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Leleslay était un village dépendant du fief de Beaumanoir dès 1496. Il s'appelait le Leslay, comme aujourd'hui, en 1535 (Arch. des C-du-N, 1 E 1522) [Note : Il y a bien eu une famille du Leslay, qui portait pour armes d’argent à un lion d’azur, armé, lampassé et couronné de gueules. Le nom de cette famille éteinte dans la première moité du XIXème siècle, a été repris par les Fercoq du Leslay (décret du 16 déc. 1851). Mais ce nom était sans rapport avec celui de la paroisse et de la commune des Côtes-du-Nord, car il vient de la terre de Leslé, paroisse de Lesbin, aujourd’hui commune de Pont-Scorf (Morb.)]. Dès 1670 le Leslay avait une église tréviale et un curé, mais les baptêmes des enfants de cette trève se faisaient alors dans une des églises voisines, généralement celle de Saint-Gildas. C'est seulement à partir de janvier 1678 que les baptêmes furent célébrés au Leslay. Il faut en conclure que l'érection en paroisse était peu antérieure. La nouvelle paroisse fut distraite de celle du Vieux-Bourg de Quintin, dont elle devint une succursale.

Elle élut sa première municipalité au début de 1790. Le nom de la commune fut Leslay, selon l'arrêté du 27 octobre 1801. Peu après il fut corrigé en Leleslay par l'arrêté rectificatif du 14 février 1802, mais l'article le fut toujours séparé et décliné (du au génitif). La lettre s ne se prononce pas dans ce nom.

Il a dû y avoir une modification du territoire de cette commune, s'il est vrai que le manoir de la Villechevalier, aujourd'hui en Boqueho, appartenait au Leslay en 1792 (Généal. Chassin, p. 55).

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Cette commune ne possède sur son territoire qu'un édifice ancien important :

1) le château de Beaumanair, reconstruit presque entièrement au XIXème siècle, mais conservant encore une tour du XVIème siécle qui a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 31 mars 1926. Ce château est dit parfois Beaumanoir-Eder pour le distinguer d'un autre du même nom en Evran. Il appartient au Comte Henri de Saint-Pierre ;

En dehors de ce monument, il n'y a guère à citer que :

2) Plusieurs croix situées dans le bourg, dont une est datée de 1757 ;

3) La ferme de Kergomar, dans laquelle ont été réemployés quelques éléments de l'ancien manoir du même nom, notamment un linteau armorié.

 

Le parc et l'étang de Beaumanoir forment un rite pittoresque.

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Trois événements seront rappelés ici :

1) Dans la nuit du 5 au 6 février 1795, les Chouans firent une incursion au Leslay et brûlèrent des archives de la municpalité (Arch. des C-du-N, 1 Lm 5/82) ;

2) Le Leslay fut érigé de nouveau en succursale (ou paroisse) par l’ordonnance du 29 juin 1841. Le territoire de la nouvelle circonscription paroissiale fut prélevé sur celui de la succursale de Saint-Gildas ;

3) Le 19 octobre 1896 fut bénie la nouvelle église Saint-Symphorien.

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Les personnages connus ayant eu un rapport avec cette commune se rattachent à Beaumanoir :

1) Guy Eder de la Fontenelle, né vers 1574, fils cadet du seigneur de Beaumanoir. Chef d’un parti de la Ligue, il fut condamné à mort et exécuté à Paris le 27 septembre 1602 (voir sa biographie, dans la notice de Langueux) ;

2) Louis-Antoine Crozat, baron de Thiers, né vers 1699, fils et héritier d'Antoine Crozat qui avait acheté la seigneurie de Beaumanoir au duc de Coislin, évêque de Metz en 1716 [Note : Sur François du Halgouët, acquéreur de Beaumanoir en 1647, et les ducs de Coislin ses héritiers, voir par ailleurs]. Louis-Antoine fut brigadier des armées du Roi, lieutenant général et commandant pour le Roi en Champagne. Il mourut à Paris le 15 décembre 1770. Ses trois filles, co-héritières de la terre de Beaumanoir épousèrent, la première le Comte de Béthune, lieutenant général en Artois, gouverneur d'Arras ; la seconde le maréchal duc de Broglie ; la troisième le marquis de Béthune, lieutenant général, colonel général de la Cavalerie.

(Bulletin d'informations des maires).

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