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Siège et reddition du château de Quintin au duc de Mercoeur

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La Ligue ou Sainte Ligue ou Sainte Union est un mouvement religieux et politique qui regroupe les catholiques français de 1576 à 1594, lors des guerres de Religion.

La population entière de Bretagne va combattre pour sa foi et pour le Duc de Mercoeur contre le Roi. Des brigands tels le sieur de La Fontenelle, vont ravager le pays. En province les derniers chefs de la Ligue se soumettent en 1598.

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Bretagne : Histoire des guerres de la Ligue

Siège et reddition du château de Quintin au duc de Mercoeur.

Pendant qu'une partie de l'armée du duc de Mercoeur avec les Espagnols assiégeaient les petites bicoques, ledit seigneur était à Nantes. Pourvoyant aux affaires de son parti par toute la province, selon les occurrences, délibéra de réduire à son obéissance le château de Quintin, appartenant lors au seigneur comte de Laval, qui depuis mourut sans hoirs en Hongrie contre les Turcs ; et voyant que sa présence était requise, parce que le sieur du Liscoët, qui y commandait, ne s'étonnait pas pour le bruit, comme à la vérité il était brave et vaillant cavalier, commanda donc à son armée de s'acheminer du côté de Callac et réduire Corlay en passant, ce qu'il fit, et lui se trouve au rendez-vous avec sa cavalerie qu'il avait auprès de lui. La ville n'était pas forte, n'étant fermée que de vieilles douves et de barrières. Ayant donc été bloquée et disputée pendant quelques jours, les assiégés se retirèrent au château qui était fortifié par la garnison, mais non pas en état de tenir contre une armée qui traînait un gros attirail de canons. Le sieur du Liscoët, après dix ou quinze jours de siège, et après avoir fait tout ce qu'un homme de valeur était obligé de faire en une si pauvre place, étant sans espérance de secours, rendit le château par capitulation et bagues sauves. 

Ayant le duc de Mercoeur mis ses gens en garnison audit château, sous le commandement d'un capitaine, licencia son armée dans les garnisons et se retira de rechef à Nantes. Les habitants de Quintin, craignant d'être blâmés par leur seigneur de Laval d'être d'un contraire parti à lui qui était de celui du roi et de sa religion, pour faire les bons valets, pratiquent une intelligence avec un gentilhomme nominé le sieur de la Giffardière, normand de nation, marié à la dame de Robien, tout auprès de Quintin qui, en plein jour, surprit la ville, et voici comment. 

Les habitants de l'intelligence, sachant le jour et l'heure que la Giffardière leur avait donnés pour jouer son jeu, se mirent à jouer aux cartes avec la garde et à boire excessivement pour amuser pendant que la Giffardière, qui était avec cinquante ou soixante chevaux près de la ville, à la faveur d'un bois, fondit sur eux lorsqu'ils doutaient le moins, et se saisit tant de la ville que du château par la trahison de ceux de la ville. Quelques-uns furent tués d'arrivée, les autres furent retenus à rançon, les autres furent laissés s'en aller.

(M. le chanoine Moreau)  

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