aux rentes.
Terres nobles de la GARENNE et de la MÉSANGÈRE, relevaient de Fougères ; elles furent données, en 1448, par le duc François Ier, à son secrétaire Pierre Beylet. Appartenaient encore, au XVIème siècle, aux Beylet ; en, 1780, à Germain Goret, sieur de Courteille.
Fief de la GUIBERDIÈRE, relevait des Acres.
Autre fief de la GUIBERDIÈRE, relevait du Bas-Châtellier pour la juridiction et du Roi pour les rentes.
Fief noble de la HAMELINAIS, relevait de Larchapt.
MÉSANGÈRE (voir ci-dessus Garenne).
Fief de la MÉTAIRIE, relevait de Rillé.
Fief de MONTAUBERT (40 journaux), relevait des Acres, mais payait aussi des rentes à Fougères.
Autre fief de MONTAUBERT, devait 8 boisseaux de seigle au prieuré de la Dauphinais.
Closerie de MONTAUBERT, appartenait à l'abbé Laîné qui la vendit le 3 novembre 1791, ce qui la fit rayer de la liste des biens nationaux le 8 novembre 1792.
Lieu de NEUVILLE, relevait de Fougères.
Fief du PARC-LODÉ, relevait de Rillé.
Fief noble de PÉROUSEL (80 journaux), relevait de Larchapt. (Petrosellum au XIIème siècle — voir Le B., II, 261).
Autre fief de PÉROUSEL (100 journaux), relevait du Manoir ; Le Bas-Pérausel, membre de ce fief, appartenait aux Ursulines depuis 1682 ; auparavant, il était aux Le Bigot.
Autre fief de PÉROUSEL, relevait de Rillé.
Métairie du PONT (72 journaux), appartenait aux Ursulines de Fougères ; fut vendue nationalement, le 23 mars 1791, pour 66.500 livres.
Village de la PORCHERIE ou POUCHERIE, relevait du Bas-Châtellier.
Fief de la PORCHERIE (30 journaux), relevait des Acres.
Fief de la PORTE (38 journaux), relevait du Manoir.
La BASSE-PORTE, appartenait, lors de la Révolution, aux de Saint-Germain.
Fief des ROCHES, relevait de Rillé (se trouvait entre le Gué-Perroux et le chemin du Pont-aux-Anes).
Terre roturière de la ROUXELAIS ou ROUSSELAIS, relevait de Fougères.
Closerie des SALLES, confisquée sur l'abbé de Mézenge et attribuée, le 8 ventôse an XII, aux hospices de Fougères.
Fief du faubourg de SAVIGNY, relevait de l'abbaye de Savigny ; donné, au XIIème siècle, par une dame du nom de Pèlerine, à l'abbaye de Savigny. Le don comprenait un moulin avec son étang et un pré connu sous le nom de pré Meulan.
Moulin à blé et à tan de SAVIGNY, relevaient de l'abbaye de Savigny.
Lieu roturier de la SERMANDIÈRE relevait de Fougères.
Fief noble de la TANGOUGÈRE (50 journaux), relevait de Larchapt.
Terre de VAUGARNY, relevait de Fougères et appartenait au Prieuré du Château. Elle fut vendue nationalement, le 26 janvier 1791, pour 18.600 l.
Lieu noble de la VIGNE, relevait de Fougères. La Vigne est signalée dès le XIIème siècle. C'était la « Vigne » du seigneur de Fougères. On sait que l'on cultivait un peu la vigne dans nos pays jadis.
Fief de la VIGNE, relevait de Fougères.
Fief de dessus la VIGNE, relevait de Savigny ; donné, au XIIème siècle, par Pélerine à l'abbaye de Savigny.
Fief de la VILLE-HAMON (Croix-Hamon ?) (62 j.), relevait de Fougères.
Fief de la VILLEHERRUE, relevait de Fougères, membre de la Vairie de Fleurigné.

(Emile Pautrel).

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